Sujet: Caïn Adamson • The First Killer Sam 2 Mar - 3:47
S.A.D
Je te laisse me tuer deux trois fois avant de te péter la gueule, ok ?
Caïn
Prénom
Adamson
Nom
Je ne compte plus
Age
M
Sexe
Humain
Espèce
La Terre de Nod
Origine
1M77
Taille
Agent du SAD // Botaniste
Métier
Je ne sais plus
Date de naissance
N/A
Année à Laurel
En plus
❝ PARTICULARITÉS : Toujours l'air blasé. Porte une marque noire, un cercle, au niveau du cœur.
❝ TICS ET MANIES : Il fume souvent (taxe toujours les cigarettes des autres). Boit tout aussi souvent. Se drogue couramment jusqu’à l'overdose. Il prend son temps, agit de façon nonchalante. Est généralement vulgaire. Aime bien écouter de la musique à fond.
❝ PASSIONS : Il s’intéresse aux arts, aux sciences, aux plantes et à la mort.
❝ PHOBIES : L'idée de s'attacher aux autres pour les voir fatalement disparaître.
❝ BUT : Mourir.
❝ RÊVE : Mourir, mais aussi péter la bouche du Créateur.
Caractère
Entretien psychologique de l'agent K1 Je suis... Suicidaire ? Je suppose qu'on peut dire ça vu que je cherche activement à mettre fin à mes jours. Fou ? Non, je pense être sain d'esprit, du moins pour un homme qui a vécu et souffert aussi longtemps. Dépravé ? Oui, sans doute. Enfin, disons que ça me permet de me sentir moins en vie. Je bois et me drogue jusqu'à en mourir, c'est la façon la plus amusante que j'ai trouvée. Ce n'est pas la moins sale cela dit, vous avez déjà vu des overdoses ? Ça vomit de partout, c'est vraiment crade, heureusement que ce n'est pas moi qui nettoie après. Je sais que beaucoup pensent que je dois être masochiste, ils n'ont pas vraiment tort. Je ressens la douleur, comme n'importe qui. Sauf que bon, j'y suis tellement habitué qu'elle me fait plus vraiment d'effet maintenant. Vous savez, si je cumule toutes les sessions de torture qu'on m'a fait subir, je dois bien cumuler au moins un bon siècle. Et ça, c'est sans compter mon bain dans le volcan. D'autres pensent que je suis fier, trop fier. C'est comme ça qu'ils voient le fait que je laisse toujours mes cibles m'attaquer avant de m'en occuper. Là, par contre, ils se plantent, ce n'est pas de la fierté. J'espère bien qu'un jour, je tombe sur un os, quelqu'un qui peut effectivement m'annihiler à jamais. C'est pour cela que je les laisse faire. Et quand je vois que malheureusement, ils ne sont pas capables de me tuer pour de bon, hé bien, je leur casse la bouche et les appréhende. C'est mon boulot du moment. J'essaye de ne pas faire trop de vague. Je suis lasse de mes "jeunes" années où je me laissais aller à mes bas instincts. Je sais que mes actes ont des conséquences, contrairement à beaucoup d'autre, de fait, j'agis pour limiter mon impact sur le monde. Estimez vous heureux, à une autre époque, je vous aurais violé, tué et potentiellement mangé, tout ça pas forcément dans le bon ordre. J'ai du sang plein les mains. Des siècles et des siècles de massacres. Je n'ai pas vraiment de remords, je trouve juste que c'était du gâchis de prendre autant de vie juste pour mon propre plaisir. Suis-je encore violent ? Oui, faut bien des fois quand on me tape sur les nerfs. Mais je ne tue plus, rassurez-vous. Enfin, sauf si vous me le demandez. Je sais, plus que n'importe qui, que la vie peut être un fardeau. Alors si vous voulez un coup de pouce, bah je suis près à enfoncer mon pouce en vous encore et encore jusqu'à votre décès. Psychopathe ? Je ne pense pas qu'on peut vraiment me diagnostiquer de la sorte. Ma façon de penser est forcément différente de la vôtre. L'humain