Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi-
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Asumi Yamato
❝ PT. EXPERIENCE : 60
Mythologique
: C
Sujet: Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi- Mer 20 Mar - 2:38
Le curieux petit Kami.
Durant cet après-midi de mars, Asumi a pas mal de travail pour se mettre au niveau des autres étudiant de la classe Bêta. Bien qu'elle est un bon dossier, la forme des cours et leur composition à Orear était bien différente. C'est un exercice qu'Asumi avait déjà fait à deux reprises, même si les cours à la Heroes'sup sont bien plus complexe, elle avait déjà mise en place une méthodologie. Sa "longue vie antérieure" avait aussi pour avantage d'avoir accumulé suffisamment de connaissance afin de ne pas se trouvais trop à la traîne. Mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller, réviser ne fait jamais de mal.
Mais aux milieux de l'après-midi, la fatigue se fait sentir et le beau soleil à l'extérieur de la bibliothèque l'appel. Elle range alors ces affaires, une pause d'une heure ne peu pas lui faire du mal. L'aura sombre de la bibliothécaire ne l'aide pas non plus à se sentir à l'aise. La kami sent que cette femme cache bien plus de puissance que son apparence ne le laisse suggérer, mais elle ne souhaite pas en savoir plus, chacun possède son jardin, il n'est pas besoin d'y pénétrer sans autorisation. C'est avec silence et respect qu'elle repose les livres qu'elle venait de consulter, pour ensuite partir ce lieu calme, mais bien trop studieux en ce moment. Une fois la porte du bâtiment passé, elle se sent revivre. Les chauds rayons du soleil sur sa peau. Une sensation qu'Asumi apprécie. Elle se dirige vers son bungalow, elle a soif et une boisson ne serait pas de refus. Amaterasu finit par prendre une canette de jus de fruit et quelque biscuit, mais au lieu de boire et de manger chez elle. Elle décide d'aller se reposer dans le jardin de l'école.
Le jardin est vide, après tous nous sommes 15 heure un vendredi après-midi, la plupart des élèves sont en cour. La kami cherche du regard une place avant de s'y assoire et d'y boire sa boisson. Mais après quelque gorgés, elle se sent surveillée. Elle tourne le regard dans un coin de ces yeux dorée et elle fut surprise. Un tout petit kami inférieur l'observe avec attention. Ces créatures fantastiques sont présentes dans chaque endroit où la vie a prospéré et a chaque endroit du monde. Asumi n'était pas étonné de tomber sur l'un d'entre eux, même aussi loin de l'archipel. Leur reproduction très rapide, les poussant très vite à coloniser des endroits toujours plus lointains. De toute évidence, celui-ci a élu domicile dans un des arbres du jardin.
Quand le kami inférieur vit qu'il a été découvert par Asumi, il tente de ce caché. La Japonaise dit alors avec une voie calme et douce.
"- Ne t'inquiète pas, je ne te veux aucun mal.
- Vous pouvez me voir ?
- Oui, je le peux. - Mais aucun humain ne le peut."
La déesse solaire se mit doucement à rire. "- Oui, mais toute règle a son exception."
Elle sourit à la toute petite créature et lui lança un regard plein de compassion. La toute petite chose s'approche alors doucement avec une certaine crainte. Beaucoup d'élèves étranges passent par ce jardin, mais peu avait remarqué sa présence. Il est intimidé. Amaterasu prit alors les biscuits qu'elle avait apportés avec elle et elle les tendit au kami. "- Tu veux en manger avec moi ?"
La créature s'approche alors et prit doucement un des gâteaux donné par la déesse. Puis il s'assoit à côté de la jeune femme, prenant aussi quelques gorgées du jus qu'elle lui a laissé à disposition.
"- Merci, madame......
- Asumi et juste Asumi, tu n'as pas besoin de m’appeler madame.
- D'accord, ... Asumi.
- Tu vis seul ici ? - Non, il y en a d'autres, mais on reste caché en attendant la nuit, le directeur de l'école nous voie aussi et il nous donne parfois quelques choses à manger, pour pas qu'on vole dans les poubelles. Il est gentil le nouveau directeur."
Sur ces mots, Asumi sentit son cœur se serrer. Il y eut une époque où elle aussi elle trouvait son frère gentil, avant qu'il ne poignarde la confiance qu'elle avait placé en lui. C'est avec une voix triste qu'elle répond : "- Si tu le dis. Je ne demande qu'à te croire."
