Sujet: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Mar 3 Oct - 16:43
Tandis que je marche dans les rues du centre-ville en direction d'un certain cabinet de psychologie je n'en revient toujours pas. L'école m'a proposé un poste d'enseignant suite à mes actions de l'autre jour avec Canacée. Je vais devoir m'occuper de pleins de petits qui ont soif d'apprendre. Ma mission va être de les aider à mieux maîtriser leurs pouvoirs. Enfin d'après ce que j'ai compris. En bref, je vais avoir beaucoup de travail. Bien sûr, dès que j'ai pu, j'ai foncé chez André pour le lui annoncer, il a eu l'air aussi ravi que moi, mais pas pour les mêmes raisons, d'après lui, désormais, je vais avoir un salaire suffisamment conséquent pour pouvoir me payer une tanière rien qu'a moi. En clair, il me vire subtilement de chez lui. Remarque, avoir un chez-moi me permettra de ne plus l'entendre râler sur le fait que je perds mes poils sous ma forme lupine. Alors que je m'arrête devant la porte à côté de laquelle une plaque indique que je suis à la bonne adresse ; je sens le stress monter, j'espère que mon évaluation sera bonne. Déjà, je vais éviter de renifler la personne comme j'en ai l'habitude. Je frappe et entre quand on me le demande.
- Bonjour, je suis Lagherta Fenrirdottir, c'est la sup qui m'envoie. Je dois voir un psy dans le cadre de mon nouveau poste de professeur, normalement, c'est mon collègue le Docteur Norwood qui s'en occupe, mais il est souffrant du coup, on m'a dit de venir vous voir.
Je souris en essayant d'avoir l'air détendu, quand j'en ai parlé avec Eirunn, elle m'a assuré que ça serait une formalité. J'espère bien, surtout que Papi avait l'air vachement fier, mais s'il le cachait, j'espère ne pas le décevoir en étant finalement inapte.
Dernière édition par Lagherta Fenrirdóttir le Mer 20 Juin - 12:57, édité 1 fois
Alphée Keegan
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Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Jeu 19 Oct - 17:16
Une formalité ! Vraiment ?
Le psychologue se nourrit exclusivement dans la conscience : moi, je ne veux qu'une inconscience impossible à acclimater
Lagherta & Alphée
Ta rencontre avec le docteur Norwood avait été une bonne chose pour toi. Même si tu ne te destinais pas à devenir une grande psychologue, voulant juste aider ton prochain, le monde. Il t’avait confié quelques clefs de réussite. Tu étais jeune et tu avais encore plein de chose à apprendre. Sur le coup, tu l’avais mal pris. Mais avec le temps, tu compris que cette critique n’était pas mauvaise, bien au contraire. Tu avais compris qu’il disait ça pour toi, pour que tu t’améliores. Et non pour prendre ta place. En repensant à ça, tu observais ton horloge. Tu attendais une patiente et ce n’était pas n’importe quelle patiente. Elle venait de la HSSUP. Cette femme venait d’être nommé professeur mais avant d’officialiser sa promotion, elle devait avoir une autorisation médicale et surtout, savoir si elle était assez saine pour pouvoir enseigner, être en présence d’enfants. Quand tu eus cette demande, tu fus surprise ; tu allais faire le travail de ton collègue. Lors de cette conversation, tu leur avais demandé s’il allait bien. Et en guise de réponse, tu eus seulement un « il est malade ». Une réponse qui était bien trop évasive, une réponse qui était balancée sans sens.
Plus tu réfléchissais à ça, plus tu te posais des questions sans vraiment t’inquiéter. Tout le monde pouvait être malade. Mais le timing était bizarre. Tes pensées disparurent quand quelqu’un sonna à ta porte. Tu la laissas entrer et tu l’entendis frapper. Quand tu entendis ça, tu laissas quelques secondes, quelques minutes avant de te lever de ton bureau avant de l’accueillir. Sans que tu lui demandes quoi que ce soit, elle se présenta. Tu reconnaissais ce nom. C’était le nom de la nouvelle enseignante. L’observant légèrement, elle lui annonça aussi que son collègue et ton collègue, d’une certaine manière, était souffrant. C’était pour cette raison qu’on lui avait dit de venir te voir. En entendant ça, tu affichas un sourire bienveillant avant de lui montrer ta main pour la lui serrer. C’était la première fois que tu rencontrais une jeune enseignante de la HSSUP. Tu allais pouvoir en apprendre beaucoup, autant sur elle, sa mentalité et aussi sur les autres enseignants.