s'habitue à tout avec le temps. Vu le temps que je suis ici, hé bien je me suis simplement habitué à tout, les meilleures comme les pires choses. J'ai vu la peste ravagé tout un continent. Des génocides perpétués en continuent. La guerre. La famine. Des événements traumatisants à la pelle. Symptôme post-traumatique, si j'avais peur de quelque chose, je suppose que j'en aurais. Sauf que quand on ne peut pas mourir, on n'a plus peur de rien. Cela fait tellement longtemps que j'observe ce monde, je pense avoir suffisamment de recul pour dire que c'est un horrible trou à merde. Cependant, je sais que dans cette fosse à purin peut parfois éclore une fleur. En gros, je n'ai pas foi en l'Homme plus que ça, mais je ne souhaite pas son extinction. Il existe des gens bien, trop peu, mais ils comptent. Les pauvres sont souvent abusés par les autres à cause de leur bonté. C'est triste, c'est sale, c'est ainsi que le monde tourne. Je ne suis pas une de ces fleurs, erf j'en ai même arrachées moi-même pendant longtemps. Jaloux de cette qualité qui m'est inconnue, qualité qui me rappelle mon frère. Cet idiot. Peut-être que c'est un peu pour ça que j'accepte votre offre aussi. Vous dîtes que vous pouvez trouver un moyen de me tuer, j'espère sincèrement que vous le trouverez, mais si en attendant, je peux un peu réparer le mal que j'ai fait sur Terre, hé bien ce ne sera pas un mal. Je sais que je ne vais pas bien finir. Que la damnation m'attend. Mais bon, après ce que Dieu m'a fait subir, je ne vois pas trop comment le Diable pourra le surpasser.
Agent K1
■■■ Identité secrète ❝ K1 ■■■
❝ RÔLE : Joker. Caïn est la carte secrète du SAD pour les situations les plus complexes. En effet l'homme possède de nombreux talents, mais c'est surtout son immortalité qui permet à l'agence de régler certains problèmes tout en limitant ses pertes.
❝ GRADE : Caïn est un peu en dehors de la hiérarchie. Techniquement, il est un agent de terrain comme un autre. Toutefois, on ne l'envoie que sur les missions les plus dangereuses, où le risque de perdre des agents est très (trop) élevé. Seuls le chef des opérations, le sous directeur et le directeur de la SAD sont habilités à autoriser son déploiement. K1 reçoit ses ordres d'eux et personnes d'autres. Il n'a personne sous ses ordres.
❝ POINTS FORTS : L'immortalité. Cela sonne bien, mais c'est un véritable calvaire (il suffit de voir l'état mental de la population immortelle ici-bas pour s'en rendre compte.). À cause d'une malédiction divine (et une grosse en plus) Caïn ne peut tout simplement pas mourir. Que ce soit de vieillesse ou de façon violente, il revient toujours. Il semble pouvoir se régénérer de façon extrêmement rapide. Si les morceaux sont proches, reliés par le sang ou autre matière organique, alors Caïn se réassemblera en quelques minutes (heures pour les cas les plus extrêmes). Si on prend la peine de le mettre en pièces et de séparer les bouts, alors l'un d'entre eux commencera à repousser le reste du corps du maudit. Il peut en quelques jours ou semaines être complètement régénéré. Enfin, pour ce qui est des morts complètement over the top (on parle ici annihilation de la réalité, de destruction au niveau de l'atome et autre joyeuseté qui efface complètement le corps de Caïn) alors le Premier Meurtrier réapparaîtra, quelques mois plus tard, en Afghanistan (nom actuel de sa terre natale). Mais qu'importe qui, où, quand et comment, Caïn ne meurt pas. Sa conscience semble rester "là" même quand il est effectivement détruit.
