Durant la seconde guerre mondiale, alors que l'Allemagne nazi attaque l'URSS durant l'opération Barbarossa, rien ne se passe comme prévue.
Les Russes leur roulent dessus et conquiert l'Europe qui fait maintenant partie de l'URSS.
Le monde est sous l'égide communiste et la guerre froide a été gagné par l'URSS et les Etats-Unie ont été démantelé, mettant fin au monde capitaliste.
Les altérés ont été concentrés à Stalingrad après l'invasion Klong et servent la mère Patrie pour apporter le communisme dans la galaxie.
90% des dotés servent l'armée rouge et l'équivalant de la 'sup, qui s'appelle désormais баба-яга, sachant que c'est une école militaire préparent les dotés à une guerre galactique et a une invasion a grande échelle.

Qu'elle serait votre vie dans ce monde ?

"Je me présente, je suis le colonel Rein, Dzaka Rein après la victoire de l'union soviétique ma famille dont mon arrière-grand-père était commandant de la troisième division des Einsatzgruppen son efficacité lui valut non seulement le droit de vivre. Après la défaite du Reich, ma famille fut rengagée par la mère patrie mon père était un riche camarade du KGB à mes 3 ans, on détecta une capacité chez moi, je faisais parti de l'élite. Le camarade Jean luc melenchon les appelles les dotés nous sommes comme le nom l'indique nous possédons un pouvoir, des le plus bas ages des tests sont effectués. Pour ma part une fois que mon pouvoir fut découvert, je fus envoyé dans une école spéciale ou du haut de mes 3 ans, on m'apprit à maîtriser mon pouvoir, je devins 17 ans plus tard un fier soldat de l'armé rouge n'ayant qu'un souhait protéger le communisme de la perfidie bourgeoise
Je fis envoyer combattre pour la première fois au Texas durant l'insurrection de 2012 mes exploits dus à mon don me promut en rang de lieutenants puis il y a eu la guerre d'Australie où j'ai combattu de 2013 à 2015 ou pour avoir exterminé 2 escadrons ennemis, je fus récompensé par le grade de colonel par la suite le maréchal Poutine recréa les Einsatzgruppen et me nomma chef de deux escadrons ma mission était simple traqué les ennemies du communisme a travers le monde
Le communisme, je lui devais tout, ma maison, ma famille, ma raison de vivre s'il venait à disparaître alors moi aussi, je disparaîtrai"

"JE SAIS TOUT CA MIEUX QUE QUI QUONC !"

"Vous comprendrez donc père que je n'ai pas le choix. Pour haute trahison et tentative d'assassinat d'un haut dinitere russe vous êtes condamné a mort"

"ATTEND NON NE FAIS PAS CA, IL TE MANIPULE, TU NE COMPRENDS.."

*une dague de sang lui perfora le crane*

"Aaah, je suis en retard en de 15min, je dois me dépêcher"

Les petites mains de tous les pays s’affairaient pour préparer le discours du général Mélenchon. Il ne serait pas présent dans la mère patrie, mais les hologrammes sont là pour cela. La ville de Stalingrad, centre historique du monde communiste, était en effervescence.

L’heure de la représentation approche. Les projecteurs sont en place, les haut-parleurs fonctionnels. Les plus prévoyants peuplent déjà les premiers rangs. Quelques retardataires couraient dans les rues. Personne ne voulait manquer un mot de l’hologramme.

À l’heure convenue, le camarade technicien appuya sur un gros bouton rouge. J.L. apparut, dévisagea la foule quelques instants, avant de commencer à parler.

L’écoute religieuse du camarade fut coupée par l’intervention intempestive d’un personnage non-joueur. Il se mit à parler plus fort que le prestataire. Crachant son venin capitaliste sur l’assemblée. Profitant de l’attention des esprits innocents pour une propagande désespéré et totalement illégale.

La foule était troublée, mais le plus à plaindre était le camarade technicien en charge du bon déroulement de la projection. Les jeunes patriotes ne sont pas formés à prendre des initiatives. L’inaction dans ce cas précis était un choix lourd. Pourtant, mettre en pause le camarade Mélenchon est un motif plus que suffisant pour entrer au goulag.

