Investigation dans le côté Obscur de la ville des héros. ••• Pour la première fois, un journaliste a décidé de s'enfoncer dans les marécages purulents de Laurel et d’affronter une dure et cruelle réalité. La criminalité.

À quel point sommes-nous en danger dans cette ville ? Est-il si facile de rentrer en contact avec des criminels ? Et la police dans tout cela, où se place-t-elle ? Les héros si renommés de notre ville font-ils quelques choses pour les assassins de nos libertés ?

C’est pour répondre à toutes ces interrogations que nous avons décidé de partager avec nos lecteurs cette aventure.

Il est 23h, comme les idées reçues le révèlent, et malheureusement la réalité ne les contredit pas, les délictueux vivent à l’heure où la plupart des honnêtes citoyens dorment. Il n’est pas difficile de trouver ce que l’on souhaite.

Nous nous rendons dans un bar assez mal famé dans les bas quartiers, nous laissons quelques rumeurs de vengeance derrière nous et quelques instants plus tard des personnes se présentent, une à une, à nous, pour nous offrir leur service létal, en échange d’une contrepartie financière. Nous refusons plus ou moins poliment en prétextant que nous cherchons une personne avec des qualités de cambrioleur ou de kidnappeur.

“Malheureusement” ces hommes ne sont pas spécialisés dans la conservation des êtres en état vivant. Tout cela n’a rien de rassurant. Nous changeons d’endroit pour rencontrer de nouveaux “professionnels”.

Nos téléphones sont hackés et d’autres personnes nous contactent par ce biais. Ils ont entendu parler de nous.

Être au milieu de ce monde de ténèbres nous fait penser à des morceaux de viande au milieu du chien affamé. Aucun groupe ou gang n’est véritablement distinguable parmi les gredins. Ils vivent dans la désorganisation et la précarité. Nous aurions presque un peu d’empathie à leur égard, mais il ne faut pas oublier qui ils sont. Des criminels.

Ce que nous avons fait. Au détour d’une ruelle tentant de rechercher le maraud “de nos rêves” nous avons été détroussé puis malmenés très fortement, physiquement et psychologiquement. Notre couverture n’aura pas tenu bien longtemps, obligés d’appeler la police. Un de nos agresseurs est actuellement sous les barreaux, mais il reste tellement de corniauds dans les rues. Quand passera la fourrière. Et nous entendons par là les “héros”, puisqu’il s’agit bien à cela. Sinon à quoi servirait-il, si ce n’est pour nous débarrasser des êtres indésirables ?