« Bienvenue à vous, madame Fenridottir. Je suis le docteur Keegan. », dis-tu pour te présenter. « Ne vous inquiétez pas, je suis au courant de tout. Tout ce qui est administratif est déjà réglé. », ajoutes-tu
Alors que tu la regardais, tu voyais qu’elle était stressée. Il était vrai que le métier de psychologue n’était pas facile à cause de la réputation, de l’image qu’on s’en faisait. Dans la pensée populaire, on voyait un psychologue seulement quand on était fou, quand on avait une maladie mentale. Une pensée populaire qui était complètement fausse.
« Est-ce que vous voulez un verre d’eau ou un thé pour vous détendre un peu ? », demandes-tu en l’invitant à entrer dans ton bureau. « Ou peut-être un chocolat ? » ajoutes-tu en refermant la porte derrière toi. « Vous savez, ce rendez-vous n’est pas un interrogatoire, il est confidentiel est seul ma conclusion sera disponible à vos supérieurs. », ajoutes-tu en t’installant dans ta chaise.
Avant de t’asseoir, tu t’étais fait un thé. Il était rare que tu te permettais de t’en faire un pendant les rendez-vous, mais ce genre de séance était spéciale et la détente était de rigueur, même pour toi. Généralement, ce n’était qu’une formalité. Une ou deux questions et le constat était fait. Même si c’était le résumé – très simpliste – des trois quarts des séances, tu savais que tu pouvais tomber sur le un quart qu’il restait.
«Maintenant que nous sommes toutes les deux, je vais vous poser une petite série de questions. », dis-tu. « Sachez aussi qu’il n’y a aucune mauvaise ou bonne réponse dans ce genre d’entretien. Votre réponse est la bonne réponse. », expliques-tu en proposant un morceau de chocolat. « On va commencer si vous le souhaitez bien. », annonces-tu avant de poser la question. « Pourquoi voulez-vous devenir professeur ? », demandes-tu, prête à l’écouter.
Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Ven 20 Oct - 18:53
À peine entrée dans le bureau, la psychologue me tend la main et me propose un thé ou un chocolat.
- Je prendrais volontiers un chocolat.
Je me doute qu'il n'y aura pas de chantilly, mais ça reste quelque chose de très bon, je ne comprends pas pourquoi on ne boit pas de chocolat à Asgarde, enfin bon, il faut que je reprenne mon sérieux. Je prends le temps d'observer la jeune femme en face de moi, elle n'a pas l'air beaucoup plus âgé que moi... Enfin que mon apparence humaine. Bon, au moins elle ne se dira pas que je semble jeune pour être enseignante.
Elle me rassure en me disant qu'aucune réponse n'est mauvaise et que mes supérieurs n'auront que son jugement de transmis. Elle me tend ensuite un carré de chocolat que j'accepte avant de me demander ce qui me motive à faire prof.
Je prends le temps de réfléchir, j'imagine que lui dire qu'à la base, c'est la seule solution que j'ai trouvé pour avoir une autre raison de vivre que la vengeance n'est pas la meilleure de réponse. Pourtant, c'est la vérité, que j'enseigne à la Sup j'oublie le reste, j'oublie ma haine et ma tristesse, il ne me reste que le bonheur de voir le sourire de tous ces petits. Enfin, je peux toujours lui donner l'autre raison qui fait que j'ai accepté le poste sans trop réfléchir.
- Pourquoi je veux être professeur hein ? Et bien, il y a plusieurs raisons, mais j'imagine que la principale, c'est l'envie de transmettre ce que je sais. Ce n'est pas évident de maîtriser son don, parfois ça nous semble impossible, on a l'impression d'être le pire danger du monde, d'être une bombe à retardement. Je veux avant tous montrer aux enfants qu'ils n'ont pas à avoir peur d'eux même, qu'ils peuvent apprivoiser leurs pouvoirs. Bien sûr, je veux aussi guider ceux qui souhaitent devenir héros correctement... Mais ce n'est pas mon objectif principal, si je veux devenir enseignante, c'est avant tout pour qu'il puisse choisir leurs vies, même si c'est simplement maîtriser son pouvoir afin de ne plus jamais l'utiliser par la suite.
J'espère avoir été suffisamment claire dans mes propos, j'espère qu'il ne fait pas avoir souhaité enseigner depuis l'enfance pour devenir professeur dans ce monde. C'est tellement plus simple à la maison quand j'y pense, les plus âgés et les plus sages s'occupent des plus jeunes et c'est tout. Ici ça me semble différents, la sagesse et la maturité ne suffissent pas, il faut aussi en avoir envie.
Je me demande quel va être sa prochaine question, j'espère qu'elle ne va pas me demander mes diplômes, je me demande si Managarm manieuse d'arme à un équivalent humain. Je bois nerveusement une gorgé de chocolat, le goût me calme un peu, faudra que j'en apporte à Papa et Tante Hel, si je repasse par Helneim un jour.
Alphée Keegan
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Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Mer 1 Nov - 14:15
Une formalité ! Vraiment ?
Le psychologue se nourrit exclusivement dans la conscience : moi, je ne veux qu'une inconscience impossible à acclimater
Lagherta & Alphée
Le chocolat avait toujours son effet. Il permettait à tout le monde de se détendre. Et c’était le genre de petites attentions, avec le thé, qui faisaient que tes patients se sentaient bien ici, dans ce petit cocon. Du moins, c’était ce que tu pensais. Tu faisais tout pour qu’ils aient cette sensation. En voyant ta nouvelle patiente, tu avais l’impression que ça fonctionnait bien. Elle semblait un peu plus détendue qu’à son arrivée. Tu lui expliquas les modalités de cet entretien et que tout ce qu’elle dirait lors de ce rendez-vous, sera du secret professionnel. Rien ne sortira de ce bureau. Tu lui expliquas aussi, pour la rassurer que ce n’est pas un interrogatoire. Tu savais très bien que ce genre d’entretien était difficile pour ceux qui le passaient. Tu étais compatissante avec eux.
Alors que tu lui posais la première question de l’entretien, tu observais toujours la demoiselle. Elle ne semblait pas être plus âgée que toi. Si elle devenait professeur à son âge, c’était qu’elle avait de l’ambition et surtout, de la passion pour ce métier. Des points favorables pour son affectation comme nouvelle professeure à la HSSUP. Du moins, sur le papier. Parce qu’en réalité, pour toi, les humaines de ton âge, comme elle, étaient stupides, naïves et surtout, manipulables. Trop manipulable. C’était un défaut que tu pouvais sans doute exploiter pour avoir des informations sur l’école. Avoir une professeure comme espionne, c’était le plan parfait.
Tu voyais qu’elle réfléchissait à sa réponse. Cherchait-elle la bonne réponse ? À l’expliquer de manière à ce qu’elle soit parfaite pour son dossier? Tu t’en fichais un peu. Seule la réponse en elle-même t’intéressait. Du moins, pour ton dossier pour l’école, cela allait être la seule chose que tu prendrais en compte. Mais tu notais quand même les « à côté ». Chaque chose avait son importance. Tandis que tu l’écoutais parler, tu prenais note de sa réponse ? Quand tu l’écoutais parler, tu avais l’impression qu’elle connaissait Aidan. Qu’elle voulait devenir professeur pour elle. Cette pensée te faisait sourire. Cette patiente était vraiment intéressante. Notant les informations, les ressentis vis-à-vis d’elle, tu avais vraiment l’impression que tu allais pouvoir la manipuler.