Le seul point positif qu'il trouve à sa longévité est la connaissance. En effet depuis le temps qu'il est sur Terre (c'est-à-dire un peu depuis l'aube de l'humanité.), Caïn a eut le temps de se former et d'apprendre énormément. Il comprend quelques milliers de langues et dialectes, oubliés comme existant. Il possède des doctorat dans la plupart des matières scientifiques, même s'ils sont un peu vieux maintenant et qu'il ne se tient pas forcément au courant des avancées technologiques. Il a un peu touché à l’ésotérisme également, bien qu'il ne possède aucun pouvoir magique. Les arts n'ont également pas de secret pour lui, il semble savoir jouer de tous les instruments. Vous pouvez difficilement lui poser une colle concernant l'Histoire également, il l'a souvent vécu. Enfin, des millénaires à guerroyer ont fait de lui un combattant hors pair. Mais bon, quand il se bat, qu'importe sa maîtrise des armes, il préfère simplement utiliser ses poings.
Il est à noter que la marque apposée par Dieu est visible, comme une aura, par les autres entités divines ou maléfiques (plus particulièrement celle correspondant à son panthéon). Cependant, Caïn ne peut nullement ressentir ou voir ces auras. (mais bon, il a déjà croisé d'autres immortels donc il peut les reconnaître s'ils n'ont pas changé.).
❝ FAIBLESSES : Caïn est immortel, pas invincible. Vous pouvez le "tuer" autant de fois que vous le voulez, il reste un simple humain. Balle dans la tête, coup de couteau, poison, il reste sensible à cela, mais sa malédiction le fera revenir en quelques instants. Si vous souhaitez gagner plus de temps, vous devez donc agir avec méthode. N'hésitez pas à y aller de toute votre force, plus son corps est détruit plus il mettra de temps à revenir pour vous casser la bouche. Assurez-vous de bien séparer ses morceaux, cela l'obligera à se régénérer à partir de l'un d'entre eux, vous permettant de gagner de nombreuses semaines de répit. Vous pouvez également chercher à le piéger sous des décombres ou dans du béton, il ne possède pas une super force ou une super vitesse, de fait, il devra attendre qu'une tierce personne (ou évènement) ne le sorte de là. Vous pouvez également l'entraver, cependant prenez soin de bien le faire totalement, qu'il ne puisse absolument pas bouger, sinon il serait capable de se péter les bras pour pouvoir se libérer et casser les vôtres.
■■■ LE MATÉRIEL ■■■
❝ COSTUME : Lorsqu'il part en mission, Caïn ne porte pas vraiment de costume. Il est habillé d'un costard noir et débraillé. S'il faut vraiment garder son identité secrète, il soupirera et prendra des lunettes de soleil ou bien une cagoule. Mais dans l'absolu il ne se souci pas du tout de son apparence durant ses interventions.
❝ ARME : L'agent K1 est réputé pour ne pas utiliser d'arme ou du moins ne pas en prendre avec lui. La SAD l'oblige à emporter un pistolet anti-don et des liens en adamantium, mais il ne les sort que rarement. Il préfère se battre à mains nues. S'il en a vraiment besoin de s'armer cependant, il sait qu'il peut se débrouiller sur le terrain.
❝ GADGET : Les lunettes de soleil qu'il prend parfois avec lui sont des lunettes mono-oculaire. Sinon il n'a rien d'autre. Quoique, il essaye souvent d'emporter avec lui de quoi écouter de la musique, lecteur de cassette, MP3 voire Boombox.
❝ VÉHICULE : Généralement, la SAD le largue sur zone depuis les airs, sans parachute. Sinon il se débrouillard, soit il ira à pied, soit il empruntera un véhicule civil.
