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Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi)

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Barbara Crumble
Barbara Crumble
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MessageSujet: Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) EmptySam 27 Jan - 1:20

Le jeu du chat et du lapin

C'est dans une grande maison d'un joli quartier que se prépare notre protagoniste. Ses deux amies viennent de partir ; elles enseignent à la Heroe's Sup ! Barbara, en temps normal, à un travail plus modeste. Mais, à circonstances exceptionnelles, congé exceptionnel. Son employeur lui a permis de rester chez elle tant qu'elle ne sera pas prête à sortir, et jusque-là, c'est ce qu'elle a fait.

Recluse dans cette grande demeure, la femme au cheveux vif a repris calmement sa vie. Le monde extérieur l'avait suffisamment fait souffrir ; elle ne comptait pas sortir sans une bonne raison. C'est la professeur de maîtrise de pouvoir qui la lui donna : autour d'un repas préparé dans l'après-midi, elle évoqua le don d'un supérieur. Un homme qui pouvait "annuler à peu près n'importe quoi."

C'est rentré par une oreille, et c'est resté bien ancré sous cette chevelure rose. Il y avait bien longtemps que Barbara avait renoncé à chercher un remède ; ce philtre d'amour qui régit sa vie, elle l'avait accepté. Mais, s'il peut annuler les dons, cet homme peut il annuler les effets secondaires ? Tout cela n'était que spéculation, mais quand on touche au surnaturel, peu de choses restent impossible.

Il y avait une petite chance pour que Barbara, enfin, redevienne "normale". Voilà une raison plus que suffisante pour remettre ses traumatismes au placard.

Alors, emboîtant le pas des deux fonctionnaires, la dame en rose quitta sa convalescence. Aujourd'hui, l'école accueillerait une visiteuse. Du suicide pour notre serial loveuse : un lieu peuplé de jeunes prodiges. C'est pourquoi elle ne restera pas longtemps, juste assez pour glaner quelques informations. Celles de ses amies furent pour le mois évasives ; tout ce qu'elle savait, c'était qu'il était vice directeur.

Le corps de rêve ayant été détruit, Barbara en porte aujourd'hui une nouvelle version. Elle se fera une nouvelle combinaison civile à l'occasion, mais ce qu'elle s'est créé en premier est bien plus intéressant. Sous cette fausse peau, la chercheuse en herbe a caché quelques outils qui seront bien utiles dans son infiltration ; rien qu'on ne puisse se faire livrer avec de bons contacte. Il s'appelle le corps d'infiltration.

Sa chevelure trop reconnaissable était détachée pour tomber de façon presque anodine. La femme en rose comptait jouer la carte de la discrétion. Sa couleur pourrait sembler voyante, mais se fond parfaitement dans cet établissement de cas sociaux. Elle avait mis une chemise blanche, sobre et à peine décoletée ; et contre sa jupe pendait un sac avec le nécessaire pour jouer à l'élève modèle.

Nous y voilà ; l'école des héros dispose d'un vaste terrain. Une foule de camera y est répartie, d'une façon plutôt inégale toutefois. Il y avait un angle du jardin en particulier qui n'était couvert que par une seule caméra. L'on aura surement pensé qu'une invasion par la cour serait repéré a l’œil nu.

Deux ongles roses appuient sur l'avant bras ; le poignet pointant vers cette caméra, Barbara active sa contre mesure éléctronique. Un bip plus tard la jeune femme s'avance vers le muret. Il doit bien faire deux metres, rien qui ne puisse stopper mademoiselle Crumble.

La main plaqué contre sa poitrine, Barbara tentait de reprendre son calme. Un rapide coup d'œil de montra aucun témoin. À partir de maintenant, personne ne savait d'où elle venait. Pour cet écran qui se rallume, elle était juste une élève lambda qui visitait le jardin de son école.  