Sujet: Re: Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi- Ven 22 Mar - 19:39
Salut soeurette
Quelle journée pour être en vie ! Il fait beau dehors, les oiseaux chantent… dans des journées comme ça Kiyoshi regretterait presque d’avoir des devoirs envers la SUP ! La journée pour le mois de mars était fabuleusement belle. Bénie par la déesse du soleil elle-même, pourrait-il ajouter !
Le directeur voyait passer des personnes dans son bureau depuis ce matin, c’était sa journée rendez-vous. Des jeunes élèves, aux représentants d’entreprises affiliées d’une quelconque façon à la SUP, un festival de gens passait devant lui. Il s’amusait énormément du fait que ceux avec qui il avait du mal à obtenir une conversation en tant que sous-directeur faisaient maintenant la queue pour lui parler.
Lui, il prenait note de leurs demandes en sirotant son thé, machinalement ses doigts glissaient sur le clavier : demande de partenariat avec une université de non dotés, création de nouveaux labos universitaires, une pétition des primaires pour avoir plus de frites à la cantine, ce genre de chose.
Après sa journée rendez-vous, c’était enfin le moment pour le dieu de la nuit de profiter de la journée, il était 16 heures et quelques, et l’odeur de la nature qui bourgeonne emplissait l’air du jardin.
Il en profita pour jeter le bento probablement empoisonné qu’un kami mal intentionné avait placé sur son bureau.
Les jardins de la Heore’s Sup était un petit parc à lui seul, entretenu par le seul et unique Sinam Tsukito en personne ! Les arbres diverses étaient peu à peu en train de refleurir pour préparer le printemps qui se profilait de plus en plus, et dans beaucoup de ces arbres, un esprit résidait, cela pouvait surtout être des renards, ou des lapins, la cour de suivants des dieux shinto présents sur le campus. Invisibles aux yeux des mortels, ils se promenaient dans le jardin sans réel soucis de se faire voir, c’est pour ça que kiyoshi les laissait faire.
Mais une demoiselle était en train de parler avec l’un des renardeaux d’Inari. Cette personne, Kiyoshi la connaissait bien. Queue de cheval, uniforme de la sup, une jolie demoiselle, c’était Asumi Yamato, la « bénie d’Amaterasu ».
Voyant que la demoiselle entama la conversation avec le petit esprit, il s’asseya sur le banc proche de lui
Et ça parlait dans le dos du directeur, comme quoi selon la demoiselle il ne serait pas forcément une bonne personne, et qu’elle aimerait pourtant le croire.
Le Kiyoshi sauvage dans son milieu naturel, vient de trouver sa proie, inconsciente des dangers qui la guette. Il se rapproche de sa victime sans qu’elle fasse attention à son ennemi mortel, avant de subir l’attaque du prédateur. « Bouh. »
La demoiselle sursaute avec un petit cri, ce qui révèle son animal totem. Des oreilles de loup apparaissent au-dessus de sa tête. Et de la lumière émana de son corps.
« On ne parle pas dans le dos des gens, jeune fille, ils pourraient être dans le vôtre, après tout. »
Le directeur faisait tourner sa canne en l’air, s’amusant clairement de la situation qu’il avait provoqué. La petite était en même temps gênée et en colère contre l’homme qui se tenait devant elle.
« Amaterasu vous a même donné la capacité de voir les kamis, interressant. C’est une femme délicieuse, compte tenu de sa générosité. Vous savez, je l’ai rencontré dans ma prime jeunesse, mais ça s’est mal fini entre elle et moi, on a coupé les ponts… Vous me faites penser un peu à elle, en quelque sorte. »
Il posa la main sur le petit esprit et lui dit : « Allez, il faut rentrer chez toi, je dois parler avec la demoiselle, et Inari n’aimerait pas te savoir piquer dans les assiettes des élèves. »
Le petit kami fit un signe de la tête, et courut se réfugier dans son arbre, avant de disparaitre dans un flou. « Bien, où en étions nous ? »
Sujet: Re: Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi- Lun 1 Avr - 2:56
Les masques tombent
Le kami de la lune apparaît d'un coup dans le dos de sa sœur. Prenant peur, elle sursaute, révélant ces oreilles et sa queue de louve et la faisant luire par réflexe.
Le kami farceur lui fait ensuite la morale. "- On ne parle pas dans le dos des gens, jeune fille, ils pourraient être dans le vôtre, après tout."
