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Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha

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Emily Ashford
Emily Ashford
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MessageSujet: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyVen 20 Oct - 2:09



♪ The day the world ended at the cash register and it was very awkward for everybody ~ ♫

Ce sentiment naît dans le cœur de qui que ce soit qui ai du faire face aux labeurs du quotidien : Je veux rentrer à la maison. « Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour remplir un bain moussant et me noyer à l'intérieur ». Si on oublie le fait que cela rendra probablement votre entourage très triste et vos policiers locaux très emmerdés de devoir ramener votre carcasse d'homme-poisson dans un sac en plastique ; c'est toujours une idée tout particulièrement alléchante. N'importe où ferait l'affaire ! Si seulement le ciel s'effondrait, ou qu'une bande d’extrémistes passait les portes du supermarché.. n'importe quelle diversion qui pourrait permettre à ces zoives de ficher le camp du fardeau des travaux communs. L'endroit était plutôt grand, accueillant et quelque peu bondé. Si vous cherchiez la définition d'une orgie humaine dans sa présentation la plus non-sexy, vous n'aurez qu'à jeter un œil à cette foule d'intoxiqués de nouvelles technologies pour commencer à douter de l'évolution. Ça crie, ça bouscule, ça pleure, tout le monde est volontairement venu détruire son humeur juste pour être dans l'un des cent magasins participants à l'avant-première des nouveaux smartphones de la marque Snappol. Incroyable bijoux de technologie ! La bibliothèque d'Alexandrie, l'arène de drama et le théâtre adulte, dans la paume de votre main ! Ce petit rectangle grisâtre que ces trois jeunes présentaient aux clients enragés, valait dors-et-déjà bien plus que la société qu'ils représentent.

Une perle de sueur coule le long de la joue de l'androgyne aux yeux de tanuki. Ses grandes billes noires semblaient scanner cette représentation zoologique de la race humaine, presque comme s'il s'estimait supérieur sans même avoir un centime dans la poche. Globalement tout le monde était sur les nerfs – Miranda était attachée à la chaise dans l'arrière boutique, retenue par cinq solides cordes faites de divers matériaux, mais principalement de la paille et du papier toilette. Une mesure préventive effectuée par le duo masculin des Freelancers, qui avaient besoin de limiter les risques que cette tentative de gagne-pain ne tourne en poursuite judiciaire pour massacre sur innocents. Sourire et conseiller les clients, c'est une qualité qu'ils n'avaient malheureusement pas ; et le fait que sept autres stagiaires passaient à travers le même chaos, ne les consolait pas vraiment plus que ça.

- …. Ils sont énergiques. C'est le moins qu'on puisse dire.
- ...Cette situation...


♪ Highschool of the nerd ~ ♫

Lunettes rétro-éclairées, Sakamoto tentait de les re-placer sur le bout de son nez ; même si ses mains tremblantes lui provoquèrent quelques soucis de visée. C'est exact : il partageait un sentiment similaire à celui de son employeur. Les masses, les cris, la bave, la mauvaise odeur générale, l'impolitesse et le manque total de civilisation... nos protagonistes ne pouvaient guère s'imaginer comme autre chose que des survivants d'apocalypse zombie. Alors que les autres stagiaires faisaient de leur mieux pour retenir les vestiges de l'idiocracie, le trap et l'intello s'adossèrent l'un à l'autre, surveillant les alentours et tenant leurs boitiers de smartphones comme s'il s'agissait d'armes de résistance anti-mort-vivant.

- Les signes ne trompent pas. Yeux injectés de sang, la portée de leur cordes vocales ont été amplifié par l'impatience.. je pensais que si on ne bougeait pas, ils ne nous verraient pas.
- C'est des nerds, pas des dinos, espèce de crétin !
- Nonoha, qu'est-ce que tu suggeste ?...

Un cri se fit entendre. Le petit homme et le grand tournèrent leurs yeux vers la source du drame. En quelques secondes, cette innocente présentation commerciale s'était transformée en un épisode très bas budget de The Walking Dead. Un stagiaire en panique se jeta comme une fusée vers le comptoir et s'adossa à celui-ci, observant d'un air paniqué les deux freelancers. Il semblerait que l'un de ses paires se soit fait coincer par une masse de clients insatisfaits, ne lui laissant aucun espace pour respirer. Grinçant des dents, Sakamoto commença à dessiner la croix du saint sur son torse, priant pour cette âme qui les avait maintenant sûrement quitté dans une foule de nerds en sueur. Triste sort, mais ils ne pouvaient pas se permettre de se laisser abattre : le service client se devait de survivre, peu importe comment.

Quelques minutes passèrent, et seulement une centaine de produits officiellement vendus. Les vigiles étaient toujours en train d'essayer de se frayer un chemin à travers la foule de clients. Ce qui dans la tête de Nonoha, équivalait à l'arrivée des secours. Cette toute petite aile de présentation... ces dix mètres carrés, représentaient leur dernière zone de résistance. Si l'arrière-boutique avait été envahie, cette bataille contre le client se serait avérée complètement inutile. Trois braves stagiaires étaient en ce moment même en train de se sacrifier pour la préservation du chèque. Louées soient ces âmes – bien qu'elles n'appartiennent à aucun de nos protagonistes. Glissant son dos contre le mur, Nonoha posa sa main sur son front, toisé par le stagiaire survivant sans nom, et l'étudiant en loi.

- Je savais que j'aurais du prendre l'option stagiaire et pas poster-girl ; j'me suis fait toucher l'arrière-train cinq fois déjà et je crois pas qu'il y en ai un seul qui soit une minette dans la vingtaine ; j'peux presque sentir l'odeur de grand-père complètement attachée à mon popotin!
- 50$ de plus pour porter une jupe ; t'as juste fait un sacrifice pour notre entreprise, soit fier !
- ...Comment est-ce que vous pouvez rester si calme pendant que nos alliés se font exterminer !!!?

Cette réaction.. L'homme qui avait survécu était maintenant en larmes, sourcils froncés, à quatre pattes sur le sol. Visiblement choqué par l'événement. Un breakdown mental classique, sûrement, mais inapproprié. Il semblait leur faire la leçon, vidant son sac sur la couardise de ces deux freelancers qui semblaient rester aussi loin du danger que possible. Intrigué et quelque peu intimidé par les propos de l'homme sans nom ; le petit androgyne tira sur le col de son t-shirt rayé pour évacuer un peu de chaleur, toisant l'homme en colère.

- Tu nous fais la leçon mais t'es celui qui a laissé PNJ No°11 se faire bouffer par les normies. J'suis pas certain que t'ai ton mot à dire...
-... Non, Nonoha, c'est bien pire que ça.
- Hm ?...
- Son bras....

Les grands yeux noirs de Nonoha se rivèrent sur l'épaule du stagiaire. Sa manche était quelque peu déchirée, effectivement... mais bien pire encore. Il y avait quelque chose d'attaché dessus. Un petit bout de papier, peu visible à la distance où ils se tenaient précédemment. Ceci était... Un bon de réduction.

- Il est infecté !!

Sakamoto fut épris d'une rage sans précédent alors qu'il envoya un exemplaire de boite de smartphone s'écraser contre la face du stagiaire ; défendant le trap tel le mâle alpha qu'il représente. Le stagiaire quelque peu sonné, essaya de se relever ; ne comprenant pas ce qui lui arrivait, ni ce qu'il avait fait pour attiser la haine de ses pairs. Il ne réalisait pas qu'il incarnait l'essence même du loup au milieu du troupeau de chèvres. Serrant dans ses mains la boîte tordue de smartphone en grinçant des dents, Sakamoto tourna les yeux vers Nonoha.