C'était comme une seconde nature qui lui avait bien manquée. Puisqu'il est inutile de ne pas être vu quand on n'est pas remarqué, on peut marcher n'importe où tant qu'on le fait avec conviction. Ses yeux traînaient sur le bâtiment comme s'il lui appartenait tout entier ; mais derrière son visage impassible, son esprit tentais d'assimiler chaque semblant information.

Les élève affluaient vers l'intérieur. L'heure des cours approchait. L'intrue se mêla à la foule, et s'enfonça dans les couloirs. Après quelques minutes à marcher, elle fut seule à ne pas être en classe.

Son premier réflexe fut de chercher les toilettes, le prétexte ultime. Après de rapides repérages, elle pourrait circuler d'un point d'eau à l'autre, prétextant toujours un besoin pressant. Après tout, quel espèce de paranoïaque interdirait à un élève d'aller au petit coin, juste parceque sa tête ne lui revient pas ?

Dès qu'elle eut une idée à peu près précise de la configuration des lieux, la jeune femme rejoint un trône pour y attendre la récréation. Il serait dommage qu'un surveillant remarque ses allées et venues.

Profitant de cette accalmie pour faire le point, Barbara savait que ce grand annulateur était de la direction. Il fallait donc centrer ses recherches sur l'administration. Trouver son bureau ne sera pas bien dur ; il suffis de demander son chemin. Le risque étant de tomber nez à nez trop tôt avec l'intéressé.

Sonna enfin l'heure de la pause. Le retour de la foule dans les couloirs déserts permit à Barbara de quitter sa cachette. Tous ces jeunes gens avaient sûrement des histoires et des pouvoirs, mais seul comptais l'homme salvateur. Tous ces élèves à côté n'étaient que des mines d'information ; la demoiselle en choisis une au hasard.

"hey hey, heu, désolé de te déranger, je trouve pas l'administratiooon.
- oh, heu, oui bien sûr. C'est par là
- merciii."

Ce n'était pas bien dur. La demoiselle dépasse quelques portes entrouverte, et pénètre une zone moins peuplé. Des bureaux, alignés, avec quelques grattes papier. Sortant de son sac à main un dossier à l'air important, elle avance d'un air plus hésitant, d'un pas qui disait "désolé de vous déranger, je ne fais que passer." Lorgnant sur les étiquettes, jusqu'à trouver la porte du vice directeur.

"Je peux faire quelque chose pour vous ?"

Quelqu'un interpelle la fouineuse. Un homme, plutôt jeune, pas bien beau, certainement pas sa cible. Il n'a pas compris qu'elle avait une très bonne excuse pour être ici. La jeune fille prit ses papiers bien en évidence, pour demander ; poser des questions avant que l'autre ne le fasse.

"Oh, merciii, c'est la première fois que je viens par là. Vous savez où se trouve la photocopieuse ?
- la ... ? Il faut aller à la bibliothèque, vous voyez qui est Lyssa ?
- Aaah, bien suuur. J'y vais, désolé.
...
- et, heu, en partant d'ici, c'est quoi le plus court pour y aller ?
- bordel mais t'es jamais allé à la bibliothèque ?"

Non Sherlock. Il s'y croit un peu trop celui-là, elle a bien fait de ne pas prendre une direction au hasard. Il se douterait presque de quelque chose.

"Bah, j'ai internet sur mon téléphone, alooors..."

Excellente répartie, Barbara dut retenir son fier sourire. Le monsieur aussi la retenait ; il était temps de partir. C'est le genre de psycho-rigide qui s'inquiète pour un rien ; et s'il commençait à rapporter sa présence, et si quelqu'un avait remarqué la brève coupure sur les vidéo de surveillance ? Le risque devenait trop grand.

La chercheuse s'apprêtait à rentrer bredouille. Cette cause n'en valait pas les risques, et elle avait déjà grillé son joker. Mais, alors qu'elle jetait un dernier coup d'œil, elle vit La porte s'ouvrir.

En sortit un homme, plutôt grand, presque beau. Il était atypique, avec ses longs cheveux blancs et pourtant l'air pas trop vieux. Le genre de profil qui surprendrait dans un autre établissement. Il venait de quitter son bureau.

S'arrêtant au premier croisement, Barbara fit mine de regarder son téléphone. L'autre paranoïaque retournait vaquer, et le bel homme s'éloignait. Les prochains mouvements seraient osés.

Dès que la zone fut libres, la fouine s'engouffra dans l'ouverture. Quelques pas de loup, et devant la porte, elle l'ouvrir sans aucun bruit.

L'ombre rose referma derrière elle la porte avec tout la vitesse qu'accorde le silence. Un très léger cliquetis résonna, signe qu'elle manquait d'exercice. Mais elle y était.

La voilà dans le bureau du sous-directeur. Qu'allait-elle faire ? Il eut été intelligent d'y réfléchir avant.

ft. Kyoshi Tsukito


Dernière édition par Barbara Crumble le Jeu 15 Fév - 21:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) EmptySam 27 Jan - 13:16



■ SPOILER ALERT! - INTERVENTION PNJ ♥ ■

Kathy entra dans le bureau du directeur adjoint après deux brefs coups frappés à la porte.

« - Monsieur, nous avons un problème de sécurité. Le système de l’angle est s’est arrêter pendant deux minutes. Il y a probablement un intrus dans l’établissement. Que souhaitez-vous que nous fassions ? »

Quelques instants plus tard, après avoir entendu ses instructions, la secrétaire ressortait du bureau.
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Kiyoshi Tsukito
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) EmptySam 17 Fév - 17:20

La nuit sera longue...
Ma pause thé est interrompue ! AAAAH ! Je vais frapper quelque chose.

J’étais tranquillement dans mon bureau, à observer mes différentes collections. Ce moment de calme est essentiel pour moi, c’est un instant dont je ne peux me passer, et là, on me demande de m’en passer… Voilà que la secrétaire vient me déranger pendant ma pause sacrée… Aucune excuse. Un intrus vient de s’introduire, et alors ? Tout le monde sait qu’on ne me dérange pas pendant mon thé.

« Un fauteur de troubles dans la Sup, hein ? Lancez les patrouilles de surveillants. Patrouillez le périmètre autour de l’académie… Je me joins aux recherches… personnellement. Ne lancez pas d’alerte pour le moment, si cela se trouve, ce n’est qu’une panne, et l’on ne peut se permettre de lancer une panique. »

J’ai une grosse envie de m’attaquer à quelque chose. Je ne sais pas ce qui vient de déranger Yumigami, mais on ne dérange pas un dieu pour de pareilles broutilles… Je me dirige vers le jardin de l’école, voir ce qui a pu éteindre la caméra.

Pendant le trajet vers les jardins, un élève m’aborde.

« Monsieur Tsukito, j’ai un problème avec mes notes, je pense qu’elles sont injustes et que- »

« … »

« J….je prendrais rendez-vous avec la secrétaire… »

Quelques minutes me suffirent pour atteindre le lieu de la supposée effraction. Absolument rien. La caméra fonctionne, il n’y a absolument aucune raison de m’importuner de la sorte… A moins que…

Qu’est-ce ? Un morceau de tissu rose, accroché à un morceau du mur. Ce n’est peut-être rien, mais c’est tout de même suffisant pour que je sois sur mes gardes. Je sors mon téléphone et contacte la secrétaire. Je lui fais part de mes découvertes. Un tissu rose n’est pas là pour se cacher, mais pour passer inaperçu, tous les surveillants devront faire attention aux personnes habillées en rose, mais ce n’est pas une preuve suffisante pour qu’il y a un intrus.

Je rentre tranquillement dans mon bureau, il n’y a pas grand-chose à faire de plus. Les surveillants patrouillent, et les gens en rose sont interrogés. Tout va bien.