Cette situation aurait certainement fait rire l'Amaterasu d'antan, mais tout ce qui ressortit d'elle fut la haine enfouis au fond d'elle et qui l'empêche d'êtres en paix. Il se moque d'elle une fois encore, comment a t'elle put aimer un kami aussi peu sérieux. Et c'est a lui qu'Izanagi a confié le royaume céleste ?
"- Amaterasu vous a même donné la capacité de voir les kamis, interressant. C’est une femme délicieuse, compte tenu de sa générosité. Vous savez, je l’ai rencontré dans ma prime jeunesse, mais ça s’est mal fini entre elle et moi, on a coupé les ponts… Vous me faites penser un peu à elle, en quelque sorte."
Voici le comble de la moquerie, il continue à jouer le jeu et tente même de la flatter. Le dieu de la lune est celui qui connaît le mieux sa sœur. Il l'a reconnu des le premier coups d'œil, Asumi en est certaine. Alors se moque-t-il d'elle ainsi comme toujours, pourquoi piétine t'il toujours ces sentiments et surtout pourquoi où qu'elle aille, il est toujours là ? Sa souffrance et sa tristesse le fait sûrement rire.
Puis ce tournant vers le petit kami, il lui dit : "- Allez, il faut rentrer chez toi, je dois parler avec la demoiselle, et Inari n’aimerait pas te savoir piquer dans les assiettes des élèves."
Le kami s'exécute et rentre dans son arbre, laissant sous son feuillage les deux seigneurs du monde céleste seuls. Avec le ton calme qui faisait autrefois vibrer le cœur d'Amaterasu, le kami de la lune ne lui fit qu'une seule demande.
"- Bien, où en étions nous ?"
Asumi ne savait pas comment elle devait réagir et ce qu'elle devait dire, un étrange mélange entre l'amour qu'elle lui a porter et le dégoût que les actes du kami lui procure, chahutant le vieux, mais fragile cœur de la déesse. Elle se concentre pour réussir à articulé.
"- Déjà commençons par arrêter de jouer à ce jeu stupide, contrairement a toi, je n'ai pas de secret à te cacher, Yumigami."
La voix d'Amaterasu défaille et des larmes tombe sur ses joues. Encore une fois, par sa seule présence son frère réveille des blessure qui n'ont pas put guérir. Elle a envie de lui cracher tout ce qu'elle a sur le cœur, mais quelque chose la retiens. Cela contre-dit ce qu'elle venait de dire, des secrets, pour son frère, elle en avait beaucoup. Son père l'avait élevé afin de faire d'elle l'image que lui-même se faisait de la dirigeante parfaite, une image de sa "défunte" femme. Elle avait beaucoup de pression sur ces épaules et elle a appris à voir dans chaque Kami un enfant qu'elle ne pouvait chérir plus qu'un autre. Elle ne pouvait avoir de relation avec aucun des kamis a part celui qui lui serait égal, hors cet égal ne fut que son propre frère avec qui elle passait la majorité de ces temps libres.
À cause de l'obligation de toujours donner une image de perfection, jamais Amaterasu n'a put parler ce qu'elle avait réellement en tête. Un enfermement qu'une seule autres personne que son frère avait put casser. Une kami qui avait elle aussi une forte responsabilité dans le royaume. La kami de la nourriture Uke mochi, sans qui le royaume aurait sombré dans la famine. Uke mochi était devenu la confidente et meilleure amie d'Amaterasu, se confiant toute deux leur tracas et leur problème à l'abri des regards dans le palais de la déesse nourricière. Avec elle, Amaterasu pouvait de temps en temps abandonner ces responsabilités et agir comme elle l'entendait. Trouvant la paix avec elle-même au côté d'Uke mochi. Mais Uke mochi avait un secret, chaque fois qu'elle créer de la nourriture en la vomissant ou en la chiant, elle avait très mal. Devoir vomir des poissons ou du blé en quantité n'étant pas une activité très plaisante pour elle, mais elle savait que c'était pour le bien du royaume. Voulant la soulager de sa douleur, Amaterasu envoya son frère qui pouvait stopper son don pour la soulager de la douleur, ne serrait ce qu'une heure. Une décision qu'Amaterasu regretta amèrement quand elle apprit que son frère qu'elle aimait tant avait tuer sa meilleure amie, sans aucun respect pour le service qu'elle avait rendu à sa nation. Le pire c'est que même morte et encore aujourd'hui alors que son corps est bien froid, elle continue à vomir de la nourriture en grande quantité complétant les récoltes et servant même dans la mort son peuple, dégoutant la kami du soleil d'utiliser son corps ainsi. Mais elle pense avant tous aux millions de kamis qu'elle doit nourrir.