La tension était à son comble, le publique était tétanisé, le responsable couvert de sueur. L’atmosphère semblait prête a si fissurer, et elle se déchira à l’apparition d’un messie rose fluo sur le toit d’un bas building.

Était-ce un héros ? Un criminel ? Non, c’était le lieutenant-colonel ! Le camarade Sokovitch venait pour sauver la situation. La femme, désolée de vous décevoir. Son mari n’est pas motivé pour apparaître dans cette uchronie, mais il existe. Je lui ai demandé.

Chevauchant son fidèle sous-lieutenant canin, Barbara bondit sur le caniveau, et ordonna au technicien de différer la suite du discours. Mélenchon fut instantanément remplace par un renard de diversion alors que l’officier aux cheveux rose commençait à parler.

" Toi qui parles, je suppose que tu sais écouter. Tu dis le système communiste imparfait ; alors pourquoi le capitalisme n’a-t-il pas remporté la guerre ? "

Remettant sa magnifique chevelure entretenue au frais de l’état, elle ajouta :

" Tu es chaudement habillé. Qui t’a fourni ce tissu qui te protège du climat sibérien ? Penses-tu qu’on refuse au plus démunis de s’habiller dans un régime parfait ? "

L’attention versatile du peuple commençant à se dissiper, Barbara se racla la gorge pour la capter de nouveau d’une voix forte mais claire.

" Le camarade Mélenchon n’a pour seul but que de rechercher cette perfection, et la mère patrie a atteint ce qui s’en rapproche le plus. " Dans une jojo pose du plus bel effet elle ajouta " Que ce système ne peut fonctionner qu’à condition que chacun se donne corps et âme a la patrie. Comprends-tu ton erreur ? "

Pour ceux du fond qui ont oublié, Barbara peut d’un simple regard provoquer chez quiconque l’amour du communisme. Ce discours n’était donc que pure poudre aux yeux, et aussi pour ne pas paraître trop louche aux yeux du public. Elle prit d’ailleurs le temps de chercher dans l’assemblée les regards hésitants pour les rassurer sur la grandeur du régime.

Le contestataire fut pris d’une crise de convulsion avant d’exposer son changement de camps.

" Menya eto zaebalo, comment puis-je expier mes crimes ? Je n’ai aucun talent. "

" C’est bien simple. Rejoins-moi, assiste-moi dans mes recherches. Je suis totalement dévoué à faire progresser la connaissance de la patrie. Comme moi, rends toi utile en testant les protocoles que j’inventerais. "

Et pendent que le pseudo-révolutionnaire se prosternait devant elle, Barbara susurra à son camarade nordique de veiller à ce qu’il soit solidement attaché quand son don ne ferait plus effet.

Deux camarades de l'Armée rouge conduisirent le nouveau partisan du régime au goulag centre de recherche militaire.

Voyant que le spectacle ne reprenait pas, la jeune femme fit signe au technicien. Le général réapparut, et la bonne humeur avec.

Le camarade Sokovitch de son coté repris son sérieux. Son supérieur hiérarchique était apparu au coin de la rue. Ils s'éloignère ensemble pour permettre au camarade Dzaka Rein d'expliquer les raisons de sa venue.

Le Canada est un des derniers remparts de la bourgeoisie et pour contrer leur différente offensive nous avons battis un grand mur séparant les USAS de cette immonde nation, on me charge comme mission de m'infiltrer dans le quartier général ennemi et de régler le problème Ford et Bolloré


J'ai entendu parlé d'un lieutenant ayant créé un filtre d'amour du communisme. Je me dis qu'au lieu de tuer l'ennemie, on pourra le joindre à notre cause son nom est Sokovitch ; cette personne avait de quoi être fiers le succès de cette mission renforcerai de manière drastique le communisme. Cette officière était affectée à Stalingrad ; je décidais d'aller moi-même la chercher. Stalingrad me rappelait de nombreux souvenir, cette ville symbole de pureté et de génie ; ville qui m'a élevé toute mon enfance. Ah ! Que j'ai hâte de revoir ce bastion de la liberté humaine.
Une fois arrivé à Stalingrad, je décidais de faire un détour par la grande place quand je vis un spectacle vivant :