« Vous-même, vous avez eu du mal à maitriser votre pouvoir ? », demandes-tu. « Ou quelqu’un de votre entourage ? », ajoutes-tu ? Tu cherchais à creuser. La réponse qu’elle te donnait était complète et vide de sens en même temps.
Alors que tu réfléchissais à d’autres questions, tu fus surprise par l’arrivé bruyante d’un autre de tes patients. Il était en paniquer et commença à te parler de ses problèmes. À ses paroles, à ses gestes, tu voyais qu’il commençait à perdre pied.
« Je… je… docteur. J’ai besoin de vous. », dit-il, la voix et le corps tremblant. « I… Ils sont encore là. Je les vois. Ils… ils sont partout. », ajoute-t-il, en pleine crise de panique. « Qu’est-ce que je dois faire docteur ? », demande-t-il alors que se tenait les cheveux, prêt à les arracher.
Tu regardais le patient. Tu le connaissais bien, tu le connaissais que trop bien. Il était l’une des raisons pour laquelle, tu faisais ce métier et aussi cette seconde partie. Les jokers étaient des gens malades et celui-là était à un stade inimaginable de la maladie. Tu ne savais pas quoi faire. Tu avais le rendez-vous avec ta patiente, qui avait besoin de toi et lui, qui commençait à perdre pied. Tu te levas.
« M. Anderson, calmez-vous. Inspirez calmement, attendez quelques secondes et expirez ensuite. », dis-tu en faisant le geste aussi. « Si vous le souhaitez, je peux vous prendre dans quelques minutes. Le temps que je finisse avec ma patiente actuelle… ça vous va ? », demandes-tu en continuant d’essayer de le calmer.
Malheureusement pour toi, avec cette professeure, tu ne pouvais pas utiliser ton don pour le calmer, chose que tu faisais habituellement en cas de soucis de ce genre. Tu t’avanças doucement vers lui pour le raccompagner à la porte. Toutefois, ce n’était pas ce que ce patient avait décidé. Alors que tu n’y attendais pas, il utilisa son pouvoir sur toi. Il faisait partie de ces jokers qui, au premier abord, avaient un pouvoir qui servaient à rien. Il avait la capacité de coller quelqu’un et de paralyser cette personne. Une capacité qu’il utilisa sur toi alors que tu voulais simplement l’aider.
« Que… Qu’est-ce que vous faites M. Anderson ? », demandes-tu, inquiète. Il te répondit qu’il était hors de question d’attendre dehors, que vous lui aviez promis d’être toujours là pour lui, que dans n’importe quelle situation, tu serais là pour lui. Tu regardais Lagherta. « Ma… madame Fenrirdottir. Je… je vous propose de prendre un autre rendez-vous, si vous le voulez bien. », ajoutes-tu en essayant de te débattre.
Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Mar 7 Nov - 15:50
L'interrogatoire se poursuit, alors que le docteur me poste des questions sur mon entourage, je réfléchis intensément. Personnellement, j'ai toujours su maîtriser mon pouvoir, bien sûr quand je suis fatiguée j'ai plus de mal, mais ça, c'est quelque chose de normal. Grand-père maîtrise parfaitement les siens aussi, c'est plus ses émotions qu'il a du mal à contrôler. De toute façon, je ne compte pas lui parler de Papi. Je doute que quelqu'un de sensé laisserai une créature du Ragnarok. Je commence donc à lui répondre.
- Non, mon entourage et moi-même avons touj...
Ma phrase est interrompue par quelqu'un qui entre sans frapper, il semble terroriser... Mais par quoi ? J'espère que l'étudiant de la dernière fois ne s'est pas encore enfui. Alors que le docteur tente de le calmer, il s'agite de plus en plus. Il fini même par se coller à elle quand elle le raccompagne doucement vers la sortie. Elle te propose alors un autre rendez-vous.
- Non pas de souci évidemment.
Cependant, bien que me levant en disant ces mots, j'hésite à la laisser seule. Cet individu pourrait s'avérer dangereux sur le long terme. Que se passera-t-il s'il ne reconnaît plus son médecin ? Je tente de le raisonner.