NON ! TOUT NE VA PAS BIEN ! JE VAIS ARRACHER LA TÊTE A UN TRUC !

JE PRENDS LE MOCHI SUR MON BUREAU ET JE L’ARRACHE EN DIZAINES DE MORCEAUX !!! j’avale tout.

… Pourquoi un de mes mochis est sorti du frigo ? Je range toujours mon matériel de pause thé… quelqu’un est passé après moi ? Je regarde dans le frigo, et effectivement il en manque deux, celui que je viens de manger… et un autre… quelqu’un est passé après moi. Notre intrus est là pour trouver quelque chose, un dossier confidentiel ? Quelque chose pour me discréditer ? Aucun membre de l’administration ne s’est plaint d’une effraction similaire… Il est probablement là pour moi.

Tss… Je m’installe dans mon bureau pour terminer ma pause thé, le temps de me calmer… Du thé froid. Je ne vais pas tenir la journée sans craquer au moins une fois.

Certaines légendes japonaises racontent que plus le cœur d’une personne est serein, moins le thé possède d’amertume. Ce thé est horrible, amer, un chien n’en voudrait pas… je termine mon thé les yeux dans le vague, un regard noir pesant se baladant d’objet en objet.

« Monsieur ? »

… Quelqu’un mourra avant la fin de cette journée.

« Un surveillant dit avoir vu une fille en rose éviter le contact avec lui, au niveau des salles de la classes jeunesse, peut-être que c’est notre intrus, voulez-vous qu’on aille vérifier ? »

« Non, je vais y aller moi-même, quelque chose me dit que j’aurais plus de chances de l’avoir. Bloquez les sorties de l’école, renforcez les patrouilles, elle sortira d’ici avec des menottes aux poignets »

Ou elle ne ressortira pas du tout, cela dépendra de mon humeur.


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Barbara Crumble
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) EmptyMer 25 Avr - 13:51

Le jeu du chat et du lapin

Le fonctionnaire avait rejoint son bureau, vide. Il n'y avait pas ombre qui ne fut celle du lapin japonais, ni sous les meubles, ni dans le frigo. Comme si celle qui avait sorti cette boule de riz s'était volatilisée. Kyoshi eut tôt fait d'avaler la question, avec un thé et une grande dose de mauvaise foi.

Le temps était clair au-dehors, et la déesse du soleil s'offrait généreusement au bureau par une fenêtre encore entrouverte. Sur le tranchant de son rebord, patients et frétillants, étaient alignés une dizaine de doigts, au bout desquels pendait une jolie madame qui, de toute évidence, a surestimé ses capacités de gymnastique. Et à mesure que se vidait la tasse de l'autochtone, la surface de plâtre sortant du mur semblait s'aiguiser sous les mains de Barbara. Si bien que quand enfin la secrétaire eut fini son rapport, l'intruse avait envisagé très sérieusement d'accepter le grand saut. 

Retenant fébrilement son regard de tomber dans la cours où, d'ici quelques secondes, quelqu'un l'aurait repéré ; l'ombre rose prit, dans une grande inspiration, le temps de réfléchir. Ce grossier personnage qu'on nomme Barbara était dans une bien fâcheuse situation ; elle, n'avait aucune chance de quitter l'établissement. Les mains liées, même la position latérale de sécurité lui était refusé. Sa seule option étant la fuite, il fallait la faire en avant. 

Poussant d'un grand coup de pied le désespoir qui dépassait du mur, l'accrobrate en herbe remonta la pente. Après un unique bond, la jeune femme put de dresser fièrement dans l'ouverture, de quelques centimètres plus grande qu'elle. Son ombre vint se dessiner devant le propriétaire des lieux qui n'avait en aucun cas prévu ce genre d'entrée en scène. 

Posant ses doigts rosés sur la vitre, l'ombre put pénétrer plus avant dans la pièce. L'occasion pour elle de réaliser comme son escarpade l'avait vidé jusqu'à ses dernières forces. Rangeant ses mains sous son pantalon pour dissimuler leurs tremblements ; l'heure était venue, pour ce nouveau personnage, de dire quelque chose d'intelligent. 