" C’est bien simple. Rejoins-moi, assiste-moi dans mes recherches. Je suis totalement dévoué à faire progresser la connaissance de la patrie. Comme moi, rends toi utile en testant les protocoles que j’inventerais. "

Cette capacité a illuminé l'esprit humain est tout simplement fascinant une fois son laïus finit nous nous éloignèrent un peut

"Lieutenant colonel Sokovitch sous lieutenant Lag vous avez été choisi pour une mission des plus cruciale celle-ci a été confié par le camarade Mélenchon en personne
Nous allons prendre un vole pour les USAS puis nous franchirons le mur et vous lieutenant colonel vous utiliserez votre pouvoir pour faire passez les dirigeant ennemies de notre côté. Les cibles sont Ford et Bolloré voici leur photo. Cette mission est classée bien évidemment confidentiel nous ne devons évoquer l'existence même d'une telle mission a personne. Officiellement, nous allons au mur pour deux raisons primo pour que je remplace le colonel poutou mort sous un obus ennemies et vous vous êtes là pour faire des recherche et obtenir des renseignements de la part des prisonniers. Je ne vous le cache pas cette mission est dangereuse et si nous échouons le communisme lui-même pourrais être en danger alors taché de mener a bien la mission "

Je donnais ensuite une enveloppe avec les billets d'avion au lieutenant-colonel Sokovitch je les saluais puis avant d'allumer une cigarette, je leur disais la devise de mon formateur afin de leur donner du courage

"Soldat !! Soyer réaliste et réalisez l'impossible !"

Toute la terre a été pacifiée. Toute ? Non. Une région peuplée d’égoïstes bourgeois refusent encore et toujours le partage équitable des biens et des services. Les plaines septentrionales de l’Amérique étaient, encore à notre époque, régit par ces hideuses lois économiques.

À peine le colonel Rein eut il commencé a présenter la mission que Barbara laissât échapper un frémissement.

" Camarade Mélenchon…"

La source de tous ses pouvoirs, l’accomplissement de sae première année d'étude, c’était un philtre d’amour qui, combiné au charisme naturel du guide, régissait la vie entière de la loli’ rose. Toutes ses recherches, toute ses manœuvres militaires, n’avaient pour seul but que de mériter l'attention du général. Et aujourd’hui, il demandait son aide en personne ? Il n’y avait guère qu’un sourire de son mari pour rendre Mme Sokovitch plus heureuse qu’en cet instant.

"Je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour la gloire du communisme" dit elle en claquant les talons. Puis, saisissant les billets tendus par son supérieur, le lieutenant-colonel ajouta "Je part des que vous en donnerez l’ordre colonel. Qui nous accompagne ?"

Je suis Aequilius Sokovitch, fils adoptif de Barbara Sokovitch et de l'homme le plus fort du monde après notre bien aimé dirigeant suprême.
Je suis dans l'école des Altéré militaire de Stalingrad.
Plus tard je voudrais devenir comme maman et tata Lagherta et sauver la patrie, le communisme et le monde.
D'après nos professeurs nous serons la génération qui apportera la paix, la prospérité, la civilisation et le communisme à travers la galaxie en écrasant les horribles Klongs, des créatures capitalistes que nous devons guider et pacifier.
Maman peut pacifier le monde rien qu'en regardant quelqu'un, mais nous on nous apprends comment utiliser au mieux nos pouvoir pour protéger les opprimés et rectifier les bourgeois.

L'État dans sa générosité me donne des cours en plus pour apprendre le klong et aussi à utiliser mes capacités pour faire faillir la volonté d'une personne, ça serait du à mon aura de dryade. Mon côté froid ainsi que ma force serait un atout de grandes valeurs pour la guerre contres les Klongs. On appelle ça de la "guerre psychologique" et du "renseignement diplomatique et précis" ou encore le "questionnement".

Je ne comprends pas là où ils veulent en venir, mais tant que ça me prépare à aider la patrie ce n'est pas important. J'aime apprendre.
On m'a même dit que si j'apprends bien je pourrais rencontrer le colonel Rein a Moscou pour qu'il me félicite personnellement de mes résultats.
Colonel c'est au-dessus de lieutenant-colonel, ça veut dire qu'il est au-dessus de maman. Il doit certainement encore plus sauver le monde. Mais il ne sera jamais aussi fort que papa et encore moins du camarade Mélanchon.

Gloire a L'URSS, a la Patrie du monde, au peuple libre et à son commandant.

Война решает все проблемы - нет мужчин, никаких проблем
La guerre résout tous les problèmes – Pas d'hommes, Pas de problème.
- Иосиф Виссарионович Джугашвили/Iossif Vissarionovitch Djougachvili.

- Dépêche-toi Calista! Tu vas rater le discours du Camarade Mélenchon sinon...
- Ah oui, c'est vrai! Mince, et je n'ai même pas terminé cette dissertation pour demain.
Oh la la, madame Kepter va encore crier sur moi... Hé, gardez moi une place d'accord?
- Je reste avec elle, ne tardez pas les filles!

La jeune fille qui venait de me "sauver la vie" était une des populaires de l'école, une dotée bien entendu, les dotés sont toujours mis dans le même sac. Véritable stéréotype russe, elle se donnait le devoir de toujours aider son prochain, une véritable erreur dans notre situation. Telle la meilleure grande soeur qu'on puisse avoir, elle contribua au succès qu'allait être cet exposé sur Mélenchon le Magnifique. Elle ne faisait aucun commentaire, mais comme avec tout les autres, je sentais à quel point elle me détestait, et c'est normal: mes parents ont fait partie de la Résistance.

Véritables défenseurs de la Liberté, quand ils ont découvert que j'étais capable de parler à des êtres qui voyaient et entendaient tout sans se faire repérer, ils n'ont pas hésité une seconde à exploiter mon don pour combattre la mère patrie. Est-ce que je leur en veux? Non, pourquoi je devrais? Mais un jour, quelqu'un les a mouchardé et ils furent pendus haut et court après des jours d' "interrogatoire". Erasme était trop jeune, il n'a donc en aucun cas été soupçonné, quant à moi, même si j'avais joué les "manipulés", j'ai longtemps craint de finir comme nos parents. Cela ne m'a pas changé pour autant et peu après avoir intégré la sup' sans passer pour une pestiférée, le Leader de la Résistance Capitaliste Trump m'a contacté en personne! Enfin... Il l'aurait fait si à ce moment-là, il n'était pas en train de négocier avec les Klongs, et que Twitter était accessible en URSS. A la place, c'est un de ses espions qui nous a relié et depuis, il est toujours là, attendant que je lui donne des infos croustillantes à rapporter à son chef, notre chef. Et aujourd'hui, c'était cette pimbêche innocente et terriblement naïve qui allait gouter à mon pouvoir...

Alors qu'on allait quitter la salle de classe, la porte se referma sous son nez.

- Hm? Je pensais pourtant qu'on avait fermé toutes les fenêtres!
- Elles le sont. J'espère que tu seras plus causante que les autres.
- Hein?
- Chut.

Dresser Lassie, le chien de mon grand-père qui avait combattu le nazisme comme presque tout nos grands pères, pour qu'elle possède les vivants et les exploite ne fut pas aisé, et généralement, la personne décédait. Alors que la fille était en train de comprendre ce que ça faisait de se faire rouler dessus par un 38 tonnes et de ne plus avoir maîtrise sur son propre corps, j'envoyais un message à mon comparse d'infortune. Je n'avais pas à craindre grand chose, l'appareil était de facture alien, par contre, c'était d'un chiant à utiliser... Il ne tarda pas à me rejoindre, déguisé en étudiant pour ne pas se faire griller, et comme moi, il attendit. Il n'avait malheureusement pas la même patience que moi.

- Alors? Ca y est?
- Chhhht laisse lui le temps de s'adapter.
- N'oublie pas que tu dois assister au discours du dirigeant!
- Bientot, je n'aurais plus besoin d'écouter les propos de ce sale con.
- Ton langage...
- Ah? Lassie semble avoir pris le dessus!