- Monsieur calmez-vous. Elle va s'occuper de vous vu que je pars. Mais peut-être devriez vous la libérer pour cela.
Il ne semble pas m'écouter, je m'adresse à la jeune femme.
- Vous allez peut-être avoir besoin d'aide pour calmer cette personne. Même si je m'en vais, je doute qu'il ne vous lâche ça pourrait être dangereux.
Je réfléchis à la meilleure solution, tenté de l'écarter à la main n'en semble pas une bonne idée, je risque juste de me retrouver coincée moi aussi.
- Vous avez déjà eu affaire à cette situation avec lui ? Vous savez comment on pourrait le calmer.
J'observe attentivement l'homme en me demandant ce qui crée une telle panique chez lui, je note qu'il dégage une odeur sucré... Comme un bonbon.
Alphée Keegan
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Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Lun 1 Jan - 12:28
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Lagherta & Alphée
Tu ne savais pas pourquoi, mais certaines personnes prenaient les psychologues pour des flics. Qu'ils devaient faire attention à ce qu'ils devaient dire, faire devant eux. Ils devaient trouver les bons mots, les bonnes réponses pour obtenir une bonne note, un bon rapport. Une mentalité qui te déplaisait, que tu plaignais. Comment connaître une personne si elle fait semblant. Et pour ce genre de comportement, tu étais sévère, très sévère. Tu préférais une personne instable mentalement, un psychopathe en face de toi, plutôt qu'une personne lambda qui te prenait pour une personne stupide. Tu avais l'habitude des gens. Tu savais très bien quand une personne cherchait à te mentir.
Pour cette patiente, c'était différent. Pour une quelconque raison, elle te disait à moitié la vérité. Du moins, c'était ce que tu pensais. Mais tu mettais ça sur le compte du stresse. Cet état d'esprit avait le don de faire faire des bêtises aux gens. Alors tu ne lui en tenait pas rigueur. S'il y avait des points à éclaircir, tu le ferais le moment venu. Chaque chose en son temps et chaque temps pour chaque chose. Aucune de vous deux n'étiez pressées. Vous aviez donc tout votre temps. Elle commença à parler de son entourage, suite à ta question, quand quelqu'un coupa votre discussion. C'était Monsieur Anderson.
Alors que tu lui expliquais que tu le prendrais juste après, il ne fut pas d'accord et commença à utiliser son pouvoir sur toi. Malheureusement, ta flûte était trop loin pour que tu puisses la prendre et le calmer. Tu demandas donc à Lagherta si elle voulait bien reporter le rendez-vous à plus tard. Une chose qu'elle accepta avant de sûrement juger qu'il était trop dangereux de te laisser seule avec lui. Même si la situation 'y prêtait pas, tu analysais quand même la jeune femme en même temps. Ce n'était pas la première fois que tu te faisais attaquer par des patients. Et tu en avais connu des plus mortel que lui.
Le don de M. Anderson était celui de pouvoir transformer son corps en une substance mou, assez collante et surtout, qui dégageait une odeur de sucré. Dans son dossier médical, ils disaient qu'il avait un don mutant, qui lui permettait de se transformer en marshmallow. Une sucrerie qui te plaisait pas spécialement. Malheureusement, son dossier médical ne disait rien sur comment l'arrêter.
« C'est la première fois avec lui. », répondis-tu « Il est en plein épisode psychotique. », ajoutes-tu en essayant de lutter.
« Ce... C'est pas la peine. Je vous ai, je vous garde. J'ai... J'ai besoin de vous. », dit-il, paniqué. « Il.. ils sont là. Je les ai vus. », ajoute-t-il, angoissé, en regardant autour de lui.
« Mme Fenridottir, ne vous approchez pas. C'est un ancien joker. », dis-tu en essayant toujours de te débattre. « Il a la capacité de transformer son corps en une substance molle et collante. Il ne faut pas que vous le touchiez. », continues-tu de dire pour la prévenir. « Je pourrai le calmer, mais seulement si je peux, j'arrive à utiliser mon don avec ma flûte. », dis-tu à Lagherta.