"Inspection académique. Que personne ne bouge."

...Bon, pour l'intelligence, on repassera. Encore que, sur un bon jet de charisme, ça peut passer. Visant le vingt naturel, la prétendue inspectrice rejoins le sofa pour continuer la confrontation à son aise. 

Car là où tout être doté de raison serait couvert de honte devant un si grossier mensonge, Barbara était soulagé. Cette identité, toute factice qu'elle était, restait infiniment préférable à la détraquée qui s'incarnait sous ces cheveux roses. Et son esprit se plia volontiers pour permettre à Barbara, l'envoyée académique, de naître. Soulageant son hôte de l'insupportable réalité de son identité.

"Nous avons supposé que ce contexte ... Extraordinaire... serait pour l'Université des héros l'occasion de se lâcher sur les normes. Je dois avouer que votre système de sécurité est plus que suffisant. Inutile de dire que, sans lui, j'aurais pu terminer mon inspection dans difficulté."

Puisque son explication ne tenait pas debout, il était crucial pour la menteuse de garder l'initiative dans la discussion. Le temps d'une inspection, elle a l'ascendant sur un petit directeur en second. 

Posant un regard réprobateur sur le désordre ambiant, la femme en rose reprit la parole pour sous entendre un chantage.

"En ce qui vous concerne, j'ai tout ce que je voulais savoir. Alooors pour faciliter ma visite, j'aimerais un peu de soutien. Je serais heureuse de ne pas mentionner... le rangement de votre bureau. Après tout, tant que le travail est fait et bien fait, j'en suis satisfaite."

L'intéressé n'eut malheureusement pas le temps de répondre. La porte s'ouvrit sur mademoiselle la secrétaire.

"Monsieur, des élèves dans la cours ont repéré... Oh !
-Bonjour madame."

Le sourire pincé aux lèvres, l'inspectrice de leva pour rejoindre le proviseur qui, avec un peu de chance, voudra la protéger. Les doigts posés sur les épaules de son preux fonctionnaire, elle ancra des pupilles dans celles de la nouvelle intruse. 

"Naaavré de vous intérompre, mais monsieur le vice directeur était déjà occupé. Voulez-vous vraiment le gêner ?"

Le coin des lèvres de la menteuse se soulevait sincèrement, tandis que son pouvoir commençait à agir. Par ce simple contacte visuel, l'ombre rose savait dérégler l'esprit humain. Cette secrétaire au regard froid n'eut bientôt plus en tête que le supérieur qu'elle méprisait sûrement auparavant. Troublée, difficile de prévoir ses réactions ; mais il ne tenait qu'à Tsukito de la faire sortir.

"Dites lui, s'il vous plaît. Je préfère votre compagnie à la sienne."

L'inspectrice éloigna alors son sourire rosé des oreilles ou elle sussurait à l'instant. Sa confiance en elle resterait totale tant que son étalon suivrai sa dictée.

ft. Kyoshi Tsukito
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Kiyoshi Tsukito
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi) EmptyMar 15 Mai - 16:20

Asseyons nous et parlons calmement...


Tiens donc, un oiseau est encore entré dans mon bureau, ça m’apprendra à ne pas fermer la fenêtre, à moins que ce ne soit une jeune femme ravissante qui vient littéralement d’entrer par ma fenêtre. La demoiselle se tient fièrement devant moi. J’arque un sourcil d’incrédulité : normalement c’est moi le type bizarre ! Elle me vole mon travail d’entrée en beauté, cette demoiselle !