Les images du corps d'Uke mochi décapité sortant toujours du grain de sa gorge ouverte remonte dans la tête de la déesse, lui provoquant un haut les cœurs.
"- Et ensuite qu'a tu encore à me dire ? Quel mensonge vas-tu créer cette fois-ci ? Ça te plaît tant que ça de me faire encore mal ?"
La kami n'a plus sa retenue, sur terre, elle n'a pas de responsabilité de perfection. Une perfection fausse, un mensonge d'un dieu voulant voir ça fille devenir l'image d'une femme qui n'a jamais existé. Une femme que sa fille n'a jamais était et qu'elle ne sera sans doute jamais. Voilà que des siècles d'amertume remonte, plus de 2000 ans sans se confier a personne. Plus de 2000 ans à s'occuper des kamis et des humains sans penser a soit et voici qu'Amaterasu lâche toute emprise totalement dominée par les sentiments forts qui la bouscule. Une chute que le directeur a bien malgré lui provoqué.
Sujet: Re: Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi- Jeu 4 Avr - 10:47
C'est la vie.
« Je vois… Il semblerait que vous ayez un problème avec ce Yumigami, mademoiselle Yamato. Un membre de votre famille je suppose. »
Le directeur réfléchit quelques instants à la situation de la demoiselle. Que pouvait-il dire pour essayer de régler son souci ? Il ne savait pas trop y faire, il n’avait pas l’habitude de s’occuper de ce genre de choses. Il soupira un instant, puis se retourna de nouveau « Vous savez, je n’ai pas vraiment envie de me mêler des histoires de famille de mes élèves, mais ce « Yumigami » dont vous semblez penser tant de mal ne doit pas tant vouloir votre mal que ça, si il décide uniquement de s’écarter, plutôt que de rester près de vous et vous faire du mal inutilement. »
Il prit place sur un banc proche de leur position, porta une cigarette à son bec, qu’il alluma machinalement. La lumière ce la cigarette éclairait son visage, sa cicatrice depuis longtemps marquée sur son visage. Un visage par ailleurs, profondément triste. Marqué par des années de vie solitaire, réchauffée quelques fois par une personne qui disait le comprendre… des mortels, tous plus éphémères les uns que les autres… C’était sa malédiction : la solitude éternelle.
« Je ne suis qu’un simple directeur d’école, ma seule prétention est d’aider quelques héros à devenir de meilleures personnes. Les histoires de familles, ce n’est pas mon truc. La mienne est tout aussi brisée que la votre semble l’être… Je le vis bien, si l’on peut dire. J’ai appris à vivre avec... »
Un rire ironique s’échappa de sa gorge, tout comme la fumée de cet instrument qui avait déjà tué plusieurs milliers d’humains. « Apprendre à vivre avec », qu’il disait… Pour combien de temps allait-il « apprendre à vivre avec » ? Combien de temps ce jeu stupide allait être supportable pour lui ? « …De toute façon, ma promesse de ne jamais mentir à ma sœur m’empêche de me réconcilier avec elle. C’est la vie. Je sais que ce n’est pas forcément ce que vous avez envie d’entendre, mademoiselle Yamato, mais des fois, certaines choses sont irrécupérables. »
Il lâcha sa cigarette sur le sol, et l’écrasa de son pied, étouffant la lumière mourante qui tentait en vain de survivre « Il faut savoir laisser couler. »
Et il en laissa couler une le long sa joue droite.
Sujet: Re: Les retrouvailles du lapin et de la louve -Asumi/Kiyoshi- Lun 15 Avr - 0:38
Le devoir passe avant l'envie.
La kami tremble de rage, tant de chose passe dans sa tête. Elle est accrochée aux lèvres de son frère, attendant une réponse.
"- Je vois… Il semblerait que vous ayez un problème avec ce Yumigami, mademoiselle Yamato. Un membre de votre famille, je suppose."
Cette réponse eue l'effet d'un coup de couteau dans le cœur de la déesse. Son propre frère ne pouvait en aucun cas ne pas la reconnaître. La peur frappe son ventre, elle l'a perdu définitivement. "- Vous savez, je n’ai pas vraiment envie de me mêler des histoires de famille de mes élèves, mais ce « Yumigami » dont vous semblez penser tant de mal ne doit pas tant vouloir votre mal que ça, si il décide uniquement de s’écarter, plutôt que de rester près de vous et vous faire du mal inutilement."