Puis, tu t'adressas au joker. Il semblait toujours être aussi paniqué.
« Personne ne peut vous faire de mal ici. Vous savez bien, non ? », dis-tu pour le rassurer. « Vous savez très bien que mon don est très efficace pour vos problème. Vous voulez-bien que je vous joue une musique ? », demandes-tu.
Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Lun 8 Jan - 17:58
Tandis que l'homme semble de plus en plus agité, le docteur m'explique qu'il s'agit d'un ancien joker en plein épisode psychotique. Revoit-il son passé comme j'ai déjà pu le faire ? Ou bien autre chose ? Il regarde partout autour de lui comme s'il était traqué. Je ne peux pas m'empêcher de regarder moi aussi s'il y a des gens, mais je dois me rendre à l'évidence, il n'y a que nous trois dans la pièce.
La jeune femme se débat quelques instants sans succès avant de me demander si je peux lui apporter sa flûte. Elle possède donc un don elle aussi, je m'interroge plusieurs secondes sur la nature possible de ce dernier, j'espère juste que ce ne sont pas des ultrasons.
Je regarde rapidement partout où pourrait bien se trouver la flûte et remarques qu'elle se trouve simplement sur le bureau. Le métier de psychologue ne doit pas être de tout repos pour se sentir obligé de conserver une "arme" aussi proche de soit.
Une fois la flûte en main un rapide coup d'œil sur l'individu collant me fait comprendre que ça ne sera pas si simple de la donner à sa propriétaire. En effet, il s'agit encore plus quand je l'approche.
- Du calme, je suis la stagiaire de mademoiselle Keegan, je peux vous aider aussi, mais il faut que vous me laissiez donner sa flûte au docteur.
Je n'aime pas vraiment mentir, mais je ne vois pas d'autre solution, cet homme à l'air de faire confiance à la femme qu'il englue, j'espère juste que son délire ne lui permet pas de comprendre que je suis une simple patiente.
J'avance doucement et tends l'instrument avec précaution, pourvu qu'elle ne se colle pas au bonbon géant.
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Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Jeu 1 Fév - 12:25
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Lagherta & Alphée
Dans beaucoup de culture, le mensonge était considéré comme un péché, un vilain défaut. Toutefois, cette vision était à prendre à la légère, suivant les circonstances. Et là, à ce moment précis, le mensonge n’était pas spécialement une mauvaise chose, bien au contraire. Il permettait de sauver des gens et plus particulièrement de te sauver puisque tu étais prise au piège par l’un de tes patients. Cet homme avait eu un stress post-traumatique à cause d’une altercation avec Meknes, il y avait quelques années. Ce syndrome faisait qu’il ne pouvait plus exercer son métier de Joker. Heureusement pour lui, il avait encore les avantages de ce métier : une bonne pension et surtout, un accès à des soins médicaux quasi-gratuit. En passant par toi, les jokers ne payaient qu’un tiers de la somme réelle quand ils n’étaient plus en activité.
L’homme était donc en plein épisode psychotique. Depuis que tu travaillais avec lui, le seul moyen que tu avais trouvé pour le calmer, c’était d’utilisé ton don. La partition de la petite sirène avait un effet particulier sur les gens : quand tu l’utilisais moins de cinq minutes, ils semblaient détendu. C’était pour cette raison que tu avais proposé ça à l’homme. D’ailleurs, quand tu lui annonças ça, il commença à se calmer un peu. Il connaissait bien cette méthode et il était le premier à se détendre quand tu jouais de la flûte. Il se calma donc jusqu’au moment où Lagherta s’approcha.
« V… vous mentez ! », hurla-t-il à Lagherta. « Vous… vous êtes comme moi, vous êtes malade ! Vous ne travaillez pas avec elle. », continua-t-il à dire en hurlant.
Alors qu’il s’en prenait à Lagherta, il commença à te lâcher. Son inattention te permit de trouver une ouverture pour sortir. A ce moment-là, tu tombas à terre et tu rampas pour te placer à côté d’elle. En voyant ça, le patient commença à refaire une crise.
