Sauvetage des chats [PV Kaga Mikori]

Sauvetage des chats

C’était le matin et le soleil se levait entre les maisons de la ville. C’était trop beau. Mais, cette fois, je ne partis pas en courant pour essayer de le rattraper. Je savais maintenant qu’il était trop loin. Quoique je me demandais un peu s’il marchait en même temps que moi tout en s’envolant dans le ciel. Après tout, il était toujours très loin, comme s’il me fuyait. C’était drôle et triste en même temps. Maman me disait toujours que je comprendrais tout quand je serais plus grande, après plein de dodos. Mais j’avais beau faire plein de dodos, je ne comprenais toujours pas. Pourquoi ? Et pourquoi elle ne revenait pas ? Monsieur Caïn m'avait dit qu’il la chercherait, mais pour le moment elle n’était toujours pas revenue. On ne savait toujours pas où elle était. Il ne fallait pas que je perde courage, mais je n’aimais pas être seule. C’est pour ça que j’allais vers les gens même si je les connaissais pas, mais je ne pouvais jamais rester avec eux. Ils disaient toujours qu’ils allaient “prévenir la police” et qu’on allait s'occuper de moi. Mais il fallait que je reste à la maison pour que maman ne me cherche pas en rentrant. Déjà que je désobéissais en ne restant pas à la maison, je ne pouvais pas en faire plus sinon elle allait beaucoup me gronder. Je ne voulais pas ça… Alors, je partais même si ça me rendait triste.

Hier soir, une copine m'avait trouvée dans un parc et, après qu’on ait joué, elle avait demandé à sa maman si je pouvais rester chez elle pour dormir. Sa maman était très gentille. Son papa aussi. Ils m'ont donné à manger, même si ça n’avait pas rempli mon ventre, et s’étaient occupé de moi en même temps que ma copine. On a beaucoup rit. C’était trop bien ! Mais, comme les autres, ils avaient dit qu’on irait dire à la police que j’étais toute seule pour que quelqu’un s'occupe de moi. Je ne voulais pas moi ! Mais j’avais beau protester, on ne m’avait pas écoutée. Alors, j’étais allé jouer avec ma copine dans sa chambre en attendant le temps d'aller se coucher.On avait utilisé ses poupées pour jouer à la maman et la chambre était notre maison. J’étais tellement contente de pouvoir m'amuser que j’eus beaucoup de mal à m’arrêter. C’est en me donnant un serre-tête avec des oreilles de chats comme une récompense que la maman me convainquit, parce que j'aurais été sage. Puis, au lit, je mangeai le rêve le plus proche après qu’on ait beaucoup parlé. Un rêve très sucré que j’avais énormément adoré. Ceux de maman manquaient toujours un peu de goût, comme ceux des personnes dans la rue. C’était bizarre mais je n’en tins pas compte. Il fallait que je parte. Je me levai donc et mis mes vêtements avant de partir silencieusement, le serre-tête sur la tête. J’avais une robe blanche pour l’été mais que j’aimais beaucoup, des bottes en caoutchouc noir et un manteau d'hiver gris. Mes cheveux étaient légèrement en bataille à force d'avoir beaucoup bougé, mais le serre-tête blanc le cachait un peu.

Mon évasion réussie, je me mis à marcher dans le centre-ville pour rentrer à ma maison. Elle était dans les vieux quartiers mais je ne me sentais pas fatiguée. Alors, je fis la route avec le sourire en regardant le ciel jusqu’à ce que le soleil apparaisse devant mes yeux brillant d’émerveillement. Ce qui me détourna de ça fut un bruit dans une petite rue pleine d'ombre. Je m’arrêtai et regardai alors ce qu’il se passait, m’avançant doucement, sans que personne ne me voit. C’est comme ça que je pus comprendre que de méchants garçons plus grands que moi voulaient faire du mal à un chat. Il était petit, mais pas un chaton, au pelage gris tigré noir tout sale. Son oreille droite était pliée et une de ses pattes saignait. Triste pour le chat, je courus jusqu'aux méchants garçons et me mis à lever les bras pour tenter de récupérer le chat. Pour me donner plus de chance, je me mis même sur la pointe des pieds, mais ça ne servit à rien. De plus en plus en colère, ils essayèrent de me repousser sans y arriver. J’étais beaucoup trop têtue pour les écouter. Je ne souriais pas parce que j’avais peur pour le chat. Pourquoi ils étaient méchants avec lui ? Il avait rien fait pourtant… C’était pas juste !!