Après quelques secondes de silence, il serra les dents à son tour, tournant la tête sur la gauche, dramatiquement, serrant son poing.

- ….On ne peux pas laisser le sacrifice des autres stagiaires aller en vain. On doit l'éliminer avant que l'infection se propage. Il n'est plus humain, fais ce qui doit être fait, Sakamoto.
- Compris.
- Nan----Nan ! Qu'est-ce que vous faites !? qu'est---HEY, NAN ! NAAAAAN

♪ Hmmm Watcha Sayyy ~ ♫

Le petit androgyne et le grand aux lunettes attrapèrent alors le stagiaire par les bras ; le paralysant du mieux qu'ils pouvaient (même si Sakamoto faisait 90% du boulot) Et, tournant le dos à l'apocalypse, s'en allèrent dans l'arrière-boutique avec le condamné. Il n'y avait pas le choix. Il n'y avait qu'une solution pour purger cet ennemi aujourd'hui, qui pourrait être leur assassin l'heure-suivante. Il fallait le mettre hors de sa misère. Et c'était pour cette raison que dans cette réserve sombre et bien silencieuse, les freelancers jetèrent l'homme au milieu de la pièce, et coupèrent d'un seul mouvement, les liens qui empêchaient la tigresse de bouger.

- CETTE MERDE VAUT 1000 BALLES, QU'EST-CE QUI DECONNE AVEC L'ECONOMIE !!!

Tel un fauve, Miranda bondis de sa chaise pliante et se rua sur le pauvre stagiaire infecté, lui écrasant ses phalanges droit dans la face, puis distribuant une salade de poings en continu ; ignorant les cris d'agonie du pauvre homme qui ne voulait rien de plus qu'encaisser ses 30€ de l'heure. À chaque coup de poing, une nouvelle marre de sang et une nouvelle insulte en rapport avec le pouvoir d'achat basé sur l'idiotie de ses consommateurs, craché comme du venin par la femme aux lunettes. Silencieux, Nonoha et Sakamoto se contentaient d'observer le massacre.

Quelques minutes plus tard et Miranda en eut terminé de « purger » le stagiaire. Et après avoir distribué une paire de claques à ses deux collègues pour l'avoir restreinte avec du papier toilette. Visiblement toujours en colère, la jeune femme aux cheveux grisâtres repositionna ses binocles avec un air dé-satisfait.

♪ In his mind, DB sways his shoulder and asks you why the fuck are you still using this one silly OST ~ ♫

- J'espère que vous en avez au moins vendu deux parce qu'on va rien gagner si vous foutez tout en l'air, c'est le quatrième gars que vous amenez ici depuis que vous m'avez restreinte ! Combien il en reste !?
- ..Il en resterait plus si on t'avais arrêté plus tôt
- Sérieux on était 16 au début, t'en a défoncé plus de la moitié avant même que ça commence à tourner au vinaigre !
- …..Hoi. Tu crois que j'allais juste rester là et les écouter débattre sur ces machins !? La présentation qu'ils regardait, c'était impossible ! Il fallait que je les libère de leur malheur ! Leur visage ne demandait qu'à être frappé ! Ils hurlaient « Oh ! Déesse de l'économie, punis moi pour mes péchés ! »
- ON S'EN FOUS S'ILS SONT CONS, ça aurait toujours fait plus de diversion ! Maintenant ils sont avec les autres, en train de se plaindre à la caisse !
- Miranda marque un point. La dernière conférence de Snappol n'était qu'une très longue séance où un homme d'âge avancé fait des grimaces à son téléphone pendant une heure et demi. Si les gens sont capables de vider leur porte-monnaie pour ça, qui sait à quel rythme la contamination peut avancer.


Des cris se firent entendre en succession. Il semblerait que les derniers remparts stagiaires se soient effondrés. Pire encore, le son de multiples boîtes en cartons et appareils électroniques piétinés comme des tapis de DDR, confirmaient également la chute du dernier point de résistance de l'équipe de présentation. Pris de panique, Nonoha et Sakamoto tirèrent une vieille commode inutilisée et la plaquèrent contre la porte. Ils pouvaient entendre les clients taper leurs poings contre celle-ci, hurlant des insanités telles que « JE VEUX L'EMOJI CACA » - « #LAISSEMOIPASSER » , et autres dialectes sataniques que ces plébiens va-nu-pieds ne pouvaient pas comprendre.

Agrippant ses racines rosâtres ; Nonoha fixa le sol avec un petit sourire en coin.

- On est foutus, ça fait une semaine qu'on s'est préparés pour ça, on avait complètement sous-estimé la vague d'attardement des clients. Je----Sakamoto, Miranda, je …

Le petit androgyne tomba sur ses genoux, semblant entrer dans une sorte de transe.

- J'aurais du vous dire plus tôt à quel point je vous aime. Vous rendez mes journées un peu meilleures chaque jours, je--- je---
- Il délire !! Regarde son cou !



♪ Shoot Akechi ~ ♫

Paniqués, le duo à lunettes observèrent leur patron. Le petit homme à l'allure de fille avait en effet un bon de réduction collé à sa nuque par un fin bout de scotch. Tel un parfait personnage d'Attack On Titan, Sakamoto s'effondra sur ses genoux et hurla au ciel (ou plutôt au plafond) alors que la musique dramatique sonnait si fort qu'on pouvait l'entendre de l'autre bout du magasin.

- POURQUOOOOOOOOOOOOI !!!!

Les larmes coulèrent le long des yeux du futur avocat de la défense, alors qu'il entrait en crise existencielle. Il ne pouvait pas sauver son emploeur, son ami ! Quel piètre avocat de la défense il ferait. Il ne pouvait rien faire pour prévenir l'infection de se propager à l'intérieur de l'arrière-boutique, et Miranda semblait dors-et-déjà trop fatiguée pour se charger de l'exécution. D'un regard froid, elle fit signe à Sakamoto de disposer de son employeur, de le « purger ».

L'homme aux lunettes éleva alors le petit androgyne et s'éloigna plus loin dans l'arrière boutique, avant de le poser au sol. Larmoyant, tentant de cacher ses émotions derrière ses verres opaques qui brillaient bien plus que le spot merdique accroché au plafond.

- Pardonnes-moi, Nonoha.

Un bruit d'impact sourd se fit entendre, alors qu'une boîte de smartphone s'écrasa contre sa face, suivit du son des portes métalliques de la réserve se fermant à clé. Allongé sur le sol, Nonoha se retrouvait coincé dans une salle pleine de stagiaires et clients inconscients, tout le monde partageant la même carpette poussiéreuse , avec pour seule issue, la sortie du magasin. Un parterre de -pas vraiment- cadavres, beaucoup de ces personnages pouvaient aisément être reconnus comme PNJs – parce qu'ils n'étaient pas colorés, s'intéresser à ces merdes serait contre-productifs- et plus particulièrement un autre personnage, coloré, qui est très probablement le second participant à ce RP.

Quel sort attends donc nos héros, mi-infectés, dans cet apocalypse idiocratique.
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Barbara Crumble
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyMer 25 Oct - 11:17

La situation était comme qui dirait compliqué. Barbara était calmement en train d’expliquer son point de vue à un vendeur. Après tout, il était injuste qu’une femme comme elle paye plein tarif, même si elle a oublié pourquoi. La suite des évènements était confuse dans sa mémoire. En tout cas, elle s’est retrouvée dans cette salle exigüe, et remplie de clients grisés par leurs courses. Aucun visages connus, sauf peut-être ce postérieur qu’elle avait palpé plus tôt.

En s’accrochant à un passant, qui était surement consentant, la jeune femme put se redresser. Une fois debout, elle apprécia quelque instants sa position de bipède avant de comprendre son malheur. Il n’y avait dans cette cellule aucun accès au nouveau produit de Snappolo. Il était 18h 27 à sa montre, l’offre promotionnelle terminait dans une demi-heure et il était hors de question qu’elle rate cette occasion.

La porte était fermée. Il faudrait la force de dix hommes pour l’enfoncer. Elle devait trouver un moyen de fédérer les clients présents. Une figure de leader charismatique, que tout le monde pourrait aimer si elle usait de ses pouvoirs de cupidon. Il y avait, étourdit sur le sol, un membre du staff à l’allure parfaitement ambiguë pour ce rôle. Puisqu’il n’est pas bien lourd, elle le hissa sur sa tête et fusilla l’assemblée du regard pour diriger vers ce petit être l’amour de tout un chacun.

- Allez, aidez-le à sortir !

Bon, elle manquait d’inspiration. Mais il devait y avais quelques esprits manipulables dans le lot. Une masse compacte d’êtres humains déferlât sur un malheureux stagiaire qui espérait, en ouvrant la porte, trouver un lieu sécurisant. Les événements s’enchaînent de façon confuse, Barbara attribuât l’ouverture de la porte à ses talents de leader.

De retour dans les rayons, le jeune cupidon put convertir toujours plus de fidèles à son étendard, qui se serais surement enfuis si ses pieds pouvaient toucher le sol. Un plan se dessinais dans son esprit. Convaincre les passants de dépenser tout leur salaire en offrandes au sacrosaint weaboo.

Barbara tenta d’entrer en contact avec son accessoire/ nouvel allier. En chuchotant, d’abord, mais avec le brouhaha elle dut lui crier :
- Eh, ils sont tous à tes pieds, demande pas pourquoi. Dis leurs de nous acheter des tel.
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Emily Ashford
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyVen 3 Nov - 21:23


Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha HctP01O

Et les antilopes, les gazelles, les oiseaux de toutes couleurs et formes, jusqu'aux majestueux éléphants, se levèrent pour la naissance de Nonimba! élevé dans les airs avec la grâce d'une factrice quinquagénaire poursuivie par cinquante deux rottweilers drogués; il était maintenant l'object d'une fascination quasi-religieuse. Ils bavaient, ils avaient les yeux plus croisés que l'activité favorite des vieux dans le journal du matin. Impossible, avait-il survécu? est-ce que Nonoha avait réussi à intégrer l'élite des protagonistes de manga en devenant une incarnation partielle de ce contre quoi l'humanité luttes depuis tout ce temps!? un titan, un kabaneri, un God Eater, une pile de chiasse fumante sans aucune originalité? Hell yeah! Cependant ,bien qu'il n'était pas entièrement devenu un consommateur de snappol, il dût réaliser que son peuple avait quelques difficultés à contenir sa capacité militaire explosive. Des hommes puissants jusqu'aux enfants frappant les portes avec des caddies; le ras-de-marée de clients mécontents ne faisait que commencer.

Dans un "KLONNNNG" qui n'a rien à voir avec la race du forum, les portes se mirent à claquer contre le mur auquel elles étaient rattachées, laissant passer une horde de fanatiques zombifiés, une masse humaine grisâtre avec deux formes colorées en son sein, Le nouveau roi et sa conseillère, apparemment.

Arrivés à la genèse de cette guerre, le stand de Snappol; les clients qui étaient précédemment en captivité durent alors faire face à une surprise de taille : oui, la sécurité avait dors et déjà maîtrisé la foule en furie, et c'est une bande de clients insatisfaits ou évanouis, qui firent leur chemin vers l'entrée du magasin... ce qui laissait une minorité de zombies et une majorité de forces armées. La situation était maintenant bien plus grave.

S'ils se faisaient attraper par la sécurité, il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils seront flanqués hors du magasin, ce qui signifie deux situations désastreuses : Nonoha n'obtiendra pas sa paye et sera probablement viré; et cette fille aux cheveux roses flashy n'aura pas euh... peu importe ce qu'elle est venue chercher ici.

Fronçant un sourcil et se mordant la lèvre, l'icone religieuse de Snappol tenta d'évaluer ses options. Il tourna les yeux vers la jeune fille; remarquant que c'était le seul personnage coloré dans tout le magasin, il se disait qu'elle avait probablement une sorte d'importance à cette histoire d'une manière ou d'une autre. Il pourrait faire de nombreuses choses, comme l'accuser d'être folle et d'avoir organisé toute cette horreur! ou bien d'être l'instigatrice de cette fuite de zombies hors de leur zone de quarantaine! mais que nenni, il n'en fit rien.

Il  avait compris. Il détenait déjà la clé pour se sauver de cette situation, voir même la retourner à son avantage. Qu'est-ce qu'une misérable paye d'esclave, lorsque cette bataille impossible peut être résolue par l'act de traîtrise le plus connu de l'histoire de l'humanité? Un petit sourire narquois sur ses lèvres, l'androgyne aux allures enfantines descendit de son trône de zambos et posa sa main droite sur l'épaule de la jeune fille. Après tout, elle était la raison pour laquelle il se retrouvait dans ce merdier - autrement il aurait pu juste prétendre d'être mort en attendant que les exterminateurs arrivent - mais Nonoha est ce qu'on pourrait appeler une âme "occasionnellement-charitable"! et ainsi, il décida
de sauver cette brebis, qui bientôt deviendra le boulet à sa chaîne.

- Seeri.... répètes après-moi...

Les zombies reconnurent le nom de la déesse Seeri. Oui, cette voix d'outre-monde, chantant à leurs oreilles les informations qu'ils désiraient. Tel un saint,
Nonoha étendis ses bras, comme s'il était prêt à séparer la mer de vigiles pour garantir une voie à son peuple de consommateurs désagréables. Les lumières du magasin commencèrent à clignoter dans sa direction. Le guide de snappol, le Nononimba, avait adressé la parole à sa mère créatrice, messagère du dieu de la pomme. Et de sa magnifique voix de pucelle, il donna l'ordre.

- Répètes après moi "Seeri, répètes après-moi"!

Il étendis ses bras à leur maximum, alors qu'un miracle de technologie (dût à l’imbécillité des programmeurs) se produit sous les yeux ébahis de ces singes païens. Une réaction en chaîne se produisit, alors que tout les téléphones semblaient bugger à l'unisson, déclenchant une marrée de recherches interminables; un brouhaha qui provoqua confusion et agacement mineur aux clients, aux zombies et aux vigiles ensemble; n'épargnant que ces deux élus qui étaient soit fauchés, soit en retard sur la technologie. Le brouhaha s'étendit à un tel point que cette scène semblait se passer au ralentis, avec un budget d'animation sakuga qui ferait pâlir de peur n'importe quel producteur d'animu. Doucement, avec un sourire au coin de ses lèvres, le petit homme pris la main de la jeune femme aux cheveux roses. Un moment intense, poétique, presque romantique - si on ignore que Nonoha en avait profité pour chourer trois portables avec son autre main pour les montrer fièrement à celle qui l'avait arbitrairement transformé en dieu des imbéciles.

Une course effrénée s'en suivit, Et possiblement bien des actes abracadabrantesques qui nous amenèrent à la situation inévitable qui suit :

- .....MON CRÂNE PUTAIN!!

Une dizaine de minutes passées, et cette escapade n'aura été que d'une courte durée. De la zone de quarantaine jusqu'au commissariat pour une garde à vue.
Comme quoi les héros ne gagnent pas toujours, et le fait qu'ils étaient coincés dans la même cellule que tout les autres débiles n'arrangeait pas la situation.
Sous-estimer la sécurité des centres commerciaux semblait être une mauvaise idée. Il fallait trouver une issue, un passage vers la liberté.