« Docteur ! », hurla-t-il sur toi. « Que faites-vo… », commença –t-il à dire avant de s’endormir.
Tu avais eu le temps de prendre ta flûte pour jouer la partition de la petite sirène. Malheureusement, tu n’avais pas eu le temps de prévenir Lagherta de l’utilisation de ton don. Tu jouas quelques minutes, puis tu t’arrêtas pour vérifier s’ils allaient bien. Pendant le chant, aucune des deux personnes n’étaient assises ou allongées. Tu vérifias seulement si elles ne s’étaient pas cognées la tête.
« est-ce que vous allez bien ? », demandes-tu à Lagherta. Tu partis en direction de ton bureau pour prendre des boules quies qui se trouvaient dans ton bureau. Tu pris un sachet et tu le lui donnas. « Mettez-les. Je dois utiliser mon don plusieurs fois pour essayer de le calmer. Je sais pas pourquoi, mais quand je joue cette partition, ça a le don de le calmer. », dis-tu en attendant que Lagherta les mit pour rejouer.
Tu fis cette action au total trois fois ; dès qu’il se réveillait, après quelques minutes de sommeil, tu rejouais. Tu savais que ton don pouvait être létal, surtout pour une personne comme lui. Le but de tes thérapies n’était pas la mort. Au bout de la troisième fois, il commençait à sembler plus calme, plus serein. Tu t’approchas de lui, doucement.
« Vous vous sentez mieux M. Anderson ? », demandes-tu, un peu inquiète.
Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Jeu 24 Mai - 16:13
Tout semble bien se passer, j'arrive à tendre sa flûte au docteur. Sans prévenir, l'homme se jette sur moi en me traitant de menteuse, je n'ai pas vraiment le temps de me décaler pour l'esquiver. Alors qu'il s'apprête à m'engluer, une musique parvient à mes oreilles, je ferme les yeux. Quand je les rouvre, je suis sur une plage, je peux entendre le bruit des vagues. Je n'ai pas la moindre idée de comment, je suis arrivée là. J'ai à peine le temps de me rendre compte que je suis sous ma forme lupine et de commencer à explorer l'endroit que je retourne à la réalité. Le docteur me demande si ça va, je hoche la tête.
- Que s'est t-il passé ?
Elle me tend de boules quies avant de m'expliquer qu'elle doit de nouveau faire appel à son don pour calmer son patient. Je m'exécute, j'avoue qu'en 4 ans, je n'avais jamais mis ces étranges choses dans mes oreilles, que c'est désagréable de ne plus rien entendre, je me sens un peu désorientée. Et puis pourquoi je dois mettre ça ? Au pire je m'endort moi aussi c'est pas si grave, après tout c'était agréable d'être en bord de mer. Mon instinct me dit que ce don à une face cachée, mais bon, on a tous nos secrets et puis s'il est utilisé pour venir en aide à quelqu'un, je ne vois pas le mal. Si ça se trouve, je réfléchis trop et elle m'a juste demandé de me boucher les oreilles parce qu'une seconde personne endormie lui ferait dépenser son énergie inutilement.
Je m'assois dans un coin, attendant qu'elle ait fini, je me demande si cela va prendre longtemps, je suis censée donner un cours en fin d'après-midi. Je devine que la musique s'arrête quand la jeune femme cesse d'utiliser son instrument, elle s'avance vers l'homme qui semble désormais calme. Je me relève prête à agir en cas de soucis.
Alphée Keegan
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Sujet: Re: Une formalité ! Vraiment ? (Pv Alphée) Sam 16 Juin - 11:11
Une formalité ! Vraiment ?
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Lagherta & Alphée
La partition de la petite sirène n’était pas particulièrement ta préférée, mais tu ne la détestais pas spécialement. Contrairement à celle d’Alice au pays des merveilles — que tu utilisais pour soigner les jokers quand tu étais en Dylan — The little mermaid n’avait aucune utilité particulière. Sauf pour ce patient. La plage, l’odeur de la mer, le bruit des vagues, le chant des poissons, etc. chacun de ces éléments l’apaisait. À plusieurs reprises, tu avais essayé de comprendre, de savoir pourquoi. Mais dès que tu posais la question, il me mettait à se taire. Peut-être est-ce en rapport avec sa famille ? Ses deux enfants et sa femme ?
À travers vos différentes séances, tu avais appris que son altercation contre Meknes lui avait coûté cher, trop cher. En plus de perdre la raison, il avait tout perdu. À cause de ce monstre, il avait perdu la seule chose qui lui donnait envie de se lever le matin. Il avait perdu sa femme et l’un de ses enfants. S’il ne se levait plus, il ne pouvait pas non plus se tuer. Il lui restait encore une raison de vivre. Sa jeune enfant. Mathilde.
De ce que tu savais, c’était une demoiselle tout à fait charmante. Et tout comme lui, elle avait un don. Elle avait le don de changer des parties de son corps. Comme la couleur de ses cheveux, la couleur de ses yeux. Une fois, il t’avait raconté qu’elle avait réussi à changer une partie de son visage. Il se sentait fier d’elle. Mais en même temps, tu le sentais triste.
Lorsque vous parlez d’elle, il était triste. Fier, mais triste. Lui qui était un ancien joker. Elle le prenait pour un héros, son héros. Elle le prenait comme exemple. Au point de suivre ses traces et de vouloir devenir joker, elle aussi. Un sujet qui était stressant pour elle. En le voyant dans cet état, tu te demandais si sa fille allait bien. Ou est-ce les évènements avec Meknes qui le mettaient dans tous ses états.
Les crises de ton patient t’inquiétaient de plus en plus. Ce n’était pas la première fois qu’il venait de cette manière. Mais c’était la première fois qu’il était aussi stressé. Aussi paniqué. Pour le moment, tu ne pouvais rien faire que de l’endormir. L’amener dans un rêve doux et paisible. Et ce que tu fis. Tu utilisas ton don. Avant ça, tu demandas à ton autre patiente, Lagherta, de mettre des boules quiets. Quant elle le fit, tu entrepris tes thérapies avec lui.
Pour éviter tout meurtre ou autre panique, tu ne dépassais pas 5 min. Même si tu ne savais pas ce qui se passait à ce moment-là, tu savais qu’il se passait des évènements après 5 min. Tu répétas trois fois la mélodie avant qu’il ne se calme complètement. Tu gardas ta flûte dans ta main, mais tu t’avanças vers lui.
« M. Anderson, est-ce que vous allez mieux ? », demandes-tu alors que tu te mettais à croupis, à côté de lui. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui vous a fait paniquer comme ça ? », demandes-tu ensuite.
Il était sur le point de répondre quand il vit Lagherta qui se trouvait derrière toi, sur un fauteuil. Tu compris aussitôt qu’il n’allait rien te dire en sa présence. Tu le regardas avec un sourire bienveillant.
« Essayez de vous relever et attendez-moi derrière, sur les sièges. Je suis à vous dans quelques secondes. », dis-tu en l’aidant à se relever. Tu l’aidas ensuite à s’asseoir dans la salle d’attente.
Alors que tu entras dans ton bureau, tu fermas ton bureau. Même si, de cette manière, tu ne pouvais pas entendre ce qui se passait, tu pouvais garder un minimum de confidentialité avec ta patiente actuelle.
« Désolé pour tout ce dérangement. », dis-tu en t’asseyant à ton bureau. « D’habitude, ce n’est pas aussi mouvementé. », ajoutes-tu avec un petit sourire amusé. « Malheureusement, on a pas eu trop le temps de discuter de vous. De ce que j’ai vu, vous semblez apte à intégrer le corps enseignant de la HSSUP. Je vais donc faire une exception pour vous et dire que vous êtes apte. », dis-tu.
Tu commenças alors à remplir les papiers administratifs. Tu n’avais pas l’habitude de faire ce genre de chose, mais l’interruption de votre séance par ce patient avait été une bonne chose pour toi : tu avais pu voir ta patiente en pleine action et observer ses réactions en temps réelle.