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Sujet: Un dimanche matin ... Dim 15 Oct - 0:19
Le soleil s’élevait déjà dans le ciel, lorsqu'un léger courant d’air, vint se poser sur le dos nu d’Elizabeth. L’automne était déjà là, et cette légère brise matinale et fraîche, en était la preuve. La jeune femme frissonna, et poussa un petit grognement de mécontentement, pour avoir été sorti si tôt de l’emprise brûlante de sa soeur. Le bruit de la pluie contre les vitres, contribua également à la sortir du sommeil.. Elle s’empressa de se rapprocher de cette dernière, veillant à s'emmitoufler dans l’immense couette. Ses bras, qui étaient alors emmêlés dans les couvertures et les coussins, s'enroulèrent autour du ventre de Lyssa. Puis son visage, orné d’un sourire de contentement, se posa entre la tête du Béhémoth, et sa poitrine, dans un léger gémissement matinal. Elle étendit également une de ses jambes nue sur celles de sa soeur. Pour finir, elle la serra contre elle, appréciant la sensation rassurante, de la peau de Lyssa sur la sienne. C’était un dimanche matin, l’un des meilleurs jours de la semaine. Il s’agissait d’un des seuls moments, ou Elizabeth possédait l’exclusivité de la journée de sa soeur. Et aujourd’hui, après avoir passé une excellente semaine aux côtés des deux femmes qu’elle aime, elle se sentais d’humeur particulièrement câline. En réalité, depuis que Lilou était elle aussi rentrée dans sa vie, son coeur laissait beaucoup moins de place aux idées noires, car elle était bien moins seule. Et son gain d’autonomie, arrangeait le tout. Même si elles n’étaient pas encore levées, Elizabeth se sentais déjà parcourue d’une grande motivation. Aujourd’hui, elle cuisinerais des pancakes à sa soeur, comme on le lui avais appris. Car peu importe ce qui pouvait arriver, le fait que sa soeur sois fière d’elle, restait la chose la plus importante à ses yeux.
Les secondes passèrent, et elle ne cessait pas de câliner Lyssa, visiblement encore en proie au sommeil. Sa peau était si douce et si rassurante, alors, pourquoi se priver ? Mais au bout de plusieurs minutes, la jeune femme compris qu’elle avait arraché sa soeur des bras de morphée. Le corps qui lui servait de nid, se raidit quelque peu, ou du moins, avait eu une réaction perceptible par Elizabeth. Elle s’en voulait légèrement, car elle ne voulait en aucun cas la déranger. Juste profiter de ces instants si importants. Mais au fond, elle était satisfaite qu’elle se réveille. Car elles allaient passer du temps aux côtés de l’autre.
Sans trop se relever, le Ziz remonta légèrement son corps, pour que leurs visages soient au même niveau, tout en restant proche. Et puis, elle déposa ses lèvres sur la joue de celle qui partageait sa couche, avant de lui chuchoter, un sourir comblé sur les lèvres.
“Je suis désolée de t'avoir réveillée grande soeur, tu as bien dormis ?”
Elle avait presque envie de rire, ou du moins, extérioriser sa joie. Quoi de mieux que de se réveiller emmitouflée et collée à sa soeur que l’on aime ? Elle aurait pu retourner la question des centaines de fois, la réponse en resterait inchangée.
Lyssa Cyrene
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Lun 16 Oct - 11:54
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Feat Elizabeth
Mon quotidien avait changé depuis qu’Elizabeth était rentrée dans ma vie. C’est « naturel » me direz vous. Le retour d’une figure fraternelle perdue après plusieurs millénaires alors que ma vie était dédiée à la retrouver, Elle et le Troisième, devait m’emplir de joie. Ne vous détrompez pas, c’était le cas. Mais j’avais visiblement hérité de trop de traits humains, alors que j’aurai pu me contenter de cette heureuse nouvelle je ne pouvais empêcher mon esprit d’empiler toujours plus de question. Ce retour était trop brutal. Inattendu. Ma soeur avait trop souffert. Plus que moi. La faute aux hommes et à ce Créateur.
Je repensais souvent à cette scène dans la Sainte Chapelle depuis que ma soeur avait emménagé chez moi. Le bois et la pierre qui cédaient, son corps en chute libre après des siècles de captivité. Elle était dans un état pitoyable et sa voix était si douce. C’est certainement cette voix qui m’a contenue à ce moment là. Il est ridicule d’en parler en ces termes mais ma colère était si grande que ses flammes se sont étouffées toute seule. Laissant dans mon esprit et mon coeur un calme malsain qui n’attendait qu’une brise pour éclater.
La vision de Paris en feu se dissipa, les couleurs devenaient ternes et les formes perdaient de leur cohérence. La voix me parvenait de nouveau, à travers les limbes du sommeil. C’était une bonne chose, des rêves bien sombres commençaient à colorer ma torpeur. Lentement, je laissais mes yeux s’habituer à la lumière ambiante, tamisée par les stores mais tout de même intrusive pour un réveil calme. Je ne bougeait pas, pas pour l’instant.
Dimanche, jour de repos pour les hommes, jour de partage pour ma soeur et moi. Je la savais bien seule pendant que je jouais mon rôle de bibliothécaire. Même si la petite Quill lui tenait compagnie, celle ci aussi avait des obligations en tant qu’étudiante de l’école des héros. Je devais profiter de ces heures de liberté sociale pour lui accorder le plus de temps possible.
Mettant mon corps en mouvement je me redressais un peu sur nos oreillers laissant les draps récemment complété de couettes, glisser le long de mon corps.
« Tu es bien matinale. »
Ma voix quelque peu éraillée trahissait largement mes difficultés à me tirer du sommeil. A vrai dire cela faisait des décennies ou des siècles que personne n’avait entendue cette voix. Avoir une présence près de soi était tout de même rassurant, je devais l’avouer. Même si nos première semaine me faisait douter des ressources d’Elizabeth en ce monde. Je savais bien qu’elle était blessée et que le temps seul ne suffirait pas à panser ses blessures, mais cette faiblesse et ce passé dont elle m’avait fait part à demi mot me faisaient douter. Elle aimait trop les hommes pour son propre bien à mes yeux.
« Me rendras-tu ma liberté le temps d’une douche ? »
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Jeu 19 Oct - 22:51
La réflexion de sa soeur lui fit se poser une question. Quelle heure était-il ? Il faisait un peu frais, mais cela était certainement dû à la pluie. Du coup, comme toujours, elle ignorait l’heure qu’il était, et elle se réveillait selon ses envies. Il aurait bien pu faire nuit, Elizabeth se serait réveillée quand même. Ses temps de sommeil étaient chaotiques, car elle dormait quand elle en avait envie. Et maintenant que son corps était en meilleur état, elle ne dormait plus indéfiniment comme au début. La voix fébrile de sa grande soeur lui donna quelques frissons. Le simple fait de savoir qu’une créature si puissante puisse avoir quelques petits moments de faiblesse comme cela, la faisait sourire. Et elle se contenta de hocher la tête. Puis lorsqu’elle évoqua le fait de sortir du lit, elle fit quelques peu la moue.
“Je sais paaas” dit elle, avant de resserrer son étreinte.
Elle comprenait sans mal que sa soeur avait besoin de quelques moments pour elle, et que son temps quotidien dans la salle de bain en faisait parti, mais elle savait également qu’après, elle reviendrais certainement habillée. Et que malheureusement pour la plus jeune, le contact deviendrais différent. Alors elle en profita quelques secondes.
“Oui, ne t’en fait pas. Je te libère dans cinq minutes, mais la je profite un peu de ma grande soeur, tu m’as manquée cette semaine”.
Les minutes passèrent trop rapidement à son goût. Mais comme promis, elle la laissa s’en aller lorsque celle ci lui fit comprendre. Elle se détacha avec difficulté. Les pas de l'aînée s’éloignèrent, tandis que la cadette retomba sur le lit en soupirant. La routine matinale avait été trop courte. Quelques minutes ne lui suffisaient pas. Elle aurait voulu rester des heures et des heures sous la couette. Elle à attendu quelques minutes, le temps que le son de l’eau qui coule s’élève sur le côté de l’appartement. Elle se faufila jusque dans la cuisine. Se saisissant d’un de ses tee shirts très larges. Celui ci descendait jusqu'en bas de ses fesses, et formait un immense col ouvert sur sa poitrine. Avançant sans problèmes, elle alla en direction du frigo. Elle l'ouvrit, grimaçant à cause du froid, et chercha le saladier qu’elle avait préparé la veille, avec Lilou. Il s’agissait de pâte à Pancakes, et il s’agissait de l’une de premières promesses de son amie, qui était de lui apprendre à faire à manger à sa soeur. Puis ayant mémorisé méticuleusement l’emplacement de chaques ustensils, chaque produits, elle commença à faire cuire les galettes. Elle était persuadée d’y arriver, étant donné le nombre d’heures d’entraînement qu’elle avait pratiquées. Elle voulait rendre sa soeur heureuse.
Souriante et enjouée, elle reproduisait les gestes de Lilou, imaginant et visualisant ses mains sur les siennes, la guidant. Elle se sentaiit enfin redevenir indépendante, plus les jours passaient, plus elle se sentait prête à partir chercher ses organes.
Lyssa Cyrene
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Lun 23 Oct - 20:34
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Feat Elizabeth
Mon regard se posa rapidement sur le radioréveil en attendant la réponse d’Elizabeth, il était dix heures passées. Elle n’était pas si matinale que ça mais j’avoue que le sommeil est bien un des aspect de la « mortalité » les plus agréables.
« Je sais paaaaaas. »
Je la vis s’écraser contre moi et doucement, tout en gardant un bras comme support, je vint lui caresser la tête. À la faveur des quelques rayons de soleil qui parvenaient à pénétrer dans la pièce mon regard pu s’attarder sur la silhouette à demi nue, seulement couverte par la couette, de ma soeur. Elle n’était plus aussi pâle qu’au moment de son arrivée à Laurel, elle avait repris des formes et des couleurs. C’était une bonne chose. Elle tentait tant bien que mal de reprendre une vie quasi-indépendante malgré sa cécité, chaque soir malgré un emploi du temps qui ne me laissait pas beaucoup de temps libre à ses côtés j’observais ses efforts. Je l’écoutais parler de ses rencontres, ses découvertes, ses hauts-faits.
« Oui, ne t’en fait pas. Je te libère dans cinq minutes, mais la je profite un peu de ma grande soeur, tu m’as manquée cette semaine. »
L’étreinte n’était pas désagréable, bien au contraire, et j’en profitais plusieurs minutes durant cependant maintenant que j’étais réveillée je ne pouvais me complaire dans l’inactivité. Aussi chaleureuse fut-elle. J’ai donc fini par la repousser doucement afin de quitter le lit, je voyais bien sur son visage la déception se dessiner mais elle n’avait pas lieu d’être. Nous avions une journée entière pour profiter. Je savais que je ne devais pas trop me faire languir, c’est donc sans détour que je me suis dirigée vers la salle de bain. Le contact de l’eau n’a pas toujours été un sentiment agréable cependant après des décennies passées auprès des humains avaient aussi changé cela.
C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je commençais à faire couler l’eau bouillante du pommeau de douche. Les picotements générés par les gouttes me faisaient frissonner à chaque fois. Il ne s’agissait pas de douleur, une simple eau ne pouvait pas provoquer de telles réactions sur mon corps. Cependant, cette eau bien trop chaude me faisait du bien, sous son emprise je parvenais à me vider la tête.
Après de longues minutes je finit par éteindre définitivement l’eau. Je me sentais propre, fraiche et prête à affronter un jour de plus dans ce monde monotone. Vêtue uniquement d’une serviette sombre je suis sortie de la salle d’eau, affrontant l’air frais qui tranchait violemment avec la chaleur dans laquelle je venais de vivre. Une bonne odeur avait emplie l’appartement, cela devait être l’oeuvre d’Elizabeth. Quelques minutes plus tard je me retrouvais aux portes de la cuisine, habillée et prête à profiter du petit déjeuner que ma petite soeur allait certainement me présenter avec fierté.