La greluche ne savait pas grand chose, hormis ce qu'on savait déjà, c'en était presque décevant! Combien de temps vais-je devoir encore jouer les brebis galeuses? Très peu vu qu'aujourd'hui, on va enfin signaler à ce cher Mélenchon qu'on est toujours là, et qu'on n'a pas besoin d'un hologramme pour se faire connaitre. Sérieusement, oser parler d'égalité entre tous alors qu'il ose même pas se montrer... Pathétique! Mon collègue n'avait pas l'air très surpris de la nouvelle, cela faisait maintenant plusieurs mois qu'on interrogeait de cette façon et pour lui, on en avait assez pour faire sauter toute la ville. Il détourna tout de même le regard quand j'en finis avec notre cible, toujours pas habitué à me voir leur faire le coup du lapin avec mes bras d'ectoplasme. C'était un coût pour faire interrogatoire, on ne pouvait laisser de témoins derrière nous. Après avoir maquillé sa mort en un bête accident dans les escaliers -la meilleure excuse au monde!-, nous partîmes en direction de la grande place, plus exactement nous nous dirigions vers un hall ouvert d'un immeuble qui donnait sur la scène. Mon absence allait être remarquée mais dés que le discours touchera sa fin, je retournerais à l'école et j'y jouerais une fois de plus mon rôle de gamine pas fufute pour un sou. Alors qu'on observait sans rien dire, un gus s'incrusta et joua les Leaders d'une future révolution.

- Tsss, on leur avait pourtant dit qu'il fallait pas se la ramener ainsi...
- Le jour J en plus, c'est ballot... Ah, tiens d'ailleurs, et j'ai des ordres de mission pour toi.
- Ah?

Mordillant dans la racine de réglisse qu'il venait de me donner, je le regardais mettre sa main dans sa poche avant de la retirer. Aujourd'hui, il était prévu de faire sauter le bâtiment au-dessus de nos têtes, un plan de Trump qui voulait voir le mouvement de Mélenchon dans un vrai bain de sang, mais pour ça, il lui fallait des renforts... peu couteuses en dollars. Quoi de mieux que des aliens avides de sang et de combat? Dommage qu'il s'y prenait comme un pied.

- Ouaip, Papa Croco a besoin de tes services en diplomatie. Il arrive pas à gérer les Klongs et ça commence à poser quelques problèmes.
- S'il les respectait aussi... Du coup je quitte le pays pendant combien de temps?
- Tu ne reviens pas, tu as rempli nos objectifs ici.
- Et mon frère?
- Il est jeune et il ne sait rien, la mère patrie ne lui fera rien théoriquement, et puis son don peut lui sauver la vie.
- Si tu le dis...

A l'inverse de notre bon vieux Leader, mes "exploits" en territoire ennemi avait suscité l'intérêt des représentants "Kheer", et depuis, ils préféraient largement débattre avec moi que notre blondinet de capitaliste. Ce n'était pas une partie de plaisir non plus, la politique, c'est pas un truc auquel je m'intéresse vraiment, surtout la leur. Joindre les deux bouts étaient un défi de taille! Songeant à ce qu'on a fait comme progrès jusque là, je machouillais mon batonnet, jusqu'à ce que je sente un regard sur moi, et c'est avec stupéfaction que je remarquais un soldat juste à quelques mètres de moi, les yeux ronds. Ah... Aurait-il entendu ce qu'on a dit...?

- Oh, boulette...
- Hein? ... Oh merd...
- Plus un geste!

/PAN!/

Crétin, crétin, crétin, crétin, crétin! On a pas attendu que d'autres rappliquent, profitant de la stupeur générale, on détala comme des lapins. Et tel un château de cartes, l'immeuble s'effondra, finissant de foutre le bazar en plein centre ville.