HRP : /

(c) Abigaïl Rice sur Heroe's SUP

- Sérieusement les mecs ? Attaquer un chaton et une mioche ? Je sais pas ce que vous fumez, mais je pourrais le revendre très cher.

Je replace correctement mes cheveux pendant que je faisais maintenant face à trois racailles en faiblesse, faites des gosses qu'ils nous disent. J'ai pas envie de perdre mon temps, je ne prendrais même pas la peine d'expérimenter de techniques sur eux, je vais tout simplement les tuer. Je sors de mon miroir de poche mon couteau réfléchissant et me penche sur la gauche pour regarder la petite. Elle a de petites oreilles de chat sur la tête, elle survivra elle. Je lui souris donc, mon visage particulièrement visible sous les rayons du soleil se levant.

- Dit petite, ça te dirait de voir un tour de magie ? Tu verras je vais faire disparaître petit à petit ces méchants ~

Passant mon arme d'une main à l'autre, je regardes qui se lancera le premier contre moi. Celui le plus près de moi s'avance, lui aussi ayant un couteau à la main que je devines être destiné au petit chat à l'origine. Il n'est pas bien grand, mais pour dépecer un chat cela doit être bien suffisant. Je parles du couteau évidemment, pas de l'ado rebelle qui a perdu toute dignité en face de moi.

Il me met en garde de partir ou j'allais prendre très cher, pfuh, soit plus convaincant s'il te plait. Il se précipite sur moi, même si on avait que quelques mètres de distance l'un de l'autre. Le bras armé, il s'empresse de l'abattre vers moi, j'esquives sans difficulté ce coup. J'ai beau être une amatrice en domaine de corps à corps, j'ai un instinct suffisamment efficace pour me dire quand bondir à droite.

Le petit moment où il se demande où je suis passé me suffit pour couper son bras, pas en deux, mais suffisamment pour enfoncer ma lame dans sa chaire et faire disparaître son bras ainsi qu'une bonne partie de son sang. J'aurais besoin des organes de ces trois idiots, je ne vais donc pas me priver de les tuer, mais il faut que je le fasse vite et bien pour qu'il n'y ait aucune effusion de sang. Je ne veux pas que la petite se mette à hurler, je pourrais la buter aussi.

Avant que le petit brigand ne se mette à hurler, je fais disparaître sa tête d'un coup de couteau pour la remplacer par un bouquet de rose. Toujours avec le sourire et sans qu'aucune goutte de sang ne se reflète dans les yeux de la fausse neko. Je m'abaisse et fait disparaître le corps dans le miroir de ma manche gauche, gardant les yeux rivés sur les deux autres lascars qui foncent sur moi avec les mêmes armes. Pathétique, la peur fait faire bien des choses, mais me foncer dans le lard alors que mes mouvements sont plus vifs que les leurs, ils cherchent à mourir.

On pourrait croire que je donnes une représentation, je me sens un peu dans mon élément en combattant sans prise de tête importante. Je pourrais très bien tuer la petite si elle crie, pas besoin d'angoisser, pas besoin de m'arracher les cheveux, je dois juste laisser mon bras guider ma lame et gagner. Mission facile lorsqu'on ne peut pas perdre au jeu de la vie.

Je lance un éclat de miroir sur le déchet tenant le chat plus tôt, pourquoi ? Détourner l'attention un instant, bien évidemment. Mon reflet à passer autour de chacune de ses articulations des câbles de fil de nylon tressés et joue maintenant avec lui comme une marionnette. J'en profites même pour faire passer mon miroir de poche sous le dernier adversaire. Que faire de celui que j'étrangles avec mon reflet et ses câbles ? J'aimes bien les spectacles de marionnette, et si j'en refaisais un à taille humaine ? Dansant vulgairement tandis que l'air de ses poumons se fait rare, l'ordure passe l'arme à gauche tandis que je me concentres sur le dernier des morts.

Comme je m'assures que la petite ait les yeux rivées sur moi, de fascination j'espère, je fais mine de perdre mon couteau en le faisant disparaître dans ma manche. Puis je sors une carte avec un miroir sur l'un des cotés, un miroir très fin et en tournant la carte vers la petite, elle remarque que le troisième se trouve dans la carte que je ranges rapidement avant de faire disparaître le second. Avoir placer mon miroir sous lui n'était pas anodin, il s'est fait traîner dans un monde de folie et de vide par des mains invisibles mais à la poigne bien supérieur à la mienne.

