AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez|

Le réveil du Ziz [Solo Elizabeth]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Message
Elizabeth Cyrene
Elizabeth Cyrene
❝ LOCALISATION : Dans le lit de ma sœurette adorée
❝ PT. EXPERIENCE : 0
Mythologique


: C

MessageSujet: Le réveil du Ziz [Solo Elizabeth] Le réveil du Ziz [Solo Elizabeth] EmptyMer 6 Mar - 14:19

Une fois encore, je ne fut pas réveillée par la douce voix de ma soeur que j’affectionne tant. Par un ton froid qui tente difficilement de s’adoucir, à l’accent des temps ancien, inhérent au créatures immortelles comme nous. Ce n’est pas non plus le cri insupportable d’un réveil matinal, m'ordonna de me lever afin de travailler mes cours d’infirmière. Non, ce matin, c’est mon coeur qui m'arrache de mon sommeil léger et peu agréable. Je soupire, me redresse, et cherche à taton le contact rassurant et agréable de ma soeur, en vain. Je soupire bruyamment cette fois. Il est vrai qu’elle m’avait prévenue qu’elle serait absente aujourd’hui, mais il est aussi vrai que je ne serais jamais capable de m’adapter à un lit vide à mon réveil. Je respire longuement, essayant de me calmer, et de ne pas céder à un énervement matinal provoqué par un cauchemar sans pouvoir me blottir dans les bras de Lyssa. Je me glisse hors du lit, m’asseyant sur le bord, mes pieds nus venant se poser sur le tapis, me dépétrant difficilement de mes draps.

“Okay Google, je viens de me lever.”


“Il est 9:30 du matin. Dehors, il fait une température de 14 degrés. Dans l’après midi il fera 16 degrés. Le ciel est dégagé, et aucun vent n’est prévu durant la journée.”  

J’écoute à peine les quelques informations matinales, et m’éloigne rapidement de mon lit. Quand Lyssa est là, ce lit est un temple dédié à la douceur des dimanches matins, un lieu ou je peux profiter de sa présence, de sa chaleur, de son odeur. Lorsqu’elle est absente, ca me rends malheureuse. Et là, elle n’était pas rentrée de la soirée. J’étais inquiète, bien qu’elle m’ai prévenue en avance.
   Avant, la présence de Lyssa m’inspirait un sentiment de sécurité permanent, et son absence me faisait ressentir une vive crainte, provoquant des sanglots incontrôlés. Maintenant, c’est un peu différent. Les derniers événements m’ont fait prendre conscience que c’est mon comportement qui me rendait faible, et surtout ma soumission à la peur de ... à la peur. Depuis, je refuse de mettre Lyssa en danger, pas une nouvelle fois. Elle m’a été retirée pendant trop longtemps, si bien que maintenant, lorsqu’elle est absente, je ressens un besoin vital de la sentir dans mon entourage. Une envie incontrôlable, mêlant peur, colère et tristesse. Mais surtout, depuis nos retrouvailles, une question est au centre de mes journées.

“A quoi ressemble ma soeur ?”.

   J’avais trouvé ma zone de confort, et je me disais que si je ne voyais pas quelque chose, il ne pouvait pas me faire peur. Que plus jamais je n’aurais à affronter “son” regard si je restais aveugle. Mais depuis que j’ai perdu Lyssa, et qu’elle est de retour, j’ai compris que l’envie que j’avais de savoir à quoi elle ressemble était plus forte que celle de ne pas revoir mon frère. Chose à laquelle, je me prépare lentement, étant donné la promesse que j’ai faite à Lyssa à la sortie du tribunal, et que je compte tenir. Mais je veux récupérer mes yeux.
   Je me dirige vers le frigo, je l’ouvre et frissonne à cause de cette bouffée glaciale qui s’en échappe, trouve le lait, et le referme. J’effectue le même cheminement avec le placard, et récupère mes céréales. Céréales dont le principal argument de vente est la couleur, et bien que je ne puisse pas les voir, j’ai fait une vie à Lyssa pour qu’elle puisse mes les acheter. Je sais qu’elle n’apprécie pas vraiment faire les courses, mais moi, c’est un moment que j’adore. Je verse mon lait sur mes céréales dans un bol, et commence à dévorer mon petit déjeuner. Pendant que les bruits de mastications me coupent du monde extérieur, j’essaie de me concentrer sur ce que raconte la télévision. J’arrive à comprendre un mot, puis deux. Ce qui me fait arrêter instantanément de mâcher, la télévision parle du dôme. La voix qui parle est ferme, décidée mais également fatiguée. Je ne comprends pas tout, mais le coeur du message, lui, je le comprends. Le dôme à disparu. Cette cage qui m’empêchait de voler, cette câge qui m’empêchait d’explorer le monde. Disparue. Je comprends également que c’est grâce au chef du conseil que tout est rentré dans l’ordre.
   Je me lève brusquement, tapant mon genoux contre la table qui m’arrache un cri de douleur et je me dirige vers notre chambre.

“Euuuh, Okay google : “Des nouvelles sur le Dôme de Laurel ?”.


“La quarantaine de Laurel, aussi appelée “Dôme” à été retiré hier sous ordre du président du conseil provisoire et gouverneur de l’état éponyme.”

“Euuuuuh Okay google : Définit Eponyme ?”


“Eponyme, adjectif et nom masculin : Qui donne son nom à quelqu’un ou quelque chose.”


Le dôme à bien été retiré, Google à toujours raison. Je sens des fourmillements dans mon corps, comme si j’en perdais le contrôle. Ma respiration s’accélère. Je sens que j’ai envie de faire quelque chose de dangereux et irresponsable. Je m’impose de m'asseoir quelques secondes, afin de me calmer et de réfléchir à la situation.


“Okay Eli. Lyssa est absente, le dôme à été retiré, et tu as plus de 200 heures de recherche sur l’endroit potentiel ou sont retenus tes yeux. Tu sais plus ou moins ou ça se retrouve, et ça fait plusieurs semaines que tu ne penses qu’à ça, et que tu en rêve la nuit. C’est dangereux. Ca pourrait inquiéter Lyssa. Mais j’en ai envie, j’en ai besoin … Je n’ai plus envie d’attendre que Lyssa me prenne par la main.”

Je serre les dents face au surplus de signaux contradictoires qui se lancent dans ma petite tête. C’est agaçant mais aussi effrayant. Je me lève et me rassois plusieurs fois, tapotant sur la table de chevet de Lyssa. Tout est flou dans ma tête, et je sent un mal de tête arriver.

“Ca m’énerve de trop réfléchir !!!” dis-je dans un rugissement en balançant un coussin jusque dans la cuisine.

Au bout de quelques minutes à grogner contre moi même, je me lève une bonne fois pour toute, et part chercher mes vêtements. Un jean, des chaussures, un haut au dos nu, et même un soutien gorge. Ma main passe sur mon manteau, j’hésite, et le prends. Je prends un sac, me dirige vers la sortie, et sur le pas de la porte, je me stop.

“Okay google Dit à Lyssa que je part me promener, et que je n'emmène pas mon téléphone.”



Je ferme la porte, incertaine de ce que je m'apprête à faire. Et accourt à l'extérieur. Je décide de me rendre vers la forêt, histoire d’éviter tout problème. Je demande de l’aide sur le chemin. Un jeune homme sympathique m’accompagne et me guide à travers la ville. Au final, les gens sont très avenants à Laurel. On à discuté un peu sur le chemin, chose que je faisais rarement avant. J’avais certes la langue bien pendue, mais j’initiait rarement tout ça. Depuis, j’ai appris à m’ouvrir, et comprendre que le seul risque que je prenais, c’était d’accepter qu’on me fasse du mal.
   C’était un jeune homme qui visiblement, se dirigeait vers le commissariat proche de la forêt, pour son premier jour. Il m’expliquait que la concurrence avait été rude à cause de la recrudescence des candidats à Laurel. Qu’il faisait parti de ces gens qui étaient en admiration devant les forces de police, malgré l’importance des Jokers. De ceux qui enquêtent et risque leurs vie sans masque et sans super pouvoirs. Je ne pouvais pas le voir, mais sa voix était pleine d’admiration et de conviction. Il me posa des questions sur ce que moi je faisais, et je lui ai répondu que je travaillais pour travailler en tant qu’infirmière scolaire. Que tout était difficile, mais que j’allais bientôt récupérer l’usage de la vue grâce à la médecine. Que je travaille depuis plus de 10 mois sur mes cours, de manière quotidienne. Cet intéressant périple me fit presque oublier la raison de ma sortie, ou la violence de mon excitation.

   Il m’accompagna jusqu'à devant la forêt, et je le remercia profondément. Ses pas s’éloignent, puis s’arrêtent avant de revenir.

“Euuuh, si je le fais pas je pense que je vais m’en vouloir. C’est quoi ton numéro ?”

Mon visage s’est dirigé vers lui, la tête légèrement penchée, incapable de comprendre la raison profonde de cette question, et donc de l’origine de la gêne. Je lui ai donné, sans vraiment me poser de questions, avant de le saluer, et partir m’isoler à l’orée des bois.

J’ai posé mon sac sur le sol, y fourrant mon manteau, mes chaussures et mes chaussettes. Un frisson parcourut mon dos à cause de la fraîcheur et l’humidité de l’herbe. Je sors mon téléphone, demande à lancer une boussole sonore, insert mes écouteurs, me tourne vers l’angle parfait. Je prends une immense respiration et ressens une vive douleur dans mon dos. Il se brise, craque et se déchire. D’immense ailes sortent en même temps que j’essaie d’étouffer mon cri de douleur. Je sens mon sang couler le long de mon dos. Je tombe en avant et prends quelques minutes pour reprendre mon souffle. La souffrance s’estompe rapidement, alors je me hisse sur mes deux jambes et m’envole.

Je prends rapidement de la hauteur, afin de passer au dessus des nuages, et éviter que l’on me voit. Lyssa m’a déjà réprimandé à de nombreuses reprises à cause de cela, et je déteste être la source de sa mauvaise humeur. Une fois à bonne distance, je pars en direction de mon objectif.
Revenir en haut Aller en bas

Le réveil du Ziz [Solo Elizabeth]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroe's SUP :: Le reste du monde :: Les autres pays-
Partenaires
dabberblimp" Le réveil du Ziz [Solo Elizabeth] 50-50-2 5050

Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit