Sur la Terre sans d'autres raisons. »
« Grand-Frère ! »
La petite fille de sept ans tirait le T-shirt de son grand frère qui discutait avec 2 de ses amis. Grand-frère Hayden de 11 ans n’y prêta pas tout de suite attention. Puis la petite voix se fit entendre une seconde fois et il daigna y faire attention.
Alors elle se plaignit à lui, comme quoi on l’embêtait. Ce n’était pas la première fois, mais à chaque fois que sa sœur avait un souci avec quelqu’un, elle se tournait toujours vers lui. Et à chaque fois, cela se terminait en bagarre. Sauf qu'aujourd'hui, Hayden et les « petits » de sept ans firent un détour dans le bureau du directeur.
Il avait eut droit à un sermon de ce dernier et de ses parents ce jour-là. Mais le lendemain à l’école, les deux gamins dont sa sœur se plaignait firent un écart en les voyant arriver. C’était marrant comment la communication passait vite comme ça, avec les coups.
L’enfance d’Hayden n’avait pas été extraordinaire. Une vie normale pour une famille américaine avec assez d’argent pour vivre normalement mais pas trop pour avoir une villa et une super voiture du genre corvette. Hayden était un élève qui ne se faisait pas remarquer par ses notes, mais plutôt dans quelques petites bagarres pour quelque fois, trois fois rien.
A l’adolescence, l’âge bête comme on dit, celui ou on dit non à chaque fois que nos parents disent quelques choses, il avait commencé à s’affirmer plus. Plus tard, quand il rentrait tard, il prétextait que c’était pour l’école. Ce fut sa première réussite en mensonges. Bien sûr qu’il ne bossait pas, il traînait dans les rues avec ses potes et pas la peine d’expliquer plus. C’était Hayden, 17 ans.
Il rencontra sa femme à l’université, pendant qu’il étudiait la médecine, elle était plus dans la biologie. Ils avaient le même âge et commençaient tout les deux leurs études. Ils s’étaient parlés pour la première fois alors que lui s’était complètement perdu dans les dédales des couloirs.
Elle s’appelait Jessica, elle était belle avec sa longue chevelure châtain et ses yeux verts. Elle était un peu timide au départ, mais s’avérait vraiment dynamique après.
Hayden se spécialisa dans la génétique, et s’y intéressa à tel point qu’il semblait avoir trouvé sa nouvelle passion. Mais il était toujours en contact avec Jessica, ou plutôt, leur relation s’était tournée en relation amoureuse. Et puis il y avait Andrew, le meilleur ami d’Hayden depuis qu’il commençait les études.
Alors ils se marièrent, si jeunes, à 21 ans, malgré quelques protestations de leurs familles respectives. Jessica était déjà enceinte mais elle n’avait pas vue non plus que Hayden la trompait et pour couronner le tout, cette amante de 19 ans attendait elle aussi un enfant. Un accident d’une aventure d’un soir, un accident…
Puis, par un heureux (ou malheureux) hasard, les deux femmes devaient accoucher à quelques jours d’intervalle. Seulement, cela se passa mal pour Jessica et l’enfant était mort né mais de l’autre côté, la gamine de 19 ans, accoucha d’un garçon.
Par quelques belles paroles et des billets passant d’une main à une autre, les deux bébés furent échangés. Ainsi, Oliver intégra la famille Smith et les études devaient être abandonnées, ou du moins mises de côtés pour les deux parents. Ce n’était pas un salaire d’étudiant qui pouvaient suffirent.
Mais Hayden n’avait pas pour autant arrêter la génétique. Il avait déjà testé quelques expériences sur un rat, rat qui était mort après quelque jours, et, après analyse du corps, en avait conclu que le rat n’avait pas supporté la solution. Et il n’avait pas encore trouvé de roue de secours, jusqu’à maintenant.
Une semaine après l’échange, Jessica sortie de l’hôpital avec Oliver. Et c’est à partir d’ici que tout commença.
