Le retour du Cauchemar ••• 14 mai, une journée bien sombre, alors que plus deux mois se sont écoulés depuis les événements ayant secoué le monde, les armées Japonaise et Américaine sont encore sur place tentant de sécuriser les zones dangereuses et de maintenir l'ordre.
Retour sur le désastre :
Tôt le matin fatidique un immense Kaiju est apparut à proximité d'une centrale nucléaire nippone. Un appel à l'aide a aussitôt été envoyé à Laurel et un groupe de volontaires a été dépêché sur place. Mais qu'ont fait ces individus une fois sur place ? Ils ont commencé à se battre. Entre eux. Pendant que des zones entières s’effondraient dans l'océan et que la centrale nucléaire déversait ses eaux toxiques, ces « héros » de Laurel ont jugés le moment opportun pour régler leurs différents. Ainsi, une mère en deuil témoigne « mon fils a pénétré dans un nuage violet, l'air était était nocif mais il n'y avait pas d'autres chemins. Il est mort peu de temps après et j'ai vu deux hommes se battre sans se soucier de nous ». Seul un inconnu a tenté de prendre le commandement de l'armée et d'organiser des opérations de sauvetage. Un rescapé raconte « Une liane m'a soulevé dans les airs et m'a sorti de l'eau pour me poser à Terre où les équipes de secours ont pu venir m'aider. Puis la femme ayant réalisé cet exploit s'est évanouie » Décidément, les héros ne sont pas très résistant !"
Le monstre en revanche avait toujours de l’énergie à revendre car après avoir coulé une partie du Japon, il s'est téléporté à San Francisco. Là-bas aussi tout n'est que pleurs et panique. Au moins, les dotés présents sur place ont eu la décence de tenter d'arrêter le monstre. Mais était-ce réellement une bonne idée ? Tous leurs efforts et leurs attaques répétées n'ont fait qu'énerver la créature. Celle-ci a alors relié son nerf sciatique aux habitants de la métropole leur faisant partager des douleurs liées aux attaques des héros. Cette terrible malédiction a énormément touché les populations fragiles. Dans la maison de retraite des acacias, un des rares bâtiments épargné par les secousses, plus de la moitié des résidents sont décédés de crise cardiaque. Et à l'autre bout de la ville le docteur Eric Serman, gynécologue confesse « Les trois quarts de mes patientes ont accouchés prématurément d'enfants mort-nés sous le coup de la souffrance ».
Ainsi, sur les deux sites de carnages, l’affliction des survivants est grande et nombreux sont ceux qui se demandent comment une pareille chose a pu arriver. Durant notre enquête, un jeune homme en pleurs nous a questionné « Les héros ne sont-ils pas censés nous protéger et non répandre d’avantage de tourments ? »