Encore et toujours cette excuse, répéter mainte et mainte fois. La situation échappe totalement à Amaterasu. Elle ne sait plus quoi faire, s'effondrer au sol en demandant pardon à son frère, quitté cette ville de malheur et revenir là où était sa place au sommet des cieux ou fuir s'enfermer dans un endroit où elle serait seule. Alors elle leva la tête et elle vit l'expression de la tristesse sur le visage de son frère. Son regard était bien plus éloquent. La tristesse et les regrets l'habitent et le rongent. S'enfuir non pas par peur de sa colère, mais pour ne pas la faire souffrir elle. Il est bien l'une des rares personnes qui se soucie de son bien.
"- Je ne suis qu’un simple directeur d’école, ma seule prétention est d’aider quelques héros à devenir de meilleures personnes. Les histoires de familles, ce n’est pas mon truc. La mienne est tout aussi brisée que la votre semble l’être… Je le vis bien, si l’on peut dire. J’ai appris à vivre avec..."
S'installer et construire une autre vie, pas fuir ces responsabilités, voilà les origines de la fuite du kami de la lune. Serait-il un nouveau mensonge de sa part ? Amaterasu reste méfiante. Son frère lui a déjà menti par le passé.
"- …De toute façon, ma promesse de ne jamais mentir à ma sœur m’empêche de me réconcilier avec elle. C’est la vie. Je sais que ce n’est pas forcément ce que vous avez envie d’entendre, mademoiselle Yamato, mais des fois, certaines choses sont irrécupérables. Il faut savoir laisser couler."
Voilà qu'il soutient encore son mensonge. Mais quelques choses ne collent toujours pas et échappent à la kami. Elle reprend le contrôle en un seul souffle exutoire. Le masque froid d'Amaterasu reprend le dessus. L'image que son père a forgée pour elle est gravé dans sa peau, son devoir est d’oeuvrée au bien de tous les Kamis, son frère y compris. Elle le prend en pitié. Alors qu'une larme coule sur la joue du directeur, Asumi, d'ont le visage a reprit une forme d'insensibilité propre à la reine céleste, s'incline devant le directeur. "- Kanashimimasu, Tsukito-sama. Parfois, les sentiments d'une autre prennent le dessus sur mon esprit. Amaterasu ne m'a pas donné que mes pouvoirs, elle m'a aussi donné la vie et quelques-uns de ces souvenirs et de ces regrets au passage. C'est comme si nos deux êtres ne faisaient qu'un. J'ai beaucoup de mal à contrôler les sentiments d'une immortelle."
Yumigami avait beau être la personne qui lui a infliger la plus grande blessure, elle devait pour son bien lui pardonner. Lui pardonner afin qu'il l'oublie elle et qu'il puisse vivre sa vie sur terre sans regret. Amaterasu est vue comme la plus froide de tous les Kami, une illusion que le pouvoir lui donne. Elle a à cœur le bien de tous ses sujets, y compris son propre frère. Si elle doit souffrir pour qu'il se sente mieux, elle le fera, même s'il est contre et qu'il a fui leur maison pour éviter ça.
Car c'est ainsi qu'est la déesse, dévouer à jamais à cette tache éternelle, une forte pression sur les épaules, mais qu'elle est heureuses de porter. Le bien de tous demande le sacrifice d'une part de chacun, la kami du soleil désormais seule a gouverner devait payer la plus grosse partie. Toujours entouré de personne, mais seule dans cette marche sans fin. Une malédiction imposée à elle depuis la fuite de Yumigami qui partageait cette peine avec elle autrefois, une solitude éternelle.
Solitude éternelle, qui pourrait dans ce cas, apporté le réconfort à son frère. Et c'est en un seule soupir qu'elle accepte sa peine.
"- Je vous présente mes plus profonde excuse si je vous ai fait de la peine ou que je vous ai froissé."
Le visage toujours fermé et froid, la kami le regard tourné vers le sol, attend la réponse de son frère. La flamme de sa rancœur et de sa haine brûle quand même au fond d'elle, mais elle le rejette à nouveau. Pour le bien de son frère, elle enterre ce feu et accepte que la paix et l'harmonie ne serait jamais pour elle. Son frère malgré toutes les souffrances, doit connaître cette paix, il est et restera toujours un des enfants de son père sur qui elle doit veiller. C'est son devoir en temps que grande sœur.