A peine quelque jours après, Hayden concrétisa son idée en emmenant Oliver dans ce qui était censé être un endroit parfait pour lui, alors qu’en fait, il l’emmenait tout droit dans son laboratoire. Oliver était devenu son petit cobaye humain, humain qui à ces yeux n’en avait jamais été vraiment un.
Pour une première fois, ce fut court. La molécule qu’il voulait tester sur le rat, il l’injecta à Oliver, seulement à faible dose, histoire d’abord de voir, quelque jours, quelque semaines, un mois. Malgré une brusque montée de fièvre pas longtemps après l’injection, il y avait absolument rien de changé chez l’enfant. La dose devait être trop faible, Hayden était sûr d’avoir trouvé un mutagène puissant, mais une plus haute dose pouvait le tuer. Il ne pouvait être sûr que d’une chose, il avait créer plus un poison qu’autre chose. La fiole contenant ce qu’il restait se cassa, répondant son précieux liquide sur le sol. Cette première expérience était un échec total.
Puis le temps passa et il ne renonçait toujours pas. Pour la suite ce n’était pas directement sur Oliver qu’il testait ce qu’il trouvait mais en prélevant sur lui ce dont il avait besoin (sang, peau, etc…) avec la promesse d’une friandise s'il se tenait bien, avec des paroles rassurantes disant que c’était parfaitement normal.
En gros il préférait tester
in vitro qu’
in vivo pour l’instant. Même si il lui arrivait évidemment de vérifier les effets de ses trouvailles directement sur l’enfant.
Combien cela dura-t-il ? Eh ben, tout simplement longtemps, trois ans. Jessica savait ? Hayden n’en savait rien mais, ou du moins, elle ne disait rien, ni ne faisait rien. D’ailleurs Oliver non plus ne se doutait de rien.
C’est au bout de ces trois années qu’il pensait trouver ce qu’il cherchait. Après un petit test sur un morceau d’ADN qui s’était avéré concluant, il était temps de passé aux expériences proprement dites sur Oliver même si Hayden ignorait totalement les effets que ça aurait sur lui. Ces expériences prirent une bonne année de plus et, de peur de gâcher ce qui resterait, il s’injecta lui-même la solution. Mais les effets n’étaient pas immédiats et il ne put voir le résultat que sur un morceau d’ADN car le drame arriva.
BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM ! L’explosion fut aussi soudaine qu’imprévue et d’une extrême violence. Elle balaya la maison en une seconde alors qu’Hayden et Oliver étaient au laboratoire. De la maison il ne restait que des restes calcinés, de Jessica, il ne restait absolument rien. C’est ainsi que le seul amour qui restait en Hayden fut réduit en fumée, dans le bruit et la violence. Mais, après un instant à rester pétrifié devant les dégâts, il prit l’option de la fuite, partir loin de cet endroit, le plus loin possible.
Il prit la main d’Oliver et repartit vers sa voiture tout en ignorant les questions de l’enfant. Qu’est ce qui se passait ? Ça se voyait non ? Ou ils allaient ? Alors ça…
Il roula combien de temps ? Une heure, peut-être deux. Il roula longtemps sans avoir de directions précises, droit devant et advienne que pourra. Derrière, Oliver dormait. Puis il vit ces hommes. Hayden arrêta la voiture, d’abord méfiant il n’en sorti pas. Il observait juste, le pied prêt à faire démarrer la voiture. Puis l’un répondit au téléphone puis la voiture partie. Sauf qu’elle ne put aller bien loin, le choc fut violent, il perdit connaissance…
Il avait dormit combien de temps ? Dormait-il vraiment ? Il entendit des pas, ainsi il n’était pas tout seul, mais vint la question, où était-il ?
L’autre personne qui était dans la pièce s’aperçut qu’Hayden était (enfin) réveillé. Ce fut avec un calme déconcertant qu’il lui expliqua sa situation. Il était dans un hôpital psychiatrique et accusé du meurtre de sa femme.