Et vous allez sûrement vous dire : pourquoi ne pas arrêter ce message à la mise en cellule, afin de provoquer une situation qui éventuellement enchaînerait sur une échappatoire? Eh bien c'est parce que se retrouver enfermé deux fois de suite n'a rien de fun. Et puis, c'était de sa faute après-tout; il était celui qui avait insisté sur une imitation des actes du saint version 2017.

Poussant un long soupir et tournant les yeux vers la jeune femme, il haussa un sourcil.

- *Dude, t'as fait cracher le budget d'animation mentale par dessus le plafond et même sortit un one-liner. Tu peux pas juste rester là et la planter là, donne lui au moins un contexte où elle peut faire quelque cho---*

S'empêchant de violer le quatrième mur plus que ça, Nonoha claqua sa propre joue et tenta de remettre de l'ordre dans ses idées. Sautillant sur place en essayant de se faire remarquer des autres gorilles grisâtres, il n'eut aucun autre choix que jouer la carte de la victime.

- Est-ce qu'on pourrait aller aux toilettes? J'ai vraiiiiiiment vraiment vraiment---
- Non.
- Est-ce que vous dites ça parce que je suis black!?
- Vous ne l'êtes pas.
- Parce que je suis une femme!?
- Vous êtes un homme.
- On en vient au genre binaire maintenant!? est-ce que c'est ce que ça veut dire!?
- N----...attend une minute... je... Impossible!

L'artstyle de la scène changea, parodiant le fameux manga Death Note. Tout le monde bénéficiait maintenant d'une atroce couche de shading et d'expressions machiavéliques, et un silence semblait régner. Le policier commença à suer,
réalisant ce que ce petit bonhomme essayait de faire.. il avait tout planifié. Il avait considéré la situation sous tout les angles. Il était enfermé avec une bande de consommateurs de Snappol - et de potentiels chevaliers de la justice. Une simple injustice suffirait à les rendre intenables, à créer des scandales sans queue ni-tête.. Ce petit gars! il était!!....

- Everything went according to Keikaku* (Keikaku means Plan)

Donnez-nous cinq minutes plus tard et quelques mètres de distance, et les deux jeunes filles (?) se retrouvaient à l'intérieur des toilettes pour femmes du commissariat, libres de la vue des gorilles, et situés en face de la fenêtre qui était coincidentallement ouverte, à une hauteur suffisante pour s'enfuir. En fait, il y avait même des escaliers, des rideaux flottant à la lumière du soleil couchant,
et un panneau "EXIT" qui brillait comme les feux du nouvel an. Avec l'échappatoire quasi-garantie et leur quête glorieusement accomplie; ces deux criminelles n'avaient plus qu'à embrasser la liberté et le gain!

Les mains sur ses hanches, Nonoha s'étira quelque peu, laissant ses yeux noirs traîner sur la jeune femme un moment. Trop jeune pour essayer quoi que ce soit -
ironique venant du nabot - mais définitivement pas trop vieille pour garder un secret. Il pris un air décontracté alors qu'il sortit de derrrière-lui un exemplaire du téléphone que tout le monde désirait. En réalité, il y en avait 5, mais ils étaient tous... étranges.

- Ce fut un plan brillamment exécuté, jeune femme, mais c'est ici que nos chemins se séparent!

dit-il, tendant l'exemplaire du téléphone visqueux et pixelisé qui n'avait visiblement pas traîné à un endroit très propre. Semblant complètement faire abstraction de toutes les bêtises qui s'étaient enchaînées en même pas une heure,
le jeune homme aux cheveux ardents hocha la tête avec un air rêveur.

- Nous nous retrouverons dans deux ans, sur l'île Shabondi.

Il se retourna d'un air triomphant, élevant au ciel ses exemplaires de téléphone visqueux tel un héros marchant vers le paradis qui lui était promis - dans ce cas,
la fenêtre -; détruisant le plafond fixé par n'importe quel personnage sur ce forum. Nonoha est le héros que personne n'a demandé, que personne ne voulait, mais qu'ils vont devoir se coltiner.

.... Et si le pacing avait été suffisamment bon, ce RP entier aurait pu se finir sur ce cliché de séparation - mais le nabot était quelque peu curieux; un peu trop pour simplement cueillir sa victoire. Il s'arrêta alors sur sa voie et se retourna vers la jeune femme, penchant la tête sur le côté.

- ....Hey...

Il y avait bien plus qu'un simple mauvais timing à cette histoire de rebroussement de chemin. En réalité, c'était la même raison pour laquelle il ne pouvait pas complètement se retourner. Une certaine partie de son corps avait besoin de rester hors de la caméra; et possiblement de la vue de la jeune femme. Pour des raisons qu'il ne comprenait pas spécialement, son coeur battait plus rapidement que d'habitude, et sa force physique avait décuplé dans une zone toute particulière de son corps; malheureusement non-pratique pour se battre ou faire la justice sans se faire arrêter par les flics pour exhibitionnisme. Alors tout en tentant de conserver une certaine discrétion sur la tour de babel qui s'était érigée dans les pays de son pantalon, il demanda innocemment.

- .....Pendant que je dormais, t'en a pas profité pour me faire bouffer un truc...
ou une piqûre... ou un suppositoire... n'importe quoi de "bleu" et.... euh...


En plus d'une vingtaine d'années d'existence, jamais les sous-vêtements de Nonoha lui parurent si serrés...
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Barbara Crumble
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyLun 6 Nov - 22:29

Une journée bien remplie. Deux incarcérations, dont une par la police. Barbara stressait un peu à l'idée d'ajouter une ligne a son casier. Si préoccupé qu'elle ne prêta pas l'oreille aux réflexions de Nonoha qu'elle n'aurait de toute façon pas comprise, pour des raisons de cohérence narrative évidentes. La femme rosée ne sortit de ses songes que quand son geôlier estima qu'elle avait un besoin naturel urgent.

À l’odeur d’urine se mélangeait un parfum de séparation. Les toilettes étaient de toute évidence en travaux, puisqu’un échafaudage se trouvait proche de la fenêtre. Tout est bien qui finis bien, et la vraie femme reçue même un smartphone du… homme. Alors qu’elle utilisait les sanitaires pour retirer ce qu’elle décida d’interpréter comme de la bave du téléphone, le petit homme posa des questions sur des pilules bleus.

La femme qui, ne l’oublions pas, a suivi des études de biologie, compris très bien le subtil sous-entendu. Elle fit quelque pas autour de ce qui était donc bien un homme pour constater sa silhouette au profil… enjoué. Trop enjoué pour passer dans cette lucarne de sortie, qui paraissait soudainement bien trop étroite pour faire un corps humain.

Ne pouvant pas abandonner son nakama sur place, Barbara se tâta quelques instants. Elle n'avait pas prévu de finir la journée en -18 et ne souhaitait pas changer ses plans. Il fallait trouver un moyen de calmer les ardeurs du lionceau de façon tout publique. La situation était désespérée, donc parfaite pour sortir une technique de derrière les fagots.

- Toi, parle-moi de ta mère.

N'écoutant pas la réponse, le cupidon moderne attendit juste que sa cible pense à son parent pour enclencher son plan.

Dans une pose dont le nom évoquerait une légende municipale, les articulations improbablement tourné et sa voix portante, Barbara hurla le nom de son attaque.

- Œdipu !

Le temps sembla se suspendre alors que nos deux protagonistes se fixaient dans le blanc des yeux. Une boule de papier toilette roulait gracieusement en toile de fond, attestant de la tension de cet instant précédant la prise de conscience de la jeune victime. Soudain, ses yeux sombres traversés d'une vision immonde, tous les muscles tordus de douleur, ce fut à son tour de hurler.