Cette demoiselle est plutôt jeune en apparence, un petit visage de porcelaine -ou de mannequin post photoshop- sur lequel repose une longue tignasse rose, elle serait parfaitement mon style dans une situation moins tirée par les cheveux. Ses yeux trahissent un brin de folie que je repère souvent devant mon miroir, et ses mains, quant à elles, semblent recouvertes légèrement de poudre de plâtre, cela faisait un moment qu’elle m’espionnait… Notre intruse a finalement décidé de me rendre visite personnellement ? Voyons quelle justification elle va nous sortir pour être entrée dans une des écoles les plus dangereuse à infiltrer de la planète.

« Inspection académique. Que personne ne bouge. »

Heh.

L’inspection académique, évidemment.

Cette journée s’annonce plus amusante que prévue finalement.

« Bien sûr, je me demandais quand est-ce que vous viendriez, je pensais qu’ils avaient abandonné l’idée après le début de la quarantaine, mais on dirait qu’ils ont finalement envoyés quelqu’un, c’est une bonne chose. »

Après une discussion barbante sur le fait qu’elle faisait une inspection à l’écart des caméras, voilà que cette très chère secrétaire venait de pénétrer mon sanctuaire pour me prévenir de quelque chose, mais elle s’arrêta assez vite, voyant mon intéressante compagne.

« Naaaavrée de vous interrompre, mais monsieur le vice-directeur était occupé. Voulez-vous vraiment le gêner ? »

C’est à ce moment là que quelque chose d’assez amusant se produisit, la secrétaire commençait à rougir sur place sans réelle raison, et à respirer discrètement, je connaissais ce regard, celui de la confusion, du coup de foudre, du désirrrrrrrr… Mais je m’égare, la voilà d’un coup qu’une demoiselle qui était, au mieux, indifférente à mes charmes me fait un regard pareil… Hmmm…

« J-Je suis désolée si je vous dérange Monsieur Tsukito, j-je ne voulais pas… »

« Très chère, il s’agit d’une inspectrice nationale qui nous fait l’honneur de nous rendre visite, moi qui pensais qu’ils avaient abandonnés l’idée avec la quarantaine, voilà qui nous a surpris. »

« M-Mais enfin, nous n’avons pas... »

Je lui fis un petit sourire en coin, suivi d’un petit couinement incompréhensible de sa part… Mais je crois qu’elle a compris le message.

« Pouvez-vous nous laisser, il y a tant de chose à faire, et vous aussi d’ailleurs. »

« …Compris. »

La demoiselle ferma la porte, et fut presque à la limite de courir si je crois les bruits rapides de ses talons dans le couloir.

« Bien, revenons à nos lapins, un petit thé ? »

Je ne pris pas le temps d’attendre sa réponse, je commençais à faire bouillir de l’eau, pris quelques herbes bien précises dans mes tiroirs, de la camomille, de la fleur d'oranger, du tilleul, et une petite plante surnaturelle du Takama Ga Hara : le lit de Yumigami, ainsi que quelques petites garnitures, des marshmallows, et des sucres en dés.

« S’il y a une chose que je sais bien faire, madame, c’est le thé, et je sais aussi concocter un breuvage de qualité en fonction de la personne. Vous, vous avez l’air d’une amatrice de sucre, et autres douceurs. »

Mes doigts effritaient les herbes séchées dans l’eau, changeant de couleur pour un magnifique vert tirant sur le rouge, il faut croire que, selon ce thé, j’étais devenu beaucoup plus serein, il avait l’air qualitatif, contrairement au précédent.

Je posait le thé sur la table basse en face de laquelle se trouvait la charmante demoiselle, et je commençais à le remplir de sucres, un nombre bien précis pour la demoiselle.

« La vie n’est douce pour personne, c’est pour cela que tout le monde recherche des douceurs… Je sens que vous faites partie de ces personnes qui recherchent de la douceur dans ce monde. »

Je m’asseyais devant la demoiselle, toujours serein.

« Bien, maintenant, dites moi ce que vous faites vraiment ici, mademoiselle… Madame peut-être ? »


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Le jeu du chat et du lapin (ft. Kyoshi)

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