Histoire
Il pose un épais dossier sur la table. Puis un autre. Encore un autre. . La pièce est sombre, faiblement éclairée, austère. On m'avait assommé, mit un sac sur la tête, pour finalement me faire attacher ici, avec ce type. Fut un temps, j'aurai été amusé par cette mise en scène, mais ce n'est pas la première fois que l'on me faisait ça. Je ne le connais pas, cependant, ses premiers mots furent... Comment dire ? Les bons ? Ils avaient piqué ma curiosité. Il m'avait fait une offre des plus alléchante. J'étais curieux de voir si elle était véritable, j'ai des doutes, il semble n'être qu'un simple homme. La pensée me fait sourire. Je n'ai rien à perdre à l'écouter.
— Tu as besoin de toutes tes notes ? — Juste pour être sûr. Vous n'êtes pas le seul à traîner ici-bas depuis des lustres. — Mouais. Je fais quand même moins de vague que les autres. Je reste humain.
Il ne dit rien, mais son regard est lourd de sens. J'imagine qu'il est difficilement d'appréhender le fait que je sois comme lui au final. Il ouvre un des dossiers, le lit rapidement avant de me le glisser sous le nez. Rapport de guerre, vieux, américain, il y a des photos aussi. Je regarde l'une d'elles, une bande de soldats prennent la pose devant un Huey. Une dizaine de pauvres âmes fières de servir un pays futile qui les oubliera une fois cette petite guerre terminée. L'homme en face de moi s'allume une cigarette.
— Vietnam, 1972. — Je sais parfaitement où et quand la photo a été prise gamin. Je peux te dire quel jour, c'était, lesquels sont morts sur le front, dans quel l'ordre et comment. — Vous vous souvenez de tout ? — Pas tout non. J'ai une bonne mémoire, mais pas à ce point. C'est la trace la plus récente que vous avez ? Vous êtes un peu en retard sur le train. — Non, nous savons que vous avez également été impliqué ailleurs, dans les Balkans par exemple. — Oh y a plus récent que cette guerre-là. Les Klongs par exemple. — Oui, nous avons quelque rapport à ce sujet, mais nous ne savions pas si c'était bien vous ou un autre immortel. — Bah c'était bien moi. Les aliens sont une aubaine. Leur armement, je veux dire, j'ai douillé avec eux. Mais pas assez malheureusement.
Il inspire une nouvelle bouffée de tabac. Je lui en demande une, il est hésitant, mais me laisse profiter de cette petite dose de poison si douce pour mes poumons.
— Tu devrais arrêter, ça peut te tuer ces trucs-là. — Sans doute, reprenons. Donc après les Klongs qu'avez vous fait ? — Rien. Je me suis posé dans un coin. J'ai attendu. — C'est tout ? Seul ? Vous n'avez pas cherché à fonder une famille ? — C'est mieux sans.
Un autre dossier se pose devant moi. Plusieurs photos de famille. Les lieux et les époques étaient variés. La plus récente datait des années 90 tandis que la plus ancienne datait du 19e siècle. Des familles joyeuses, des familles tristes, des familles disparues depuis longtemps. Le seul point commun entre elles, le père. Toujours le même.
— C'est un peu salaud de me montrer ça. Tu as déjà perdu des membres de ta famille ? — Oui. — Donc tu sais ce que ça fait, la perte. — Oui, mais je pensai que vous étiez au-dessus de ça. Vous avez l'habitude, non ? — L'habitude ne veux pas forcément dire que je m'en cogne. Je ne te souhaite pas d'avoir à enterrer tes enfants, tes petits-enfants. Toute une lignée. — Vous n'en n'avez plus ? De famille, je veux dire. — Si, sans doute. J'ai pas mal bourlingué jadis. Je dois avoir des descendances un peu partout. Il y en a toujours qui viennent à moi, me retrouve. Erf, aussi bien, je suis ton ancêtre pour peu que je le sache. — Je n'espère pas. — J'espère pour toi aussi. C'est un sale sang que le mien.
D'autres rapports, russes cette fois. Je les lis, c'était durant la Seconde Guerre mondiale. Une mission d'assassinat. La cible était une Allemande, jeune, jolie. Une sorcière. Les informations soulignaient la dangerosité de son garde du corps, un monstre invincible.
— C'est marrant, je ne me souviens pas de ça. Je sais que ça a eut lieu. Mais trou noir. — C'est pratique ça. — Quoi ? Tu penses que j'aurai honte de dire que j'étais de ce camp-là ? Non, je m'en fous honnêtement. Ça fait bien longtemps que je me soucie plus du camp dans lequel je m'enrôle. Tu comprendras, avec le temps, que le bien et le mal ne sont que des conneries. Le monde n'est pas tout noir ou tout blanc, c'est juste une chiasse grisâtre. Plus sérieusement, ce n'est pas la première et sûrement pas la dernière à me faire ça. Je ne peux pas mourir, c'est tout. A part ça, je reste humain et donc... — Et donc l'on peut vous manipuler, vous obligez à faire quelque chose contre votre gré. Ce n'est pas pratique. — Hum...Oui. Enfin, ça va, généralement, je vis largement plus longtemps que ceux qui me contrôlent. Soit ils meurent de vieillesse, soit, comme là, on les tue soit...hé bien, ils font un faux pas et je m'en occupe moi-même. — Ah ? — Je n'aime pas que l'on me prive de mon libre-arbitre. Erf. J'en connais qui serait content d'entendre ça.
Il continue de me fixer. J'ai du mal à le comprendre. Ce n'était pas le premier à m'approcher de la sorte. Je ne compte plus les gouvernements, organisations et autres sectes qui sont venues à moi dans le but de m'enrôler. Des divertissements de quelques décennies. Ils promettaient tous quelque chose, gloire, argent, luxure, pouvoir. Mais, bizarrement, c'est le premier à me faire une offre vraiment intéressante. On continua longtemps ce petit jeu. Il me mettait des documents sous le nez, j'affirmais ou infirmais si c'était bien de moi dont il était question. La plupart du temps c'est bien le cas. Il faut dire que je n'ai jamais cherché à caché qui j'étais. Aujourd'hui encore je porte mon véritable nom. Enfin, traduit à la langue dominante de cette ère. Caïn Adamson, on ne peut pas faire plus évident.
— Londres en 1666 ? — Yep, je suis même l'une des huit victimes. Me suis dit qu'avec un tel brasier, il y avait peut-être moyen, mais non. — L'affaire avec Nobel ? — Héhé. Oui, je couchais avec sa femme. 'fin j'étais pas le seul. Du coup, comme j'étais dans les maths en ce temps-là, bah il a fait en sorte que cette matière n'ait pas son prix. Un vrai con. — Saladin ? — Relativement sympa. J'étais surtout chaud pour prendre Jérusalem et la ruiner. — Gilles de Rais ? — ...Pas moi, pas vraiment. C'était un de mes descendants.
Cela devait faire des heures que l'on était là, à s'échanger des questions et des réponses. Je commence à m'ennuyer ferme. Surtout, que je doute un peu qu'il puisse m'offrir ce qui m'avait pourtant promis. L'unique porte de notre petit antre s'ouvrit alors. Un autre homme tout de noir vêtu nous apporte des cigarettes, de l'eau et de quoi manger. Je regarde mollement le sandwich qu'il me propose. Pourquoi pas.
— On en a encore pour long ? — Oui, je dois vérifier si votre profil peut nous correspondre. — Vous cassez pas la tête. Si vous avez ce que tu as dit posséder, alors je suis votre homme. — J'aimerai parler de sujet très précis. Personnel. Tabou peut-être. — Je pense pas que tu vas m'outrer gamin. Pose tes questions, j'y répondrai. — Même si ça concerne votre frère ? — Surtout celle-là. C'est un peu la question qui revient tout le temps quand on sait qui je suis. Que veux-tu savoir ? — Ce qui s'est passé. — Honnêtement, un accident. Enfin, peut-être que "meurtre involontaire" serait plus juste. C'était une autre époque. Le Créateur était encore là, sur Terre je veux dire. Et on était les premiers aussi. Notre père nous avait appris à l'honorer, faire des offrandes. Je travaillais la terre, Abel lui avait un élevage. Le vieux con, Dieu, a un jour décidé de s'amuser à notre dépens. Il décréta que ce que je donnais était dégueulasse. Comme ça, sans raison. Du coup mon petit frère, heureux de se sentir important, me narguait. Et, hé bien, j'étais jeune, la situation était injuste. Alors on s'est battu. Une bagarre de frère, quoi de plus normal. Mais il a fait une mauvaise chute. J'ai eu peur, alors je l'ai enterré, je veux dire, c'était le premier meurtre quand même. Il n'y avait pas de précédent, mais je savais que c'était grave. "Suis-je le gardien de mon frère", même si la phrase est classe je n'ai jamais dit ça. Le Créateur a tout de suite su ce qu'il y a eut, omniscience oblige. Et donc punition... — Vous êtes innocent ? C'est ça que vous dîtes ? — Non. Du tout. Regarde mes mains, petit. J'ai tué durant des milliers et des milliers d'années. Je suis loin d'être innocent. Mais Abel, j'ai du mal à me voir comme le coupable. Dieu savait ce qu'il faisait, savait comment cela allait finir. C'est lui qui a fait ça, c'est sa faute à Lui, mais c'est moi que l'on puni. C'est injuste. Mais le vieux bâtard l'a toujours été. — Et Seth ? — Wow. Tu mérites un prix, c'est rare que les gens se souviennent de lui. Hé bien quoi Seth ? — Votre relation avec lui ? — Aucune, j'ai été exilé après Abel, il est né plus tard. Et c'est sans doute mieux. J'étais enragé après ce que Dieu m'avait fait. Pendant des siècles, j'avais soif de sang. Je pense que si Seth aurait été devant moi alors, je l'aurais tué, volontairement, lentement, cruellement. — Vous êtes toujours violent, au vu de vos participations aux guerres. — Non. Je suis au niveau zéro de la violence. Je participe oui, mais juste pour avoir plus d'occasions de me faire tuer. J'ai tué personne, volontairement, depuis des décennies. — Vraiment ? Vous allez sur les champs de bataille et quoi, vous vous baladez dessus ? — Oui, plus ou moins. Si y en a qui sont un peu trop zélés, je leur casse la bouche et une jambe ou deux, mais c'est tout. — Pourquoi ? — Parce que tuer m’intéresse pas. Ou plus. Je veux juste crever, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Donc je respecte ce choix, j'évite de répandre plus de morts et de chaos que je ne le faisais avant. — Je ne pense pas que vous puissiez vous racheter de toutes les vies que vous avez prise. — Héhé. Direct. Mais tu as raison. Je ne pense pas non plus, mais c'est le mieux, on verra à la fin. — Vous pensez qu'il y en aura une un jour pour vous ? — Non...J'ai perdu espoir. Pour ça que je suis aussi... Blasé... Malgré tout ce que tu promets, je ne pense pas que tu as ce qu'il faut pour me tuer. Pas que tu ne le veuilles pas, mais bon. Je me suis fait raboter la tronche par des entités extraparlementaires, bouffé par des monstres de l'espace, on m'a immergé dans un volcan pendant des siècles, et même des dieux se sont amusés à me faire disparaître jusqu'au niveau de l'atome. Et pourtant, je suis toujours là. Alors je ne pense pas, sans vouloir te vexer, qu'un simple humain puisse réussir là où tout ceux-là ont échoué. — On verra, nous travaillons sur un produit annihilant les dons. Peut-être que cela fonctionnera sur vous ? Nous avons également les plus brillants esprits de notre génération à notre service. Ils trouveront un moyen avec le temps. C'est ce que nous faisons, trouver les moyens pour régler des problèmes. — Et tu cherches à obtenir un nouveau "moyen" pour régler d'autres problèmes, n'est-ce pas ? — Oui, monsieur Adamson. Nous souhaitons que vous travailliez pour nous, car vos capacités peuvent être très utiles. Nous opérons sur ce qu'il y a de plus dangereux, pour toute l'humanité, dotés comme non-dotés. Sauf que cela coûte. L'argent n'est pas un problème, ce sont les vies. Je ne suis pas le genre d'homme qui sacrifie avec joie ses agents, malheureusement, c'est ce que je suis obligé de faire dans certains cas. C'est dur, c'est nécessaire. Mais vous, vous pouvez bien être ma carte joker pour éviter cette situation. — Quand quelque chose coûte trop en homme, autant envoyer quelqu'un d'increvable. Je comprends, c'est logique. Votre but est noble cela dit. Vouloir défendre toute l'humanité. Même si je ne pense pas que vous tiendrez avec le temps. Je sais d'avance que votre groupe se cassera la gueule d'une façon ou d'une autre. — Vous êtes pessimiste. — Et toi optimiste. J'ai vu des empires s'élever et s’effondrer. Des groupes s'unir et s'entredéchirer. C'est ce qui se passe, toujours, vous ne ferez pas exception. Bref... Pourquoi pas. Je n'ai rien de mieux à faire de toute façon. Puis au pire, si vous ne trouvez pas de quoi me tuer peut-être que l'une de vos missions le fera. Espérons. — Oui... Je mise gros avec vous, sachez-le. Quoiqu'il en soit, bienvenue dans le service monsieur Adamson. — De rien gamin. Je n'ai pas capté ton nom par contre. — Je ne vous l'ai pas donné, la procédure vous savez. Enfin, j'ai fait une entorse pour pouvoir m'occuper de cet entretien moi-même. D'autres n'auraient pas compris l'aubaine que vous êtes. — Ok... Et donc... Tu t’appelles ? — Samuel Collins. Au plaisir de travailler avec vous. — Au plaisir Samy.
Une poignée de main ferme. Une dernière cigarette passée. Il s'en va, me laissant seul face à ses dossiers, histoire incomplète de ma triste vie. Secret Agency Department. S.A.D. Encore un idéal qui va se corrompre avec le temps et le pouvoir. Enfin, pour l'instant, ils sont l'option la plus viable que j'ai de pouvoir enfin en finir, donc ne soyons pas trop médisant. Ma main se perd sur les photos. Amours, familles, amis, victimes. Bientôt. J'espère que bientôt, je vais pouvoir tous vous rejoindre. Attendez encore un peu. S'il vous plaît.
Toi, derrière ton écran
❝ Pseudo : Karu ❝ Age : 24 balais. ❝ Avatar : Takumi Hijirihara de Danganronpa Gaiden: Killer Killer. ❝ Passions & Hobbies : JDR, JV, bouquins. ❝ Découverte du forum : Au Pif ❝ Un petit mot pour la fin : Wesh ?
Spoiler
❝ PT. EXPERIENCE : 1011
Admin
: ✘
Sujet: Re: Caïn Adamson • The First Killer Sam 2 Mar - 19:14
Fiche validée !
Tu es dès à présent un S.A.D au rang B. Tu peux maintenant disposer de ton costume, ton arme et ton gadget !
Ensuite, tu pourras créer ton journal et commencer à gagner de l'expérience en participant activement au forum. Tu peux également t'inscrire dans le sujet recherche de RP ou, si tu veux faire des rencontres totalement imprévues, dans la random roulette !
Si tu as une question, n'hésite pas à nous en faire part, le staff est là pour t'aider au mieux et pour t'aiguiller vers la bonne voie.
Bonne chance dans la ville des héros !
Caïn Adamson • The First Killer
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