Tiraillé entre un soudain désir et des millénaires de conventions sociales, l'esprit du jeune homme ne savait plus que désirer. Son corps, dans un réflexe de défense de son honneur, baissa le cran de sécurité, permettant à son bourreau de le faire passer dans l'interstice murale.

Les deux personnages étaient libres, mais pas sortie d'affaire. Dans l'excitation, l'un comme l'autre avait averti tout le commissariat par leurs gémissements. Le garçon étant trop perturbé pour courir, il fut une nouvelle fois transporté façon sac à patates vers leur prochaine péripétie.
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Emily Ashford
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyMar 7 Nov - 23:07



Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Tumblr_ou7l7lVHu61vb2040o1_540

La libido de Nonoha est ce genre de créatures légendaires qu'on croit morte depuis des centaines de milliers d'années, mais qui repose en réalité sous les infinies couches de mystères et d'effroyables vérités (autrement appelé "Caleçon" pour les intimes). Pas qu'il n'ai pas accès à la beauté de la jeunesse; mais plutôt que ses goals aient l'air de se tourner vers l'impossible amour fictif des waifus d'anime; plus que les femmes réelles. En soi une certaine ironie lorsque les deux protagonistes de ce RP aient clairement la tronche parfaite pour ça, mais l'univers dans lequel ils progressent n'est pas toujours entièrement logique. Dans tout les cas, s'il ne s'agissait pas du travail d'une drogue, ni d'une explosion hormonale très en retard; Nonoha se rendait doucement compte qu'il était influencé par "quelque chose". Il semblait que son interlocutrice , cependant, n'en était pas à son premier rodéo, et n'avait aucunement été impressionnée par les quelques centimètres de fierté masculine de l'androgyne (ni par la situation elle-même d'ailleurs). Elle avait instantanément compris comment calmer cette bête, comment abattre ce pilier, Couper l'hydre à une tête, et ce en faisant usage du psyché profond de l'homme-à-tout-faire. Oedipus? En effet, une légende. Rien non-plus à voir avec celles du contexte du forum mais bien de ceux qui depuis la nuit des temps, désirent courtiser les femmes matures et dominatrices. Oedipe fut le premier Milf-hunter, suivi par Kakyoin, Fat Albert ou bien encore des héros qui ont sacrifié leur cercle d'amis pour s'en aller dans les bras de la mère de Stacy.

MAIS la chute du colosse (-lol-) de Nonoha n'avait malheureusement rien à voir avec sa génitrice. Le concept de penser à sa mère avait occupé une partie bien plus sombre et glauque de son passé - une conversation qu'il avait eut avec son père, lors de ses cinq ans, lorsqu'ils jouaient au tennis de table dans une campagne Texanne. Imaginez simplement un vieux monsieur avec une grosse moustache et apparemment pas de visage , qui donne des leçons de vie à son enfant.

- Tu sais Nonoha, hey, mon petit, hey hey! tu sais! regarde, r'garde ta mère Nono'! R'garde la!

Bien sûr cette scène n'avait pas tellement de sens vu qu'il n'avait jamais été au Texas et que son père n'avait clairement rien à voir avec ce type, mais vu qu'on est dans le flashback, faites comme si c'était normal. Nonoha tourne ses yeux vers sa resplendissante mère, alors que son géniteur continuait sa leçon de vie.

- Moi, Bobert O'Nononda O'Neil le quatrième, je te donne ce conseil, petit Nono. Ne te marie JAMAIS! Et ne tombe jamais amoureux d'une femelle, tu m'entends?
- Pk
- Parce que le mariage c'est comme un pact de sang entre un homme et une femme. Elles vont ruiner ta vie! elles vont te maudire et tu vas finir comme moi!! tu veux finir comme moi, Nonoha !?
- Tu veux dire millionnaire, bel homme, sacré sept fois champion du monde de curling? diplômé d'Harvard, Briseuse de chaînes, Mère des dragons et Reine des premiers ho---
- YOU FOOOOOOL

Un puissant coup de poing dans la face eut tôt fait de remettre les idées en place dans la tête du petit androgyne. Les mots de son père résonnèrent dans sa tête - un avertissement contre cette malédiction qui avait fait de lui l'homme maudit qu'il était aujourd'hui.

Oui ,sans le réaliser, cette femelle avait ré-animé la flamme dans le chaudron affectif du trap. Alors qu'il rampait dans le passage étroit, il réfléchissait. Cette fille ne l'avait pas drogué, et pourtant, son coeur de poisson mort était réactivé, et qui plus est, le levier de multiplication-de-Nonohas qu'on pensait inactif depuis des siècles, s'était réactivé pour l'espace de quelques minutes. Impossible, serais-ce les premiers symptômes du virus!?

mais... quels étaient les autres symptômes?

Il arrivé sur le toit inférieur de la bâtisse, Nonoha eut une révélation. Alors que ces deux fringants jeunes êtres humains faisaient face à un magnifique couché de soleil de début d'automne, ils réalisèrent une chose importante qui les unissait. C'était la première fois qu'il ressentait cette émotion. Posant doucement sa main contre sa poitrine, il fermas les yeux et pris une grande inspiration. Il pouvait se sentir s'enfoncer de plus en plus profondément dans ce tunnel sombre. La viscosité de cette relation.. ses mains moites, son souffle court illustré par la fraîcheur de la soirée tombante.. Il devait la mettre au courant, il ne pouvait pas résister plus longtemps à son affection. Nonoha est un homme direct et mature plutôt ok-.

Il posa son autre main sur l'épaule de la jeune femme aux cheveux roses. Son sourire hésitant ne faisait que rendre cette scène plus romantique que jamais. Et quoi de mieux que saupoudrer cette déclaration de quelques paroles poétiques et douces.

- ......Libères-moi de cette maladie ou je vais nous balancer tout les deux du toît.

Bien que ses mots ne ressemblaient pas du tout à l'expression ni à l'air qu'il avait employé, Nonoha était sincère! autant dans sa menace meurtrière que dans son témoignage d'affection par l'expression. Résultat, tout en conservant sa stupide face de princesse de Shojo, il poursuivit ses menaces psychotiques sur un ton innocent, doux, agréable et adorable.

- En plus d'une vingtaine d'années d'existence sur cette planète, je n'ai jamais ressentit des sentiments aussi puissants envers une personne..

Oops, ça s'était inversé. Maintenant il avait l'air extrêmement énervé en extérieur mais exprimait des déclarations amoureuses à l'orale. C'est similaire à se faire faire la cour par un allemand venu tout droit de l'époque de la seconde guerre mondiale. Ses mots disaient "Je t'aime!" mais son visage criait "GENOCIDE!!". On aurait dit qu'il était prêt à l'étrangler.. mais son humeur sauta une seconde fois et le voila à nouveau poker le nez de Juliette (ou Roméo, on fait pas d'attribution de rôles de genre #2017) avec le sourire stupide d'une mère de famille qui envoie son mari vers son job de rêve.

- J'ai vu la façon dont tu as regardé Willy; tu n'étais pas impressionnée, comme si c'était pas la première fois que ça arrivait------

Puis alors qu'un coup de vent balayait le toît, ce fut l'expression de Nonoha qui fit une autre toupie alors qu'il était maintenant en larmes, agrippant les épaules de la jeune femme en criant.

- TU CROIS QUE JE VAIS TE LAISSER T'EN TIRER APRES AVOIR VU MON WILLY, TU PENSE QUE JE NE SUIS QU'UN BOUT DE VIANDE!? QUE TU PEUX JUSTE REGARDER ET JETER AU DESSUS D'UN TOÎT DE STATION DE POLICE AU BOUT D'UN POST RP !?

Il se laissa tomber sur ses genoux, la morve au nez et les yeux rouges. Il mit quelques secondes à se calmer avant de se laisser tomber le dos contre les tuiles du toît. Cette situation de merde, tout ces rebondissements... tout ça... ça ne pouvait signifier qu'une chose.

Sa position relevant quelque peu son haut et dévoilant une partie de son nombril et de son bassin, Nonoha était dans la position parfaite pour faire partie d'une scène d'eroge et il avait l'air d'en être complètement conscient.

- .....Si c'est avec toi.... s---sois douce, d'accord?...

Enfin non-seulement la dame ne semblait pas intéressée par le buffet gratuit, mais le téléphone volé se mis également à sonner, extirpant Nonoha de sa torpeur immédiatement. Secouant la tête, il semblait avoir récupéré ses esprits un moment et adressa à la jeune femme un regard à la fois frustré et blasé. Il n'avait aucune intention de la laisser s'éloigner de lui avant qu'elle l'ai libéré de ce virus.

- J'suis pas con, c'est pas la première fois que je me fais manipuler- après ça tu vas me suivre chez moi et te servir dans mon frigo, et avant que je m'en rende compte j'aurais déjà une bague au doigt et 20 000$ de dettes!! Je suis pas prêt à être appellé Madame Nonoha! Sorcière! donnes moi ton nom! et ta main!... pas littéralement -- enfin si! Non!!----- AAAAHHH

L'amour, la faiblesse d'un pique-assiette sans motivation qui a toujours fuis ses responsabilités. Joues rouges, il serra une tuile du toit dans sa petite main.

- L--Libère--- Je vais pas te lâcher d'une semelle tant que tu m'as pas---

"m'a pas"? il n'avait aucune preuve tangible qu'elle l'avait drogué. Peut être qu'après-tout, la seule raison pour laquelle il tentait de se convaincre qu'il avait été manipulé, n'était qu'un profond déni de ses préférences en matière de femmes.... ou bien il est juste vraiment vraiment con.
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyDim 19 Nov - 18:01

Un subtil signal ayant alerté la jeune femme sur un possible intérêt du jeune homme, elle tenta d’analyser son comportement. L’idée qu’il puisse en être amoureux transit lui traversa l’esprit, mais son côté cartésien lui rappela qu’elle avait cette sensation avec environs un homme sur deux qu’elle rencontrait.

Elle tenta donc d’analyser son body language avant de se prononcer.

Ce fut…

Compliqué.

Les signaux étaient pour le moins contradictoire.

Un peu comme… un peu comme quand elle aime quelqu’un. L’amour est un sentiment si injuste, qui provoque plus de douleur chez son hôte qu’il ne le réconforte. Barbara le sait, Barbara le vit chaque jour. Ce petit androgyne, comme iel a dut souffrir. Oui, toutes les pièces s’emboîtaient de façon platonique suivant cette explication. Ce petit être était son alter égo, de l’autre côté du miroir, un peu collé contre la vitre quand même.

- Je comprends ta souffrance mon ami, je subis des mêmes maux que toi.

La situation était sérieuse, les sentiments d’un geek étaient en jeu. Barbara prit quelques instants pour réfléchir a un plan de bataille. Elle aurait eu besoin de mettre la vie en pause pour un point strat’ mais les règles du jeu étant ce qu’elles sont, son interlocuteur dut admirer son dos plusieurs minutes. Ce qui, étonnamment, ne lui déplu pas plus que cela.

Une lumière éclaira l’esprit du petit sucre, illustré par un spot lumineux sortant des nuages qui cachaient la lune. Elle se retourna vers son compagnon d’un air qui voulait dire ‘je sais qui est coupable’ bien qu’ils ne soient pas dans un roman policier mais juste sur leurs QG. C’est d’ailleurs à ce moment qu’un agent constata leur délit de fuite et entreprit d’alerter ses collègues.

- Tu n’as pas à t’en vouloir si tu m’aimes, je suis si fantastique. C’est même surprenant que ça n’arrive pas plus souvent.
- Eh, ils essaient de s’faire la male !

Recyclant si bien la technique que l’animation, la jeune femme gagna un peu de temps.

- Toi, parle-moi d’ta mère. Œdipe !

L’agent ayant correctement refoulé ses concepts freudiens, l’attaque fut super efficace. Techniquement, rien qui ne l’empêche d’aller prévenir ses collègues, mais suffisamment pour perturber ses capacités décisionnelles. Il s’allongea en position latéral de sécurité et pleura sa mère quelques instants.

Revenons en a nos protagonistes qui ont eu le temps de descendre pendent qu’on ne regardait pas. Barbara tirant la main de Nonoha en attendant que ce soit son tour de prendre des initiatives. Sans réaliser un instant la tension romantique instaurée par ce contact physique avec l’organe de copulation solitaire du garçon.

- Écoute, je suis dééésolée, mais notre histoire est impossible. Je suis encore amoureuse de Jean-Michel Prétexte à ce moment de mon développement. Mais ne t’en fais pas, je vais te prendre sous mon aile.

Elle ne remarqua même pas que dans sa fuite elle avait percuté le quatrième mur. Mettons donc cela sur le dos du don d’Urahaha, et passons au moment où Barbara s’estima hors de portée des forces de l’ordre. Elle s’arrêta à un coin de rue et plaqua le jeune homme dos au mur. Les mains sur ses épaules, et le visage à portée du sien.

- Toi seul as le potentiel de maîtriser tes sentiments. Avec mon aide, personne ne pourra te résister. Tu dois réussir là où j’ai échoué. Je ne peux pas utiliser mon don pour moi, mais je vais t’aider, toi.

La jeune femme prit quelques instants pour savourer sa position de mentor, puis indiqua une direction. Un night-club judicieusement placé au coin de la rue.

- T’avais jamais vu ça hein ? On y trouvera forcément la fille de tes rêves. Dès que tu l’as repéré, tu me l’indiques subtilement et je t’arrange un coup.

Les deux compères avancèrent donc vers leur premier obstacle, le cerbère de la nuit, empêcheur de tourner en rond, aussi appelé videur. Ici, l’entrée se fait à la tête du client, alors le nain avait peu de chance de passer. L’adulte serra le bras du petit ; garde ton calme, il peut sentir la peur chez les clients.

- amusez-vous bien les filles.
- Owr, toi aussi grand fou.

Il avait même souri ? Bien sûr, l’entrée est quasi garantie pour la gente féminine. L’apparence de Nonoha est décidément bien pratique. Ici, la menace d’un retour de flic est bel et bien disparue, noyé dans les effets stroboscopiques et la musique contemporaine. Le geek n’était pas dans son élément, il fallait avant tout l’aider à se mettre à l’aise, et les barmans sont là pour cela.

- Deux bières s’il vous plaît.
- et pour celui qu'essaie d’escalader le tabouret ?
- Heu, un jus de pomme.

Eh oui, avec sa tête elle n'était pas sûre qu’il soit majeur. En plus, s’il boit trop, il faudra tout lui réexpliquer le lendemain. Maintenant qu’ils s’étaient rapprochés, elle allait pouvoir commencer sa leçon.

- Bien, maintenant que nous sommes au calme, dis-moi ce que je peux faire pour toi.
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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyMar 28 Nov - 18:13



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Oedipe hein. à bien y réfléchir, peut être que ça avait bien plus de sens qu'un simple running gag. Pas seulement ça, en réalité. Combien de fois est-ce qu'il avait complètement recalé les avances d'une personne simplement parce qu'il n'avait pas envie de s'embarquer dans quoi que ce soit qui le ferait dérailler de son mode de vie "simple et facile" ? Des tonnes. Ce n'est pas comme si le nabot avait eut une pluie de lettres d'amour à tomber sur le coin de son crâne; mais il était loin d'être le type esseulé. Si les trois quarts des mâles attirants endossent des compliments typiques de "il est hot!" ou ce genre.. ceux qui étaient donnés à cet alpha de 159 centimètres de haut, étaient plus attachés à ceux qu'une maman donnerait à son enfant pour ne pas le faire se sentir mal à propos de son manque de succès en cours. Donc de manière générale : une audience de mères et autres femmes matures qui le prennent de haut, comme un enfant. Et ce fait n'était aucunement différent de ce cas-ci : Cette fille avait complètement et aisément admis que cet "homme" n'avait aucune expérience et probablement aucune chance avec les femmes. Pourquoi d'autre l'amener dans une boîte pleine de preppy, musique bruyante et d'alcool? Une provocation haineuse, une insulte du plus haut niveau! qu'est-ce qu'elle pensait, qu'il était si bas dans l'échelle sociale qu'il ne méritait même pas de lui passer la bague aux doigt?

Il grinçait les dents, écoutant à peine la question qu'elle lui avait posé. Des filles? il n'y en avait aucune en particulier qui l'intéressait. Les femmes sont emmerdantes, elles radotent, elles crient, et elles remplissent des complaintes plus rapidement qu'il ne peux s'excuser. De l'autre côté, les hommes...ils sont dégueu' à regarder, violents et stupides. Raccourcir le cercle de tolérance à un simple "je déteste tout le monde" est plus  facile que tracer un chemin vers le coeur de quelqu'un. De toutes évidences, elle le sous-estimait! elle n'arrivait pas à croire que Nonoha Von PillarOvGaïa pourrait lui montrer une expérience inoubliable sous la couette, sous le gui, sous la chapelle et tout ça jusque sous la tombe!

Et s'il y a une chose qu'il déteste plus qu'être rejeté, c'est d'être babysitté.

Un petit sourire narquois se dessina sur ses lèvres alors qu'il repoussa le verre de jus de pomme.

- ....Oy. J'veux pas d'ton jus d'pomme alakon

Sa frimousse s'intensifia alors qu'il leva la tête vers l'homme dégarnis. Ses paupières mi-closes et ses dents acérées brillant presque dans l'obscurité.

- La même chose que la dame.

Dans une tentative ridicule de paraître badass, le petit homme pris l'une des deux boissons alcoolisées et commença à la descendre au fond de sa gorge aussi rapidement que possible - et, inutile de dire qu'en ces quelques secondes de torture qui étaient destinées à montrer quel genre de mâle alpha il était, il avait retenu sa bile de partir en voyage cosmique au moins 3 fois en deux secondes. Il posa la bouteille sur la table avec le parfait air "NAILED IT" sur sa face, posant sur son nez une paire de grosses lunettes nerd que quelqu'un avait laissé sur la table. Quelle meilleure façon de paraître immature, que de forcer une action mature avec le manque total de charisme qui est supposé suivre.

Essuyant sa bouche avec le revers de sa manche; il tenta de couvrir son chamboulement gastrique par un rire poussé.

- PLUS! LEWIS! PLUS! HA HA HA

Sa main droite chuta accidentellement contre l'épaule d'un gigantesque bodybuilder à la peau sombre, munis de lunettes de soleil (en pleine obscurité); qui perdait patience à chacun des rires infantiles du roux bruyant.

L'homme épais cependant, tenta de faire abstraction de cette intervention agaçante et redirigea son attention vers son employeur. Car deux scènes extrêmement différentes se jouaient à seulement quelques mètres des deux "filles". Sept hommes en costumes semblaient discuter très sérieusement d'une opération de vente et échange de "goods". Le genre de plans cinématographiques qu'on vous offrirais dans n'importe quel film triple A. La panoplie des mecs flippants et peu accomodables; avec leurs armes à la ceinture et les pieds sur la petite table. La montagne aux lunettes de soleil posa sur la table une mallette en aluminium épais qu'il ouvrit devant ses collègues. à l'intérieur, il y avait de nombreux paquets de substances difficiles à identifier dans toute cette miriade de lumières. Mais nos dealers semblaient ne pas avoir beaucoup de difficulté à évaluer ces sachets.

- Boss. La transaction s'est passée correctement mais ces connards du blue gang... Terrance n'est pas revenu en vie. en fait, ils nous ont carrément envoyé son oreille dans le paquet... qu'est-ce qu'on fait?.. ils arrivent dans vingt minutes.
- Keh.

L'homme au bout de la table, un américain aux cheveux frisés, retira son cigare de sa bouche et en jeta un grand nuage difforme. fronçant les sourcils, il développa.

[♫ It's OK ♪]

- Ces bâtards n'oseraient pas tirer dans le secteur neutre. On est une famille, Giscard. On déconne pas avec la famille, capito? S'ils se pointent trop près, tu sais quoi fai--
- TU ME TROUVES PAS FUKKKKKEEEEN ADORAAAAABLE!?

Cette discussion plutôt sérieuse, cependant, fut abruptement interrompue par une gamine bizarre aux longs cheveux roux et aux grosses lunettes, marchant sur la mallette en aluminium, pieds nus et sans pantalon, agitant dans sa main droite une canette de bierre, et collant son front à celui du "boss". Derrière elle se trouvait une jeune femme aux cheveux roses qui semblait quelque peu paniquée.

La naine piétinait les sachets en ricanant comme une tâche; forçant les autres membres de cette mafia clichée à se lever pour l'attraper.

- C'Quoi ton problème ptite conne!?
- BOB ROSS STP R8 MA BOOTEY AAAA
- Boss on fait quoi d'elle?
- ...
- Boss?
- ....Giscard...


Le contact du front de Nonoha contre celui du leader semblait avoir eut un certain effet... probablement pas une concussion crâniène si on prends en compte la différence de masse entre les deux individus. Non, l'effet semblait un peu plus étrange. L'américain tira sur le col de sa chemise et détourna le regard, comme une lycéenne de shojo.

- Les gars vous... vous comptez beaucoup pour moi, vous savez... la famille, tout ça... c'était juste une excuse au fond..
- ...Boss? vous allez bien? vous êtes bourré?

- AAYYYYY BBC TU VEUX SAVOIR POURQUOI J'AI PAS DE FROC!?
- Fermes ta gueule toi!! Hey! toi, avec les ch'veux de barbe-à-papa, récupère ta pétasse de frangine!
- Giscard.... arrête de regarder d'autres femmes
- Eh?!


Sous les yeux ébahis de ses hommes, le boss de la mafia déchira son costume d'un simple mouvement de bras, piétinant la table en dévoilant sa magnifique musculature huilée et brillante. Ses cheveux ondulés volant dans le vent, gracieusement, telle une statue grèque à qui on aurait donné la vie. Montrant fièrement ses biceps, il s'exclama.

- GISCARD, EMBRASSE-MOI!
- BOSS WHAT THE FUCK----

- PFFFF BOUAHAAHAHAHA

Le petit androgyne explosant de rire après cette soudaine déclaration fougueuse; il ne semblait pas considérer la situation dans laquelle il se trouvait, ni l'horreur marchante qu'il représentait. Son don, une fois de plus, semblait avoir décidé de frapper la chaîne d'événements naturels. Les mafieux avaient été tellement surpris qu'il était impossible pour eux maintenant de passer inaperçu au milieu de la discothèque - toute l'attention était concentrée vers ces étranges personnages. Le petit roux se jetant sur un autre membre de la mafia, tapotant sur le bout de son nez avec son indexe.