« Je ne l’ai pas tuée… » fut les seules paroles qu’il trouva à redire.
Puis après un moment de silence il reprit.
« CE N’EST PAS MOI C’EST CLAIR ! »
Seulement l’autre homme rigola simplement et partit en recevant une rafale d’insultes de la part d’Hayden. Ce dernier se retrouva plus tard dans une cellule/chambre. Ça avait beau être un hôpital, ça ressemblait plus à une prison.
La première pensée qu’il avait était de trouver un moyen de se faire la malle. Puis il se souvint qu’il s’était lui-même injecté le produit testé auparavant. Si seulement ça pouvait faire quelque chose qui tournerait en sa faveur… si seulement.
En à peine trois jours, il avait déjà mis un pain à un autre patient, ce qui lui valu d’être encore plus surveillé. Mais il s’était aussi aperçut alors que la couleur de ses yeux avaient changé. Du noir qu’ils arboraient habituellement, ils avaient pris une légère teinte rouge. Alors c’était juste ça l’effet qu’il attendait ? Une fois de retour dans sa cellule, il frappa le mur de toutes ses forces, et le regretta tout de suite après. Si il avait acquit la moindre chose c’était ni plus de force, ni plus de résistance. Franchement, la chance n’avait pas tournée en sa faveur, tout cela était d’une inutilité navrante.
Puis le temps passa. Il avait peut-être trouvé une faille dans la surveillance, il tenta alors le tout pour le tout mais cette première tentative de fuite c’était soldé par un échec cuisant, on en parla même aux journaux d’après ce qu’il avait entendu. Ça faisait bien un an après tout ce qui c’était passé, ou quelques mois ? A vrai dire, ça pouvait très bien faire plusieurs années. Il avait perdu la notion du temps, et il s’ennuyait à mourir. De plus, on l’accusait toujours d’avoir tué Jessica, il se promit de réduire en miettes le vrai coupable dès qu’il sortira (oui car il avait toujours cet optique là).
Qu’est ce qu’il pouvait faire pour tuer le temps ? Absolument rien d’intéressant en tout cas. A part mesurer peut-être à la course combien de temps il mettait à faire le tour de sa cellule. Ce serait toujours mieux que de rester à regarder le plafond…
Et un bruit de quelque chose percutant de plein fouet un mur… En largeur, il mettait précisément à peine une seconde. Et le résultat surprenant de s’assommer contre un mur de béton. Il mit bien deux minutes pour rassembler ses esprits et de réfléchir à ce qui venait de se passer et de s’assurer que le bruit sourd n’avait attiré personne vers sa cellule. Il testa une deuxième fois en prenant en compte ce qui le séparait du mur d’en face. Sauf qu’il se passa absolument rien cette fois-ci.
Il continua d’essayer de refaire ce qu’il avait fait les jours suivants, en prenant soin d’être le plus discret possible. Et non seulement cela s’avérait concluant plus d’une fois, mais en plus il y vit une échappatoire. Alors comme ça, il avait acquit la super vitesse…
Il prépara sa fuite et cette fois, il était sûr de pouvoir s’échapper de cet enfer. Mais d’abord il devait s’entraîner. Utiliser ce don sans même y penser, il fallait que ça devienne comme un automatisme.
Puis un jour, c’était la situation parfaite. Un de ces moments où il pouvait sortir de sa cellule. Il était presque anormalement heureux, mais ce n’était pas la première fois que la réaction des gens était un peu irrationnelle, donc personne n’y fit attention. Alors il utilisa son don, tout simplement, créa un brèche en plantant le stylo d’un docteur direct dans son cou et quand une partie du personnel se précipita vers ce docteur, il en profita pour filer à toute vitesse.
Il voulait mettre le plus de distance entre cet enfer et lui alors il courut à en perdre haleine. Puis quand il n’en put vraiment plus, il s’arrêta, respira l’air, il avait réussi… REUSSI !
Toi, derrière ton écran
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