En silence je me suis jointe à elle, mettant la table pendant qu’elle continuait son oeuvre avec une concentration certaine. Il n’était pas encore l’heure de la féliciter et elle ne voulait certainement par échouer maintenant. Une fois la paire d’assiette prête et les condiments pour accompagner les pancakes sur la table je m’y suis installé, attendant patiemment le sourire victorieux d’Elizabeth.
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Lun 29 Jan - 2:16
Il fut très difficile pour la jeune femme de ne pas se déconcentrer. Lorsque la présence de sa grande soeur se fut sentir dans son environnement proche, elle devint impatiente. Elle sautillait presque sur place. L’envie extrême de sauter au cou de cette dernière la rendait intenable. Elle chantonnait même doucement, pour essayer de focaliser cette effervescence autre part. Elle écoutait d’une oreille curieuse ce qui se passait dans son dos. Le tintement des couverts lui firent comprendre que Lyssa préparait la table. Peu à peu, elle parvint à se convaincre qu’elle devait chasser cette idée au combien attrayante de sa tête. Si elle patientait un peu, et qu’elle s’appliquait, elle rendrait sa soeur fière. Et rien ne pouvait lui faire plus plaisir.
Même si tous les gestes étaient imprimés dans sa mémoire, il était assez compliqué de travailler sans aide et avec la pression. La jeune femme avait peur de se rater, et de décevoir son aînée. Cela était peut être imperceptible, mais le bout de ses doigts était emprunt à un désagréable frisson.
Mais malgré ces barrières qu’elle se créait elle même, elle parvenait à cuisiner sans se brûler. Une fois que le son de la cuillère grattant le fond du saladier se fit entendre, Elizabeth poussa un soupir. Elle avait enfin terminé.
L’absence d’odeur de matériau carbonisé ou de la sensation d’une flamme sur son corps lui indiqua que tout semblait bon. Heureusement d’ailleurs, Elizabeth n’affectionnait que très peu les flammes, et elle n’aimait pas non plus la sensation de la chaire qui se consume petit à petit. Elle saisit l’assiette et l’emmena, avec prudence, jusqu’à la table de la cuisine. Elle fit attention à ce que le plat se situe bien au centre de la table, pour ne pas que le tout se termine en catastrophe. Cachant un petit sourire elle prit un siège avant de s’y asseoir en tailleur.
« Bon appétit » dit elle dans un anglais correct, arborant un fort accent arabe.
Elle tentait de cacher son sourire victorieux, et attendait patiemment une remarque de sa sœur adorée pour éclater de joie. Durant ce temps elle commença à grignoter un pancake badigeonné de confiture de dates. Elle fût heureuse de constater qu’au moins pour elle, ils étaient réussis. Cela ne pouvait pas en être autrement d’ailleurs, étant donné que sa meilleure amie l’avait aidée et qu’elle les avait faits avec amour.
« C’est Lilou qui m’a expliqué comment faire, je voulais te faire une surprise, même si je me doute que tu avais vu le récipient dans le frigo. On à fait ça hier soir avant que tu ne rentres. Je crois qu’elle était au courant que tu travaillais tard, vu que vous êtes toutes les deux au même endroit. Et elle m’a appelée et tout et tout. Moi aussi j’aimerais être la bas avec vous deux ! » dit elle toujours souriante, cessant de parler, reprenant avec gêne sa respiration sifflotante.
Lyssa Cyrene
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Dim 18 Fév - 10:31
Sleepy Head
Feat Elizabeth
Un véritable Travail cela devait-être pour elle, l’observant manipuler les ustensiles de cuisine la main tremblante je tentais de m’imaginer un instant à quoi ressemblerait ma vie si j’étais moi aussi aveugle. Il ne me fallut que quelques secondes à peine pour chasser cette idée de mon esprit. Quelques seconde et la réalisation froide qu’être aveugle impliquait ne pas pouvoir lire. Quelle honte que ma soeur ne puisse plus profiter de cet aspect de la vie humaine, je devrai lui faire la lecture de quelques classique à l’occasion si l’envie lui en prend.