- Tu vas juste le laisser te voler ton senpai!? tu vas rester là sans rien dire, Cornello !?
- Qu'est-ce que t'as fait à notre boss sal-----
- BOSS POURQUOI GISCARD ET PAS MOI!!!


Un retournement de situation incroyable se produisit, alors qu'une arme à feu fut pointée sur le crâne du culturiste nu en exhibition. Un autre membre de la mafia semblait avoir cédé à la pression et se devait de déclarer ses sentiments. Les joues rouges et les larmes aux yeux, cette déclaration ne fut pas seule - une véritable chaîne de flingues pointés sur les tempes des uns des autres s'en suivit, créant le Mexican Standoff le plus homoérotique que la planète n'ai jamais connu. Une tension sexuelle générée par l'atrocité du charisme de Barbara mêlé au don de Nonoha.

Ivre comme un chauffeur de taxi des années 70, Nonoha se mis à danser frénétiquement sur la table, la contamination de l'amour se propageant comme un virus à droite et à gauche. Des personnes sur la piste de dance commencèrent également à s'avouer leurs sentiments - parfois sans même se connaître...

mais à cette chaîne d'amour, se mêla une intense jalousie de la part de nombreux intervenants. Et bientôt, cette vague de "Je vous aime!!" se transforma en une déclaration de guerre. Une guerre non-violente et passive-aggressive se manifestant sous la forme de câlins déguisés en plaquages de rugbymen. Des tables détruites, des colonnes vertébrales pulvérisées; des coups de feu tirés au plafond avec une intense joie. Le DJ faisant sonner ses favorites playlists de sons romantiques.

Des bisous, des câlins, des hurlements de douleur, des coups de feu, plus de bisous, plus de hurlements de peur... Nonoha et Barbara dansaient au milieu du chaos; le trap imbibé par la magie de l'alcool ignorant complètement tout les morceaux de verre brisé, tissus en charpies et autres fluides alcoolisés au sol. Ce soldat en boxer était la beauty-queen de cette soirée et elle avait bien l'intention de ramener son roi au château.

à chaque seconde qui passait, la situation empirait - un feu s'était déclaré dans les toilettes, la police et les pompiers étaient sur le chemin du chaos. Les mafieux étaient assis dans un cercle près du feu, jetant le résultat de leur deals dans les flammes qui émanaient des toilettes.

- Hey, hey, cheveux-roses....

Le petit trap avait atteint le seuil d'alcoolémie où le temps commence à se ralentir. Les braises dans les airs et les gens tombant des cages d'escaliers ne servant qu'à embellir la scène; alors que ses doigts se serrèrent entre ceux de la parfumeuse. Ses yeux noirs comme le vide ne cessant de fixer les iris de la jeune femme.

- Aujourd'hui j'ai compris de nombreuses choses. à l'appole-store, dans les toilettes, sur le toît, et même ici... le pouvoir de l'amour est infini! hueeh---heheehe

Une poutre s'écrasant en arrière plan, les policiers se retrouvaient au devant du night-club avec l'air profondément confus; et la mafia rivale qui était arrivée en même temps qu'eux n'en était pas plus clair sur le sujet. Princesse pas-d'pantalon pencha la tête sur le côté avec un petit sourire angélique.

- Ye--- je vais pouvoir laisser tomber mon job de merde, je vais tout plaquer, je veux vivre avec toi et m'occuper de toi tout les jours et---eet---p'tain-- je t'aiiiiii-----!!!

[♫ Lost for a long long time ♪]

Quand soudain le temps repris son cours normalement. Les yeux de Nonoha étaient grands ouverts. Presque exorbités. "Deux minuscules boules noirâtres au milieu d'un océan de blanc" était la description la plus fidèle à son regard.

Une seule et unique seconde qui avait suffit à l'androgyne pour complètement se dégriser et reprendre une attache sur la réalité à laquelle il faisait face. Les flammes, les dégats, les blessés, les cris? nan! rien de tout ça. Bien que les arrestations procédaient et que les flammes commençaient à être éteintes par les pompiers secouristes; ce qui avait punché l'androgyne hors de sa zone de rêverie était tout simplement.....

- .....Oedipe.

Beaucoup de références à sa mère toute la journée; une manière d'être traité comme un enfant --- ce n'était pas qu'une façon de parler. La femme aux cheveux roses à qui il parlait n'était pas simplement attachée au sujet : elle l'incarnait. Impossible de voir sous l'angle de caméra que ce texte fournis; mais la femme avec laquelle il dansait, semblait être bien plus âgée qu'elle n'apparaissait précédemment.

Maintenant je vais vous introduire à une image familière : imaginez que vous jetez un bloc de métal-ardent dans une bassine d'eau d'antarctique, et vous aurez une métaphore similaire à la réaction naturelle qui arriva dans les boxers de Nonoha. Sa face figée, au même titre que son corps. Les deux "jeunes" "filles" furent escortés à l'extérieur par les pompiers.

---

Dans un parc à quelques mètres de la ville, se retrouvaient les deux partenaires-d'un-jour. L'une assise sur un banc et l'autre sur un cheval-à-bascule avec une cigarette dans la bouche et des yeux exorbités. Inutile de dire que les deux semblaient quelque peu moroses. L'une quelque peu triste et l'autre plutôt....... incapable de croire à quoi que ce soit sur cette planète pleine de mensonges. Mais cette soudaine réalisation - ou plutôt l'arrêt brusque de son affection amoureuse - ramena Nonoha à ses esprits, et plus particulièrement à son âge mental réel. Un jeune homme bien plus sage que son apparence et ses stupides actions le laissent penser. Il se pencha légèrement en arrière, ses yeux faisant face au ciel étoilé.

la jeune femme aux cheveux roses n'avaient perdu sa fausse apparence que pour quelques minutes, et Nonoha était probablement la seule personne à l'avoir vu dans un tel état depuis bien des années. Mais pour des raisons entièrement différentes, il pouvais compatir. car parfois....

- ....Le passé est difficile à laisser partir, j'imagine.

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MessageSujet: Re: Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha Keep Buyin'! || Barbara & Nonoha EmptyJeu 7 Déc - 23:16

Une journée bien remplie. Les derniers rayons du soleil quittaient le parc déserté par les bambins frileux. Seuls deux nouveaux occupants profitaient des derniers instants de leurs première rencontre. Les présentations auront été brève, pourtant cet enfant avait plus vu de la poupée que nombre de ses amants. Il aura été le seul, la jeune femme est prompte à remettre son masque. Mais les yeux noirs du petit être ne laissait aucun doute sur ce qu’ils avaient vu lorsque le latex s’est entrebâillé.

Ce n’était pas la première fois que son visage était exposé ; mais cette fois elle ne comptais pas tuer le spectateur. Plus surprenant, elle n’avait pas non plus envie de le prendre sauvagement sous le toboggan. Le genre de personne inutile auquel elle ne porte même pas attention habituellement, mais pas cette fois. Il restait un bout d’heure avant que ses colocataires ne s’inquiètent, alors la vieille fille décida de les passer auprès de son… de cette personne. Ce type de relations a un nom, je crois.

"On est quoi du coup ?"

Le vocaloïde lâchât son banc pour s’approcher de Nonoha. Elle jeta son dévolu sur un petit camion a bascule rouge. Après quelques instants d’hésitation, elle imita ce cadet qui était peut-être plus vieux qu’elle. Ses pieds poussèrent doucement le sol, et elle se laissa lentement aller aux côtés de sa nouvelle connaissance.

"On est un peu comme des amis maintenant."

Non Barbara, ça c’est si tu le revois.
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