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| ORIGIN STORY | Ghost Puncher

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Nero H. Frankenstein
Nero H. Frankenstein
❝ LOCALISATION : Patchwork Agency / Dortoirs
❝ PT. EXPERIENCE : 80
Fantastique


: B

MessageSujet: | ORIGIN STORY | Ghost Puncher | ORIGIN STORY | Ghost Puncher EmptySam 22 Sep - 21:19


| ORIGIN STORY | Ghost Puncher QMOWYSF

| ♪ Punched Back To Life ♪ |

Il y a peu de différences entre la cloche d'une église et celle d'un ring de boxe. Des hommes meurtris entrent dans un endroit où ils vont affronter leurs démons. Par prière ou par lutte ; Par foi ou par sueur. Lorsque le monstre qui sommeille dans le cœur d'un homme est mis à nu devant ses frères et sœurs, chaque péché est équivalent. Tous blâment faiblesse. Car il n'a pas assez cru, en le créateur, ou en l'être. Et éventuellement ; lorsque le bronze est frappé par trois fois ; tout le monde quitte la messe. L'un des vainqueurs est couronné et couvert d'or ; l'autre s'en sort édifié. Mais aucun des deux ne trouve réellement le bonheur qu'il était venu chercher – car sa poursuite ne peut être achevée par une ceinture ou des mots confortant.

L'homme est constamment en train de lutter contre quelque chose qui le dévore de l'intérieur.

Compton n'a jamais été un secteur facile dans lequel grandir. Le taux de criminalité étant absurdement haut ; il était difficile pour la jeunesse de ne pas céder aux opportunités faciles d'amasser de quoi servir les besoins de leur famille, ou leur propre vanité. Partout où le regard se pose ; on peut voir des visages pleins de malices. Des hommes et adolescents qui paradent d'un côté  à un autre de la ville dans des pick-up trucks pleins de sac-à-dos au contenu douteux. Les femmes qui arpentent les rues, disparaissent les unes après les autres. Celles qui restent, n'ont visiblement toute leur tête, et proposent des services qui ne peuvent qu'être qualifiés d'immoraux.

Et quand tout ce que l'horizon peut vous montrer est terne et couvert de poussière ; un esprit innocent ne peut que regarder vers le ciel pour s'émerveiller. La couleur existe, quelque part. Elle peut être saisie, et peut proliférer. Mais dans cet enfer de vanité, jamais elle ne pourra survivre sans un coup de pouce.

Le petit garçon aux cheveux noirs ébouriffés pensait de cette manière, debout au dessus d'une carcasse de voiture calcinée. Ses vêtements étaient déchirés et crasseux ; sa peau couverte d'ecchymoses et d'égratignures. Ses jointures suintaient encore quelques gouttes de sang qui appartenaient très certainement aux autres enfants qui se trouvaient étalés derrière-lui. Il avait déjà arrêté de leur payer attention. Il savait mieux qu'eux, que ces querelles entre frères et sœurs n'avaient aucune valeur dans l'immensité de la quête qu'il allait mener. La vie elle même ; La poursuite de cette lumière qui brille le plus fort avant qu'elle ne s'éteigne. La croix religieuse servait de pendule entre ses doigts ; scintillant à la caresses des rayons du crépuscule. Les yeux du petit garçon observaient l'ombre de la croix avec détermination.

- Qui envie mais n'agis pas ; propages la malice.

Un beau parleur ; peut-être. Il n'était pas aussi courageux qu'il aurait aimé l'être. Mais dessiner cette image dans sa tête lui permettait de rêver à un nouveau lendemain. Car ce soir, le cycle se répéteras à nouveau. Le péché corrompra son géniteur, qui jugera approprié de lui apprendre une leçon avec n'importe quel objet à proximité. Sa mère se contentera de regarder et pleurer silencieusement en priant que quelqu'un vienne stopper cette folie. Cette chanson, il la connaît plus que bien. C'est une comptine affreuse qui semble le bousculer vers le mal à chaque nouvelle note. Il ferme ses doigts autour du pendentif ; le serrant au creux de sa main ; là où les ruisselets de sang sur ses jointures ne peuvent souiller le symbole d'argent. Comme ça ; il deviendra aussi la pureté contenue dans la souffrance. Il brillera à nouveau lorsque les couleurs de l'horizon l'illuminerons. Et à son tour, il pardonnera ceux qui lui ont fait tort.

En il supporta bien des nuits encore. Cette balade démoniaque, épreuve de sa croyance ; le poussait un peu plus loin dans les bras de la démence. Coups après coups. Ses blessures, témoignaient de sa foi. Car pas une seule fois il ne s'était laissé pleurer devant les obstacles que la vie lui tendaient. Peu importe à quel point ils peuvent être cruels, et peu importe combien il doit perdre pour être fidèle à son serrement. Il ne faiblira pas. Car s'il ne le fait pas, qui tendra l'autre joue ?

Cependant... les quatre années qui suivirent son entrée au collège, marquèrent un tournant drastiquement différent pour le jeune homme. Il fut bien plus souvent confronté à briser son silence afin de se défendre. Quand les mots ne suffisaient plus ; il en venait aux poings. Mais ne pas toujours être triomphant, faisait partie de l'apprentissage ; Et jamais un coup de ses frères et sœurs ne serait plus blessant qu'un poing de son père.

...C'est ce qu'il pensait, mais il n'en était rien. Il n'avait simplement pas réalisé que son vœux de ne pas se défendre contre sa propre famille, était en soi la graine de haine qui avait silencieusement poussé dans le coin de sa tête. Et aucun homme n'est parfait ; peu importe à quel point ils désirent imiter une personne qui les fascine. C'était ici que la route de moralité qui liait l'adolescent à son idole, allait finalement se tracer.

Car un soir, ce fut l'épreuve de trop . Quand ni mots ni brutalisation ne semblaient suffire pour calmer l’agressivité de la figure paternelle de la famille ; Celui-ci décida de céder à ses impulsions colériques sur la seule personne qui aurait pu sauver son enfant depuis le début – la mère. Coups après coups, l'adolescent dût observer, et compris une chose importante.

- …

Ce n'était pas à propos de qui était capable de pardonner, ou qui était capable de tolérer les défauts d'autrui. Parfois, les hommes naissent avec un cœur corrompu, et refusent entièrement d'écouter les voies de la paix. Cette graine qu'il avait laissé grandir inconsciemment, était devenu un jardin... ou plutôt une forêt. Une forêt dont les arbres étaient munis d'un feuillages si épais ; que la lumière du crépuscule ne pouvait être aperçue. Et couvert dans les spores de l'orgueil.. l'homme se sépara de l'idole. Leurs regards se croisèrent, alors que l'adolescent se relevait de derrière la table, couvert de marques de ceintures. Ses yeux étaient emplis de cette même noirceur qui avait toujours habité les iris révulsées de son père. Juste pour une fois ; juste pour une seule occasion.. Il voulait faire le mal, pour faire le bien.

Ça avait commencé avec un premier coup de poing. La sensation était entièrement différente de celle qu'il ressentait quand il se défendait contre des camarades de classe, ou des adultes suspects. Ce n'était pas un act à but de délayer l'inévitable.... c'était une ivresse naissante ; le début d'une addiction. L'éclat dans ses yeux – c'était la lumière qui avait illuminé le crucifix au milieu de la ville polluée. Sentir le sang de son bourreau parcourir ses phalanges ; était indescriptible. Voir son visage se rétracter sous l'impact ; le faisait frissonner.

L'homme bascula en arrière sous le poids du coup, s'écrasant contre l'évier de la cuisine. Choqué, il n'avait pas l'air de comprendre ce qu'il venait de se passer... et en rétrospective, il ne l'aura jamais réellement su. La raison en étant qu'à partir de cet instant – l'instant précis où la flamme de la rédemption avait mis feu à cette forêt terne... Ghost Puncher était né.

Ce fut un véritable massacre. Chaque nouvelle tentative de l'homme pour attraper un bol d'air, était coupé court par un nouveau coup de poing. Chaque chute était agrémentée d'une explosion de paroles de la part du croyant. Aucune insulte.. seulement des citations. Comme s'il était possédé par ses idéaux. Ses veines, à l'arrière de ses poings ; formaient un symbole qu'il favorisait. Ces poings n'étaient pas fait pour prier.. mais pour propager la justice en laquelle il voulait croire depuis si longtemps.

Et ces poings demandaient le sang de pêcheurs. Alors cette forêt continua à brûler de manière infernale, jusqu'à ce que le crépuscule ne fasse place à la nuit.

Les ruisseaux de sangs avaient fait place à une neige cramoisie, et du gel écarlate. Dans la nuit noire ; les lumières qui brillaient désormais étaient d'un bleu et d'un rouge artificiel. La maison était entourée de voitures de police. Le grabuge était devenu trop apparent – la suite du règlement de compte ayant pris place dans la cour avant de la maison. Le gazon était peinturluré des fluides vitaux du pêcheur. Mais une différence importante changeait la signification de cet instant. Les armes n'étaient pas pointées sur le pêcheur, mais sur le prêcheur. L'adolescent se tenait debout, vainqueur. Mais son père était allongé sur le sol ; sa nuque brisée en milles morceaux.

Un meurtre. Beaucoup de cris et de pleurs. Des instructions pleines d'animosité et de méfiance. Treize armes à feu chargées et prêtes à tirer au moindre mouvement suspect. Ça ne faisait que depuis quelques secondes que le dernier coup avait été délivré... et pourtant , le jeune homme ne pouvait pas se retirer l'image, ni le sentiment de la tête. Il était figé dans l'instant. Celui où son poing s'était écrasé contre le menton de son père ; le propulsant vers les cieux. Ses dents s'étaient écrasées les unes contre les autres, comme des blocs de sucre dans un compacteur. Et contre la nuque qu'il avait brisé... la croix sur le dos de la main du jeune homme brillait de milles feux.