Elizabeth sorti finalement victorieuse de son épreuve et la douce odeur de son travail commença à se répandre dans la cuisine, les pancakes furent servit et nous commençâmes à manger. Elle était fière, je le voyais, son regard absent faisait des aller et retour nerveux vers ma position. Elle attendait ma réaction. Après avoir goutté quelques bouchés de notre déjeuné, je posai mes couvert sur la table le temps de la féliciter.
« Elles sont très réussies. Bravo Elizabeth. »
Je devais bien l’avouer, je ne suis pas très bonne pour ce qui est d’offrir des compliments. Ce n’étais pas… naturel diront nous, et d’aucune utilité jusque là. Je veux dire, qui dans ma vie jusqu’à l’arrivée d’Elizabeth aurait mérité un compliment de ma part ? Question rhétorique, il n’y a pas de bonne réponse.
« Effectivement, l’établissement reste ouvert le samedi pour les étudiants puni ou ceux qui désirent approfondir un peu leur étude en profitant des ressources de l’établissement, comme la bibliothèque. »
Je recommençais à manger, profitant calmement de cette bonne humeur qui emplissait ma demeure grâce à ma soeur. Mon compliment avait beau être austère il n’en restait pas moins vrai, ces pancakes étaient véritablement bons et ça serait manquer de respect au travail d’Elizabeth que de ne pas en profiter.
« La jeune Quill est une habituée de la bibliothèque d’ailleurs, mais je suis sure que tu le sais déjà. »
Je serai presque reconnaissante envers cet enfant à force du temps qu’elle offrait à ma soeur. Son profil ne m’avait jamais véritablement marqué, je ne savais même plus quel est son don. Tout ce dont je me souvenais était sa passion pour les livres anciens ou dans des langages étrangers ainsi que sa participation à la mission de classe supérieur. Je devrai probablement tenter d’en apprendre plus sur elle ou du moins la remercier dans les formes.
« Je doute que te faire travailler dans cette école soit une bonne idée… Enfin… »
Un instant de réflexion s’imposait. Je ne pouvais pas la forcer à rester cloitré ici pour sa sécurité, je voulais la voir se développer, retrouver une élan de liberté, la métaphore de l’oiseau et de la cage me rendait déjà assez malade comme cela. Mais dans ce cas là que devais-je conseiller ? La plupart des emplois la mettrai dans une situation complexe de part sa cécité mais la ‘Sup…
« Mh… Je verrai ce que je peux faire auprès de la direction. Tenter d’ouvrir les discussions si tu te penses vraiment capable de passer ton temps là bas. C’est un emploi comme le définissent les humains, avec des horaires à respecter et des conditions de travail qui risquent de t’ennuyer. Tu le sais n’est-ce pas ? »
La discussion de notre journée ne devait pas se limiter à cela mais c’était mine de rien un sujet important. Je ne pensais pas Elizabeth capable de remplir un contrat de travail humain mais je ne pouvais attendre d’elle qu’elle passe ses journées dans l’ennui et les mêmes quatre murs. Je la savais bien trop agité pour cela. Pouvoir avoir un oeil sur elle était une bonne garantie pour commencer…
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Jeu 7 Juin - 1:32
« Elles sont très réussies. Bravo Elizabeth. »
Ces paroles résonnèrent dans la tête de la jeune demoiselle, jusqu’à atteindre son petit coeur. Elizabeth était profondément heureuse d’être complimentée ainsi. Cela était sobre, presque solennel, et elle en avait conscience. Mais au fond, elle comprenait que Lyssa était une personne assez avare en compliments, et que ceux qui sortaient de sa bouche étaient vrais et emplis de sens. La jeune aveugle gigotait sur sa chaise, désirant presque crier sa joie, mais ne se contenant que d’un sourir qui lui remontait jusqu’aux oreilles, laissant s’échapper un petit rire joyeux de sa bouche.
Les coudes posés sur la table, le menton dans les mains, en tailleur sur son siège, ses cheveux lui tombant sur le visage, tel était la position dans laquelle elle se sentait la plus à l’aise lorsqu’on lui parlait à table, bien qu’elle ne soit pas très appropriée en “société”. Comme à son habitude, elle écoutait attentivement toutes les paroles de sa soeur, oubliant presque de se nourrir. Tout ce qui importait, c’était d’entendre les paroles de Lyssa, et de suivre le fil de ce qu’elle disait. La demoiselle n’arrivait pas à s’arrêter de sourire. Bien qu’invisible, le cadre autour d’elle lui semblait parfait. Un dimanche matin aux côtés de sa soeur, la journée commençant sur un compliment, et une discussion touchant à sa meilleure amie. Le rêve. Malheureusement pour Elizabeth, la conversation dévia sur un sujet moins … “agréable”.
Sans étonnement pour la cadette, Lyssa avait compris le sous entendu derrière ses paroles, et venait de couper plus ou moins court à ses projets en exprimant son désaccord. Elizabeth eu à peine le temps d’exprimer son avis que cette dernière ne développe également la raison de son refus, ajoutant que son malgré son désaccord, elle ferait quand même son possible pour l’aider dans son projet. La jeune aveugle essaya de masquer son sourire, avant de répondre :
“Oui je sais. Je sais que ce sera différent de ce que je faisais avant et que le cadre sera pareil qu’ici. Des murs et un toit, et que je pourrais pas sortir quand j’en aurais envie. Mais bon entre mes yeux et le fait que je connaisse pas toutes les subtilités de ce nouveau monde, je pense que c’est important que je m’intègre et je m’adapte. Et puis rester loin de toi, ça fait mal. J’ai peur quand t’es pas là…”
La jeune femme se tue quelques instants, comme happée par un flot de pensée mélancoliques et négatives, avant de redresser la tête.
“Je sais aussi que le monde d’aujourd’hui est différent, et que je peux pas travailler sans avoir prouvé que je suis capable de travailler. J’aurais besoin d'un…diplôme c’est ça ? Je sais que ça va être long, mais au moins ça m’occuperas. Et je veux pas être un handicap pour toi, je veux pouvoir me débrouiller toute seule. Et puis je travaillais avant aussi tu sais ? Même si ce que je faisais à dû évoluer, j’aimerais bien soigner des gens maintenant aussi.” dit-elle en souriant, expédiant la fin de sa phrase à cause du manque d’air.
Elle n’en avait peut être pas l’air, mais Elizabeth était déterminée à rejoindre la Heroes Sup et à travailler aux côtés de sa soeur.
Lyssa Cyrene
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Mar 25 Sep - 22:58
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Feat Elizabeth
Je soupirai un peu. Il est vrai qu’Elizabeth avait eut une vie bien remplie durant son passage sur terre après sa sortie de la Cage. Elle en parlait de temps en temps mais ça ne semblait pas être un sujet des plus agréable pour elle. Je ne comptais pas la forcer à en parler, je la connaissais, à toujours voler à travers les cieux, la tête dans les nuages, quelque peu secrète, mais elle n’aimait pas la solitude. Elle n’avait jamais aimé ça, elle finissait toujours pas revenir près des terres, se poser quelques part, raconter ce qu’elle avait vu incapable de véritablement comprendre les subtilités des continents. Lorsque j’y repense nous étions lié depuis bien plus longtemps que ne le laisse présager notre nature, il n’y avait que le troisième qu restait secret. La conscience des humains me permettait de mettre des mots sur tous ces souvenirs lointain et d’une certaine manière je leur en était reconnaissant.
“C’est…”
Je considérais les options. Je ne vais pas dire que je trouvais l’idée fondamentalement mauvaise, elle avait un fond logique, avoir un emploi à basse qualification le temps de préparer un concours en parallèle semblait être une décision sensé afin de s’intégrer au monde humain. Cependant cette école était le refuge de plusieurs entité suffisamment puissante pour représenter une menace pour Elizabeth au vu de son état. Je ne pouvais pas être partout à la fois. Et puis il y avait Gabrielle de Paris, elle exsudait de tellement d’essence angélique que je ne pouvais prédire l’impact que cela aurait sur ma soeur.
“C’est une idée.”
Seulement il est vrai qu’entre sa nature aventureuse et les dangers bien plus saillants qui rodaient dans les rues de cette ville il valait peut-être mieux la garder au sein des murs de l’école. Et puis elle serait toujours plus proche de moi. De plus c’était un lieu d’apprentissage et de pédagogie avec des individus exotiques des quatre coins du monde, probablement un bon endroit pour elle afin d’apprendre les us de cette époque.
“Infirmière... Mh. Ecoute, si tu veux que l’école t’embauche comme infirmière il faudrait déjà avoir une preuve de l’époque actuelle que tu es qualifié. Je vais rechercher les modalités à ce sujet et si tu parviens à apprendre la méthode moderne dans ce domaine j'appuierai ta démarche.”
Je profitais de la fin de ma réplique afin de terminer mon pancake. Délicieux.
“Bon, si nous parlions plutôt de comment nous allons profiter de notre dimanche. Que dirais-tu d’aller visiter le Quartier Aselus ? Les Jardins Suspendus sont des plus agréables à cette période de l’année.”
Nous prîmes tout de même le temps de terminer notre petit déjeuner, il n’était nullement utile de nous presser, nous avions tout notre temps et plus s’il le fallait. Une vingtaine de minutes plus tard, alors que les discussions avaient voyagé du fonctionnement de l’école aux différents étages des jardins du quartier végétal, nous nous préparions à sortir. Elizabeth était une jeune femme très curieuse et contrairement à moi, il jubilait à l’idée de découvrir ce monde, ses secrets et de profiter de la nouvelle vie qui s’offrait à elle. Cela me remplissait d’un sentiment chaleureux, j’avoue ne m’être jamais attacher à cette vie à part sur quelques sujet bien précis qui sont plus un moyen d’être “humaine” que des façons de profiter du temps passé sur terre.
“Habille toi convenablement Elizabeth. Je sais que tu n’aimes pas ça mais c’est nécessaire si tu veux t’intégrer à ce monde.”
L’idée d’aller faire des boutiques afin de lui trouver une garde robe à la fois adaptée et agréable me traversa l’esprit. Nous nous en occuperions dans l’après midi, c’était probablement la meilleure chose à faire si je voulais que ma soeur ne s'évertue pas à déambuler dans les rues de Laurel d’elle même à moitiée nue.
Lorsque nous fûmes toutes les deux prête je lui offris mon bras.
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Sujet: Re: Un dimanche matin ... Jeu 11 Oct - 23:30
Cela n’avait beau faire que quelques semaines qu’elle était sortie de sa prison, Elizabeth trépignait déjà d’envie de pouvoir travailler. La simple idée de pouvoir se rendre utile aux autres avait quelque chose de bien trop attrayant pour rester en place. Ce n’était pas qu’une simple pulsion philanthropique qui rendait ce projet si enviable, mais surtout un besoin viscéral de reconnaissance. Une reconnaissance suffisante pour boucher le gouffre creusé par l’opinion désastreuse que la jeune femme avait d’elle-même, alimentée par l’impression constante d’être un boulet pour le monde, malgré le discours contraire de son entourage proche. « Mais je ne veux pas me morfondre ! » se disait-elle souvent. C’est pour cette raison que la jeune femme était à cet instant, suspendue aux lèvres de son ainée. Elle était penchée en avant, se dandinant et se balançant sur son siège, trahissant son impatience habituelle. Malheureusement pour elle, il lui était compliqué d’analyser et comprendre le sens derrière la réflexion silencieuse de Lyssa. Cela signifiait donc que ce silence était pesant et particulièrement long, et ce n’est pas ses premiers mots qui lui confirmèrent quoique ce soit.
Alors que la jeune femme commençait à se mordiller les lèvres d’appréhension, la réponse de l’ainée se fit entendre. Une réponse étonnamment positive étant donné la dureté de la réflexion précédente. Mais c’était une agréable surprise. Elle pouvait enfin entrevoir la possibilité de s’intégrer ce qui lui fit lever les bras de joie. Mêmes si les paroles, étaient en soit assez froide, le message était très encourageant pour l’avenir. Une excellente nouvelle en ce début de journée, qui allait donner un sourire radieux sur le visage aux traits creusés de la jeune fille. La reste de la discussion fut agréable et intéressante, appuyant sur la bonne humeur d’Elizabeth. Au bout de cette conversation, les assiettes commencèrent à tinter, indice que le déjeuner était terminé et qu’il était l’heure de changer d’activité. Une balade visiblement ! Le Ziz s’arrêta quelques secondes pour réfléchir et mobiliser ses connaissances sur ce lieu. Un jardin, un lieu certainement très agréable !
La demoiselle se tira vers la chambre, et s’asseyais sur le lit, cherchant à tâtons quelque chose à se mettre sur le dos, esquivant la tenue trop serrée sélectionnée par sa sœur. Une sorte de long t-shirt, blanc, presque transparent, particulièrement léger qui lui servait de tenue de tous les jours. Sa poitrine était à moitié visible. Elle tenta, discrètement de sortir comme ça, avant d’être rappelée à l’ordre par son ainée.
« Mais … c’est pas confortable. Ca me serre, j’ai l’impression d’étouffer … » dit elle en soupirant. « Mais si c’est pour s’intégrer… je vais faire un effort » dit elle bougonne.
Elle retira doucement son haut avant de difficilement enfiler un T-shirt rouge, réclament de l’aide timidement pour le reste de l’habillage. Il s’agissait d’une tenue simple, avec un short en jean pas trop serré, peu confortable mais n’étant pas encore qualifiable de torture. Une petite paire de chaussures faciles à enfiler, et surtout à retirer. Et un simple coup de « peigne doigts » dans les cheveux pour finaliser le tout. Elle était fin prête, se collant à Lyssa sur tout le chemin. Le trajet fut agréable bien que très lent. La faible constitution de la créature aérienne l’empêchait d’aller trop vite ou trop loin sans devoir s’arrêter quelques secondes pour qu’elle puisse reprendre son souffle. L’air était doux, et le soleil était chaud sans en devenir insupportable. Une belle journée en somme.
Une fois arrivé sur l’herbe fraîche et humide des jardins suspendus, Elizabeth ne résista pas à jeter ses chaussures pour ressentir au mieux cet environnement naturel. Les brins d’herbes lui chatouillaient les chevilles tandis qu’une petite coccinelle grimpait le long de son mollet. L’ambiance, le climat, tout avait légèrement changé. C’était très probablement très psychologique, mais ce n’était pas grave.
« C’est super agréable Lyssa, tu devrais essayer. Sentir la nature sous ses pieds. Ca me rappelle Saint-Jean d’Acre. « Une myriade de nuances de verts, dans un écrin de pierre calcaire brunie par le vent maritime » » dit-elle en Arabe.
Puis elle s’allongea, en faisant attention de ne pas trop se salir, tapotant sur le sol, esquivant les mottes de terres et autres insectes galopant entre les forêts de brins verdoyants.
« C’est dingue. Ca à beau être juste de l’herbe. Un peu de soleil. Mais ça fait revenir pleins de sensations. S’allonger dans l’herbe, parler avec quelqu’un que j’aime. Je sais que c’est pas trop ton truc mais essaie … pis je sais même pas vraiment ou tu es » continua-elle en rigolant, balançant ses bras à la recherches de la jambe ou la main de son ainée, tout en relevant lentement son haut pour se gratter le ventre.
« J’espère qu’il y à personne autour de nous, car j’aimerais bien te demander un petit truc. Tu peux me parler de là ou tu … viens ? Comment c’était ? Ce que tu faisais … ce genre de chose ? » dit-elle doucement.
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Sujet: Re: Un dimanche matin ...
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