- Ah je te jure! La prochaine fois, je demande une blonde en collègue!
- Quoi?!
- COURS!

hrp:

Mon comparse de fuite avait été attrapé. La bombe avait été identifié. La Mère Patrie savait que j'étais là, à menacer son organisation, son chef. Et bientôt, ils sauront mon nom, mon visage, tout! Bon sang, si cet imbécile n'était pas sorti de notre planque pour acheter des knakis, on en serait pas là! Chopé pour des saucisses, je te jure... S'il meurt pour elle, je demande un Darwin Awards pour ce sombre crétin!

La planque était un studio, que dis-je, une chambre! Une pièce à l'espace ridiculement petite dans un bordel sans nom et au papier peint rongé par l'humidité. Ah, qu'elle est belle la Mère Patrie! Même pas foutu de rénover ses hotels! Cela faisait maintenant 24 heures que j'étais enfermée dedans, assise sur le lit contre la fenêtre. J'avais bien évidemment appelé mon contact, le rapatriement allait bien avoir lieu le lendemain hors de la ville, il me fallait donc me préparer pour courir jusque là-bas pour l'heure H en tâchant de ne pas me faire prendre. Malheureusement avec les contrôles de papier et les passages fréquents des soldats dans les rues, l'affaire se corsait...

Machouillant un batonnet de réglisse, je regardais l'extérieur, cherchant une solution à mon "petit" problème quand Lassie se mit à geindre bruyamment, m'alertant aussitôt. Quand elle faisait ça, c'est qu'il y avait un danger... Lentement, je me levais, tout mes sens aux aguets. Est-ce qu'on m'avait retrouvé? Mon collègue avait déjà avoué? Non, impossible! C'est impossible, bon sang, tu devais tenir! Sans me poser de question, je ramassai le pistolet de mon camarade disparu et tournai lentement la poignée de la porte. Lassie avait bien fait de me prévenir: des hommes portant le vert toquaient aux portes, demandant les papiers des occupants. Punaise, c'était pas prévu! Refermant la porte, j'enclenchai le verrou et avisai la fenêtre. Il me restait quelques minutes avant qu'ils ne viennent, avant tout, bruler tout ce qui peut me compromettre, papiers, rapports, équipement, tout! Le coeur battant, je fouillais frénétiquement les sacs à la recherche du briquet et des allumettes puis commençai mon oeuvre. De toute façon, je connaissais par coeur ces feuilles, tout était dans ma tête, je pouvais donc m'en débarrasser.

- *Toc Toc* Ouvrez la porte!

Bah voyons... Vas te faire voir avec ta porte... Le feu avait bien pris et pour voir les flammes grouiller encore plus, je jetais le paquet d'allumettes dedans et vidais l'essence du briquet, manquant de peu de me bruler, avant de me précipiter sur la fenêtre.

- Bordel, y a le feu, on a notre homme! Mark, défonce moi cette foutue porte!?

A peine passais-je par la fenêtre que la porte céda sous les coups. Un coup de feu vint me sonner les cloches et mon dos s'écrasa contre une surface molle et froide, de la neige. Oh le con, il m'a tiré dessus, je rêve pas? Ah bah non, je rêve pas! Nom d'un chien ça fait mal! Un coup d'oeil sur ma cuisse me fila la nausée, c'était moche, peut-être grave, il fallait que je me barre vite! Sans attendre qu'ils descendent me rejoindre, je me remis sur pieds, serrant les dents pour ne pas hurler, puis partis sans me retourner, clopinant aussi vite que je le pouvais. Par miracle, le détour que durent faire les deux agents leur fit perdre assez de temps pour que je les distance et en me servant de ma veste pour stopper l'hémorragie, bien vite je fus aussi discrète qu'une souris, une souris lente, stressée et boiteuse mais une souris quand même. Mon coeur cognait dur dans ma poitrine, la panique me saisissait à la gorge. Pas de doute, on m'avait signalé et il ne me restait peu de chance de quitter la ville. Plusieurs fois je dus faire des pauses, me cacher dans des poubelles, et même espérée que le froid allait me tuer avant qu'on ne m'attrape. Tout était dans ma tête, mais si je me faisais prendre, personne n'aurait les infos... J'aurais fait tout cela pour rien...