La situation présente n'annonçait rien de bon. Personne n'osait approcher le jeune homme, et il ne semblait pas non-plus entendre les instructions de la police. « Sur tes genoux » … tout sonnait comme les applaudissements d'une foule en délire. Mais là où il s'attendait à entendre les démons de l'enfer applaudir son act de violence.. il n'entendit que les félicitations de chérubins. Il avait tué, et pourtant.. il ne sentait aucune culpabilité. Une délivrance ; comme avoir accomplis un devoir qui aurait du être rendu depuis bien longtemps.

- SUR TES GENOUX , LES MAINS DERRIERE LA TÊTE !!

Les applaudissements avaient cessé. Il pris une grande inspiration et se ressaisis, les mains en l'air ; il se laissa doucement tomber sur les genoux. Yeux fermés et l'air satisfait ; il avait accomplis sa mission. Il n'avait plus rien à craindre. Il était prêt à accepter la punition qui est donnée par l'homme, pour avoir enfreins les règles.

Ou en tout cas.. il pensait.

- eFPEsffFE DFE FFFEF---

Le corps au cou détruit, venait de convulser. Sous les yeux effrayés des spectateurs ; ceux-ci observèrent le vieil homme souffrir de spasmes violents sur le sol. Il y eut rapidement des hurlements stridents. L'équipe médicale dépoloyée sur les lieux ne savait pas si avancer ou attendre les ordres de la police serait prioritaire dans ce cas là. Il faut dire qu'ils étaient sous le choc – un homme dont la tête ne tenait même pas droite, était en train de reprendre vie sous leurs yeux. L'adolescent et sa mère étaient horrifiés. Comme si un démon venait de posséder le corps de celui qui exécutait les ordres du malin depuis le début. Et pourtant, personne sur la scène ne pouvait le nier : l'homme tentait de retrouver sa balance entre ses spasmes, criant des insanités entre quelques gerbes de sang. Ses doigts martelaient le sol alors qu'il tentait de se tenir debout.. et il le fit. En réalité, il commença même à courir. Il s'était jeté vers une voiture de police à toute vitesse ; manquant de trébucher. Il se mis immédiatement à lancer son bras vers le bras armé du policier et profita de l'instant de surprise pour se saisir de l'arme à feu. Un homme « ressuscité » et animé par la haine... Le temps que qui que ce soit ne se ressaisisse de l'absurdité de cette scène ; l'homme avait déjà pressé la détente par accident, blessant le policier et se saisissant de l'arme à feu. Il pivota alors violemment, manquant à nouveau de s'écraser sur le sol ; hurlant des syllabes ressemblantes au nom de celui qui venait ; pour sûr, de prendre sa vie quelques minutes auparavant. Mais avant qu'il ne puisse réajuster sa visée, ou ne serais-ce que presser la détente à nouveau... il fut criblé de balles, sa tête à nouveau étalée là où ses blessures avaient peinturluré le gazon.

Ce jour là... personne ne sut exactement ce qu'il s'était passé. La vidéo de surveillance de la voiture de patrouille montrait clairement la scène. Bien que la légitime défense avait été approuvée ; l'adolescent dût quand même servir une peine. Mais ce qui pesait réellement dans l'esprit des enquêteurs ; semblait être redirigé vers son père plutôt que lui. Un jeune qui bat son père à mort est un événement triste, mais croyable. Ce qui l'était bien moins, en revanche, était de voir un homme cliniquement mort, se relever de nulle-part pour une dernière tentative de violence. N'importe quel spécialiste ayant été consulté pour vérifier la vidéo s'accordèrent sur un point – même le plus chanceux des hommes n'aurait pas pu fonctionner de manière si impulsive après avoir eut sa nuque pulvérisée. C'était un cas de « zombie »... ou tout simplement une invasion satanique.

Jude Parker ; A.K;A « Ghost Puncher », servit une sentence mineure pour homicide involontaire, avec réduction de peine pour légitime défense. Après sa peine servie, Jude quitta Compton avec sa mère afin de s'éloigner de ces sombres jours passés là-bas. Mais Jude avait d'autres plans en tête.. ; il comptait réaliser quelque chose qu'aucun autre homme ne pourrait réaliser. Il voulait sentir à nouveau ce sentiment de délivrance. Celui de punir quelqu'un qui n'aurait jamais du voir la lumière du jour. Il voulait donner cette même délivrance à ceux qui n'ont jamais pu savourer cette chance de finalement prendre revanche sur leurs bourreaux partis trop tôt.

Jude devint pasteur d'une église protestante en 2007, et inventa un alter-ego figurant dans une ligue de boxe américaine, sous le nom de « Ghost Puncher ».
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