Une fois ma petite représentation terminée, je réceptionnes la plus petite encore boule de poil que mon reflet tenait. Je lui caresse l'oreille et l'apaise rapidement, me concentrant sur elle uniquement pendant un instant assez long. J'adores les boules de poils, surtout les chats, ce sont des peluches vivantes encore plus mignonnes que les fausses. Des petites griffes dangereuses, des pattes toutes douces, des yeux passant de mignons à dangereux, je ne peux pas m'empêcher de les trouver craquant.

Je le pose au sol, le laissant gambader entre mes jambes avant de regarder l'enfant, comment réagit-elle ? Je ne suis pas douée avec l'humain, je n'arrives jamais à dire comment les gens pensent ou réagissent. Je raccourcis la distance nous séparant et remonte son menton de mon index, c'est de l'inconscience ou du courage qui l'a poussé à ce jeter au secours de ce félin ? Difficile de séparer ces deux notions, partons du principe que c'est du courage. J'inspectes son corps voir si il y a la moindre marque de blessure, même si c'est compliqué à discerner dans cette pénombre.

- Bon, ça devrait aller tu es pas en sucre. Évite de faire ça à l'avenir, une magicienne ne sortira pas toujours de l'ombre pour sauver ta bouille.

Je me gardes bien de lui dire que les organes de ces types me seront bien utile, ce n'est qu'une enfant après tout. Que faire, le chat ne semble pas vouloir me lâcher, peut-être l'emmener dans un chenil ? Ce serait le plus logique à faire.

- Tu comptes l'adopter ce truc ?

Sauvetage des chats

Soudainement, me faisant assez peur sur le coup pour que je sente tout mon corps se tendre puis se relâcher, j'entendis une voix s’élever dans la ruelle. Elle appartenait à une femme, mais ce n’était pas maman. J'aurais pu le jurer. Les paroles dites ne lui ressemblaient pas non plus, se rapprochant plus à ce que pourrait dire monsieur Caïn. Mais son ton était cassant, comme quand maman me grondait parce que j’avais fait une bêtise. Je baissai alors les bras pour chercher la personne qui venait de dire ça. Je dus me pencher un peu sur la droite pour la voir et l'observer un peu. Elle était jolie avec ses longs cheveux bruns, sa peau claire et ses yeux sombres. Mais son visage montraient une sorte de colère. Contre les trois méchants ? Apparemment oui, puisqu’elle me sourira et me demanda si je voulais voir un tour de magie. Au début, je ne compris pas comment elle voulait faire disparaître les trois méchants. Je souris pourtant en me disant que les magiciens ne révélaient jamais leurs secrets, comme papa avec son don pour les autres, et lui répondis en me décalant vers elle pour mieux regarder:

-OH oui ! Je veux bien ! Tu vas sauver le chat, madame magicienne ?

Les trois méchants regardèrent la madame en riant comme s’ils étaient certains qu’ils allaient gagner. J’espérais que ce ne serait pas le cas. Je ne voulais pas qu’ils fassent du mal au chat ou la dame. Je la regardai alors, un peu inquiète alors qu’elle jouait avec un couteau. C’était pas bien. Maman disait toujours que c’était dangereux parce que on pouvait se couper. Alors elle n’avait pas le droit de le faire. Je n'eus pas le temps de lui dire puisqu'un des méchants courut vers elle pour la taper. La belle dame évita le coup et fit disparaître son bras sous mes yeux ronds de surprise. Je ne comprenais pas comment elle faisait, mais pensant que c’était effectivement de la magie, je continuai de regarder. Après tout, elle continua en faisant ensuite disparaître sa tête à la place que laquelle il y avait un joli bouquet de fleurs. Amusée, je me mis à applaudir en riant. Elle était trop forte et le monsieur n’avait même pas eu mal ! En plus, elle semblait danser, ce qui rendait le spectacle encore mieux !! Spectacle qui continua avec les deux autres qui n’étaient pas contents du tout. Ne comprenaient-ils pas que la dame faisait de la magie, donc que leur copain qui avait maintenant totalement disparu allait bien ? En tous les cas, celui qui tenait le chat sembla bien vouloir jouer la comédie et lâcha sa victime qui partit plus loin. Mes yeux ayant suivi le chat le temps d’un instant jusqu’à ce qu’il disparaisse. Ils se posèrent ensuite sur la dame qui attira mon attention. Elle lâcha son couteau qui disparut à son tour et sortit une carte très jolie. Et lorsqu’elle la tourna, je vis un miroir avec le troisième méchant dedant. Impressionnée parce que je n’avais pas vu comment elle avait fait, je vérifiais s’il était encore là rapidement avant de me mettre à sauter de joie. Elle était vraiment forte la dame ! Finalement, quand le spectacle fut terminé, il ne restait plus que la magicienne et moi qui applaudissait joyeusement.