Non! Il y a une solution! Et cette solution, elle me tomba dans les bras... Ou plutôt, mes bras vinrent à elle! Lors de ma dernière pause, frigorifiée, un soldat s'était rapproché afin de vérifier sans doute si j'étais bien la cible recherchée. Sans crier gare, je fis surgir mes bras spectraux et l'envoyai contre le mur d'en face, frappant assez fort pour qu'il ne se réveille pas mais qu'il ne salisse pas sa tenue non plus. Dépouiller des cadavres, je l'avais déjà fait, c'est donc sans pitié que je déshabillais le jeune homme et me changeais. Un peu grand mais au moins j'avais chaud, et avec le T-shirt du gaillard, je pus même me faire un bandage sommaire. Tout n'était pas perdu! Malheureusement, je n'avais pas frappé assez fort le soldat et au vu de la situation... Un mort n'était pas de trop. Ses camarades le retrouveront sans doute dans la semaine, quand les poubelles passeront pour les bennes...

J'avais maintenant un plan, des armes, une tenue correcte et plus l'air d'une immigrée clandestine. Je me doute que les sorties de la ville sont surveillées, mais avec un uniforme, passer ne sera pas un problème... Je crois.

Comme je m'y attendais, il y avait un passage et... Et merde, des chiens! Bon, pas de panique, si je marche vite et sans m'attarder, ils ne vont pas alerter les gens, si? Il fallait tout de même être prudent. Pour maximiser mes changes, je marchais le plus loin possible des clebs, gardant ma tête enfoncée dans son casque. Les chiens étaient passés, ouf!

-Halte là l'ami! Qu'est ce que tu vas faire?

Et crotte...

- Hm je *kof kof* Le lieutenant-colonel Sokovitch m'a donné l'ordre de jeter un oeil à la centrale électrique. J'ai des informations importantes à transmettre au directeur.

En travaillant sur le terrain, j'avais pu avoir accès à quelques noms, en outre, cet officier était connu et important. Personne ne doutait d'elle et ne se poserait pas de questions sur mon mensonge.

- ... D'accord. Je peux voir tes papiers?

ET BORDEL DE... Reste calme, calme... CONNARD!? Je veux sortir moi! Et merde, je n'avais que les papiers de l'autre... Croisons les doigts pour qu'il ne regarde pas de trop près.

- Bien sûr, tiens!

Alors qu'il prenait le carnet, il sortit des lunettes d'une pochette.

... NON MAIS C'EST PAS VRAI?! je suis maudite, décidément, on veut ma mort! Je commençais à perdre mon sang froid, je n'étais pas loin du lieu de rendez-vous, juste à quelques mètres, il y avait une forêt, si je m'y enfonçais, c'était bon! Ma main se rapprocha lentement du couteau qui se trouvait à ma ceinture...

- C'est bon, tout est en règle! Bonne route!

Ouf! J'ai bien cru que j'allais devoir l'étriper, ahah! La pression entre nous chuta rapidement et après m'avoir rendu mes papiers, je pus le contourner pour quitter la ville.

- Hé mais... Attends!

Non, te retourne pas, pose pas de questions. Abandonne je te dis! Abandonne!

- Mais c'est du sang! ... Tu es...?

Et voilà! Nom de dieu mais pourquoi il a fallu que je tombe sur un petit curieux? Pas le choix, tout le monde va comprendre quand il va hurler! Me retournant vivement, je constatais moi aussi que du sang tachait la neige à moitié fondue ainsi que mon pantalon. Un échange de regard avec le soldat me fit comprendre qu'il allait faire ce que je ne voulais pas: ameuter les autres. Avant qu'il ne soit hors de ma portée, j'arrachais mon couteau de sa gaine et attirais le garçon contre moi, plaquant la lame contre sa gorge. Les autres n'avaient pas besoin qu'il hurle pour comprendre ce qu'il se passait: une prise d'otage venait d'avoir lieu, ça donnait des idées aux gens.

- Si j'en vois un faire une connerie, j'étripe ce gars!

Ouais, j'étais pas d'humeur à faire des menaces construites et pertinentes, mais au moins le message était passé: je ne rigole pas.