Souriante, je fus encore plus ravie de voir le chat réapparaître, mais comme il ne semblait pas bien je ne fis pas de bruit ou de grands gestes. En fait, je me mis à regarder la jolie dame caresser le chat qui fut de plus en plus calme. Je pensai alors qu’elle était vraiment une super magicienne et que j'aurais bien voulu apprendre ses secrets. Mais je savais qu’elle ne me répondrait pas. Les magiciens ne révèlent jamais leurs secrets. C’était mon papa qui le disait tout le temps. Alors je ne lui posai aucune question, la laissant s'occuper de la “boule de poils” qui faisait un bruit doux et drôle à la fois. Comment faisait-il ? Lui et les autres d’ailleurs ! Personne n’avait réussi à me le faire comprendre. Pourtant on me disait que j’étais pas bête. C’était trop bizarre tout ça.

Après avoir posé l'animal au sol, la dame s'approcha de moi et m’obligea à la regarder. Elle ne semblait pas contente, mais pas en colère non plus. Pourquoi elle n’était plus comme avec le chat ? Elle m'aimait pas ? Je ne comprenais pas. Mais cela ne m’empêcha pas de sourire et de lui répondre même si une partie de ses mots m’échappaient totalement, m'empêchant de savoir vraiment le sens de ses paroles :

-D'accord !

Puis, je m’accroupis pour essayer de caresser le chat. Sans que j’ai besoin de trop insister en l’appelant, il vint se frotter à ma main tendue, me faisant rire doucement. A mes yeux, il me remercia it de l'avoir aidé et ça me faisait trop plaisir ! J’étais vraiment trop contente. Si seulement maman était là, j’étais sûre qu’elle le serait aussi.

Quand la dame me demanda si j’allais “adopter ce truc”, je levai la tête vers elle et réfléchis un peu. Que voulait-elle dire ? Ce truc ? Le chat ? Euh…. “Adopter” ? Euh…. Ah ! Elle voulait savoir si je voulais l'emmener avec moi ? Sans doute. Et c’est parce que je le compris comme ça que je répondis en souriant tout en étant désolée :

-J'aimerais trop le garder. Mais je sais pas si maman sera d’accord. Elle est pas là et papa non plus. Alors je peux pas. … Tu crois qu’ils seraient d’accord madame ?

HRP : /

(c) Abigaïl Rice sur Heroe's SUP

Elle m'a l'air complètement niaise cette gosse, comment je pourrais savoir si ses parents sont ok avec un chat ? Cela ne me gênerait pas particulièrement d'en prendre un, mais je risque de shooter dedans au moindre pépin. Je vais m'abstenir de le prendre avec moi donc.

- Aucune idée, je ne connais pas tes parents moi. Qu'est-ce que tu fais dehors à cette heure d'ailleurs ?

C'est une question on ne peut plus légitime, pourquoi une gamine se trimbale en pyjama dans les rues alors que le jour commence à peine ?! Moi j'ai une excuse, je travailles. Par ailleurs il me faut une glacière, ce serait peut-être le moment de l'acheter. Je pourrais peut-être profiter de la gamine pour avoir une réduction, ou alors chercher ses parents pendant que je fais mes emplettes, le dernier cas est le meilleur.

- C'est quoi ton nom petite ? J'ai plein de courses à faire donc si tu veux tu peux m'accompagner puis si on trouve tes parents on leur demande, d'accord ?

Je suis sûre qu'elle acceptera donc je lui prends la main et me dirige vers les premiers magasins de bricolages ouvert. Il me faudrait beaucoup de bois, de miroir et de clous, mon projet est plutôt greedy en terme de ressources. Je ne trouves malheureusement que les clous, aucun bois me plaisant ici ou encore assez de miroir. Je ne prends donc que les clous, beaucoup de clous. Si j'en ai besoin d'autant c'est pour aussi l'utiliser avec mon pouvoir, pour ça me faut un pistolet à clous.

Cela peut paraître étrange une fille de mon âge qui se met à farfouiller les rayons bricolage, ils doivent croire que je fais les courses pour mon père. Maintenant que j'y penses, je n'ai jamais vraiment eu de père, ma mère est aussi folle que je le suis maintenant, était aussi folle, j'imagines qu'il a du en avoir sa claque mais que trop tard un gosse était déjà dans le tiroir. Je ne peux pas lui en vouloir, après tout j'avais envie de la tuer même saine d'esprit.

- Bon je penses que c'est tout ce que je peux avoir ici. Il me faut une montagne de tissus, allons ailleu-

- Hey gamine regarde ou tu marches !

Et voilà qu'un colosse de bière me casse les couilles en m'ayant bousculé volontairement, je vais le tuer je crois. Mon reflet est de mon avis, mais la petite regarde ainsi que les caméras de surveillance. Je peux duper une gamine ou un héros, mais la S.A.D est bien moins rigolote qu'eux.

Sauvetage des chats

La réponse de la dame ne se fit pas attendre. Elle m’apprit alors qu’elle ne pouvait pas savoir parce qu’elle ne connaissait pas papa et maman. Maintenant qu’elle le disait, c’était vrai qu’elle ne pouvait pas savoir. Pourtant, je ne perdis pas mon sourire. Je voulais qu’elle se rende compte que ce n’était pas grave. Moi je ne lui en voulais pas pour ça. Puis, elle me demanda pourquoi j’étais dehors. Je ne me sentis ni coupable, ni apeurée. En fait, j’étais beaucoup trop habituée à ce qu’on me pose ce genre de questions, avec celle pour savoir où étaient mon papa et ma maman. C’est donc toute fière de pouvoir répondre sans hésiter, comme si j’avais bien appri ma leçon, que je répondis à la jolie madame :

- Je rentre chez moi ! Je vais attendre que maman rentre. Peut-être que papa me trouvera aussi. Il est super fort mon papa, tu sais ? Il joue à cache-cache et personne n’arrive à le trouver ! Peut-être même que maman fait pareil.

On pouvait sentir dans mes expressions et mes mots que j’adorais mes parents et que j’étais fière d’eux. De mes yeux enfantins, j’étais persuadée qu’ils étaient en train de jouer et qu’ils s’amusaient beaucoup trop pour pouvoir s’arrêter. Comme moi avant qu’on me donne mon serre-tête. Alors, j’étais trop contente que papa et maman soient contents de jouer. Je voulaient qu’ils sourient et viennent tout contents me retrouver et me câliner. En attendant, il fallait que je sois patiente, même si ce n’était pas vraiment mon truc. Heureusement, je voyais beaucoup de gens en allant en ville. Monsieur Caïn, monsieur Kiyo, madame Eli et tous ceux qui m’avaient invitée pour manger et dormir avaient été vraiment très gentils avec moi. La madame en face de moi était aussi très gentille puisqu’elle m’avait aidée à sauver le chat. D’ailleurs, quand elle me demanda mon nom, je profitai de lui répondre pour montrer ma curiosité toujours avec le sourire et de l’énergie :

- Je m’appelle Abigaïl ! Et toi, madame, tu t’appelles comment ?

Je réfléchis un peu ensuite. Pouvait-elle vraiment trouver papa et maman alors que monsieur Caïn avait du mal ? Voulant y croire, je finis par lui demander en lui prenant la main :

- Comment tu vas trouver papa et maman ? Tu sais où ils se cachent ? Parce que y’a plein de gens qui les cherchent ! Et les trois méchants, est-ce qu’ils vont réapparaître ?

Ce n’était pas grave si je suivais la dame un peu. Maman ne m’en voudrait pas si elle me voyait rentrer après, non ? A moins qu’elle ait très très peur en ne me voyant pas là où elle m’avait laissée ? Je ne savais pas trop mais je continuai de sourire malgré mes doutes car je ne voulais pas inquiéter la dame. Je la suivis donc jusqu’à un magasin qui venait d’ouvrir ses portes. Il y avait plein d’outils que je ne connaissais pas. C’est donc les yeux brillant de curiosité que je me mis à regarder tout autour de moi en essayant de comprendre à quoi pouvait servir tout ce que je voyais. La dame avait prit des sorte de petits bâtons de métal pointues. Beaucoup, beaucoup, beaucoup ! Pour quoi faire ? Comme elle était concentrée, je ne vis pas l’occasion de lui demander. Je la suivis donc à travers les rayons jusqu’à ce qu’un monsieur demande à faire attention pendant que la dame me disait qu’on allait ailleurs. Il ressemblait un peu aux trois autres qu’on avait rencontré avant dans sa façon de parler. Comme je ne comprenais pas pourquoi il me demandait de faire attention, je le regardai et lui répondis avec un petit air d’incompréhension :

- Mais j’ai rien fait, monsieur… Pourquoi tu veux que je fasse attention ? Tu sais, toi, madame ?

A ma dernière question, j’avais posé mes deux petits yeux sur la personne à qui je tenais la main en espérant qu’elle saurait me répondre.

HRP : /

(c) Abigaïl Rice sur Heroe's SUP

Que faire, j'ai une gamine dans la main et un idiot devant moi. Que faire, je devrais l'ignorer, ça vaudrait mieux pour moi et la petite. Puis j'ai des courses de partout à faire, j'ai pas envie de me taper contre le S.A.D. ou un joker. Je contournes donc le gros monsieur, évitant sa main au passage, et conduit la petite neko ainsi que moi même vers la caisse.

- C'est ça casse toi ! Salope va !

Je m'arrêtes dans ma marche, tournant la tête vers la petite, ne pas craquer pour buter cet enculé, ne pas craquer ... Ok je craques à moitié, je tournes vers l'impoli et le prends en photo avant de retourner à mon occupation, serrant un peu trop la main de la petite neko, un peu trop crispée sur le "salope". Il va me le payer, j'ai sa tête fiché dans mon téléphone je ne manquerais pas de l'envoyer au RED.

Une fois en dehors du magasin, Je tournes rapidement la tête, est-ce qu'on me laissera aller à une armurerie avec une gamine ? Sans doutes, mais je perdrais en crédibilité si le patron de mon armurerie fétiche me voit avec cette mignonne bouille. Il faudrait vraiment que je retrouves ses parents ou la dépose quelque part. Où est-ce que je pourrais lâcher une enfant ? Du haut d'un immeuble ? Dans un foyer ? Je devrais lui demander en faite, peut-être qu'elle sait ce qu'elle fait, ou alors je la ramènes chez moi ... Nah, mes colombes seraient capable de croire que c'est ma fille.

- Dit petite, tu as quelque part où aller ? J'ai pas l'impression qu'on pourra trouver tes parents aujourd'hui. Puis je dois emmener les trois bad guys en prison et m'acheter un chapeau, j'ai une journée chargée moi en faite ... Nyuh ...

Sauvetage des chats

Le monsieur ne me répondit pas. Je ne compris pas pourquoi, surtout que j'eus l'impression qu'il me regarda méchamment, comme si j'avais fait une bêtise. Je me raccrochai donc à la madame à côté de moi, par la main et/ou la manche. Elle était magicienne, donc elle pouvait rester avec moi, non ? C'était ce que j'espérais fortement car j'avais peur de ce méchant, ce qui m'empêchait de sourire beaucoup même si je le voulais. Je voulais montrer que je n'avais pas peur même si ce n'était pas vrai et je voulais garder courage ! Maman et papa m'avaient beaucoup dit que sourire était le meilleur moyen de ne pas perdre courage et de le meilleur outil des héros. Et je voulais devenir une héroïne, donc il fallait que je souris même si j'étais dans une mauvaise situation comme là.

Finalement, la magicienne m'emmena vers une autre madame comme on faisait quand on sortait d'un magasin. Maman disait que c'était pour donner de l'argent, mais je ne comprenais pas cette notion. Je laissai tout de même faire en la suivant, essayant d'oublier ce que disait le monsieur, qu'il criait et qu'il avait essayé de nous taper. En levant un peu la tête pour regarder mon héroïne, mes yeux croisèrent les siens et je vis un petit air bizarre. Elle fronçait les sourcils comme si elle était en colère, ce qui était normal avec ce que faisait le méchant, et sa main serrait fort la mienne. Mais elle restait calme, très calme. C'était trop bizarre. En plus, elle ne disait rien du tout, ce qui était un peu stressant.

Heureusement, elle me demanda si je pouvais aller quelque part. Elle m'expliqua qu'elle ne pourra pas m'aider à retrouver mon papa et ma maman. Je lui souris alors et lui répondis joyeusement :

C'est pas grave madame. Je vais attendre maman à la maison.

Je la lâchai alors et lui fis un signe de main, souriant de toutes mes dents, et partis en courant jusqu'à ma maison.

HRP : Fin du RP.

(c) Abigaïl Rice sur Heroe's SUP

Sujet: Re: Sauvetage des chats [PV Kaga Mikori]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée