Aujourd'hui, je patrouille avec Ropetwist, où Aaron Morson pour les intimes, un étudiant en classe Bêta comme moi, il contrôle les cordes par la force de son esprit et peu leur faire faire ce qu'il souhaite sans prendre en compte la gravité. C'est plutôt un bon garçon, mais un peu trop naïf, je trouve. Nous sommes actuellement en train d'escorter une grand-mère qui s'est perdue. Elle chercher un endroit où acheter son journal et elle nous avait demander de l'aide. Je trouve étrange qu'une vieille dame soit toute seule à une heure bien trop tardive ou matinale, je ne sais pas précisément qu'elle heure, il est.
Très vite, j'ai compris ce qu'elle avait. Elle est certainement atteinte d'une maladie neuro-dégénérative, probablement Alzheimer, car c'est propos allait dans ce sens.
De ce qu'on a vu en cour, les personnes atteintes de cette maladie peuvent se mettre en danger du fait qu'elles sont assez décroché du monde extérieur. Elles peuvent avoir des réactions obsessionnels comme vouloir a tous prit à chercher leur journal comme si leur vie en dépendait en pleine nuit, la peur d'oublier et leur impression de brouillard dans leur esprit les poussant à prendre des décisions irrationnels.

Immédiatement, on lui a proposé de rentrer chez elle, en lui disant que le vendeur ouvrirais plus tard, elle était assez fatiguée et déshydratée et pour cause, elle avait traversé la moitié du vieux quartier en tentant de chercher son chemin.
Heureusement, Ropetwist avait une petite bouteille d'eau sur lui et elle a put boire et nous lui avons proposer de la ramener chez elle. Elle avait refusé au début, car elle ne voulait pas nous déranger et qu'elle voulait a tous prit son journal. Nous avons réussi à la convaincre de faire demi-tour, Ropetwist s'est montré d'ailleurs bien persuasif a se sujet. C'est donc lentement, au rythme de notre "aîné" que nous avons commencer notre route.
Elle semble bien plus apprécié Aaron et son costume aux couleurs de l’Amérique, que moi avec mon armure de samouraï. Je la comprends, un masque d'oni et une armure blanche avec la représentation d'une déesse que la maîtresse des classe plus jeune de l'école à qualifié "d'idole païenne", ne doit pas être au goût de la dame. Pour elle, nous allons à une simple soirée déguisée, elle s'est même mit en tête que nous étions un couple. Bien que j'ai tenté de lui expliquer, c'est peine perdue.

Alors que nous nous approchons de sa maison, le soleil va bientôt se lever. Il me tarde de sentir sa faible lumière matinale touchée mes mains. Même s'il ne sera pas bien utile, bien que beaucoup voient le métier de héros comme celui de puissant combattant pour la justice, des missions comme ramener une vieille dame perdue chez elle font partit pleinement de nos attributions. Quand je suis arrivée à Laurel, c'était surtout pour retrouver mes artefacts perdus, mais je me sens quand même utile. J'aime bien cette sensation de devoir accomplis. Une fois la dame ramenée chez elle, moi et Aaron devions reprendre notre patrouille. C'est au détour d'une ruelle que moi et mon camarade nous nous arrêtons. Des étranges bruits de pat résonnent dans le pâté de maisons, puis les cris d'une enfant, un cri de peur qui transperce notre cœur. Sans un seul regard moi et Aaron, nous courons dans la direction d'où les cris nous semble originaire. Je sors mon boken, alors que Rope sort une corde, nos armes prête, alors que des bruit de coups et la voix d'un homme semble donner des ordres.


Le donneur d'ordre court droit sur nous, la rue est en ligne droite, il va soit devoir slalomé pour nous éviter, soit ralentir pour faire demi-tour. Rien ne se trouve derrière lui, il ne doit pas fuir un danger et semble bien décider a forcer le passage. Alors, je prends commence a sprinté, préparant a donner un coup de boken au passage. Je sens une des cordes de Rope ce noué à ma taille, je vois ce qu'il veut faire.
Mince, notre adversaire se place devant moi, il veut me pousser pour me dégager de son passage. Il doit penser que mon armure me rend plus lourde et me voyant plus frêle qu'Aaron, il doit me penser facile a renversé. Il est vrai qu'il a l'air bien plus fort et grand que moi, mais qu'il en soit ainsi.

Voilà mon plan, l'attraper pour donner à Ropetwist l'occasion de l'immobiliser, je n'ai pas besoin de l’arrêter par ma seule force. Je range mon Boken, et j'accélère m'a courser vers lui, allant aussi vite que je le peux. Mais au dernier moment, je me rabaisse sous mes appuis et je saute sur lui pour lui attraper le bassin. Alors que ma manœuvre le ralentit, la corde se dénoue de ma taille et telle un serpent, s'enroule autour de ces jambes, je n'ai alors plus eu qu'a accompagner sa chute pour bloquer ces bras alors qu'une autre corde vient ce noué à ces poignées. Un joli travail d'équipe, mais une grande partie des efforts reviennent à Aaron. Mais l'homme est actuellement totalement immobilisé.

L'homme tente de se débattre.

"- Lachez moi, bande de fils de putes, je vais vous faire la peau, vous arrachez la tête !"

Son langage fleuri me donne envie de lui faire comprendre ce qui se passe de traité ma mère adoptive de femme à la vertu légère. Mais je suis rappelé à mon devoir d'héroïne lorsque la gamine qui se trouvait à son bras, couverte de bleu ce relève et se met a courir.

Faisant fi des remarques de notre adversaire actuellement saucissonner, je me relève d'un bond et je me tourne vers mon compagnon.

"- Garde notre ami, je m'occupe de la petite fille."

Je me mets à courir après la jeune fille, bien que mon armure me donne une bonne mobilité, elle reste lourde et encombrante. Je suis bien plus lente que d'habitude, mais pas assez pour me faire distancer par deux courtes jambes.

Mais bien vite son sprint pour fuir le danger, devient une course bien plus lente. Elle s'arrête souvent, fatigué et essoufflé. Ce n'est pas vraiment une heure pour qu'une enfant soit seule à parcourir les rues. Quel parent irresponsable ont bien put laisser une enfant seule comme ça ? Je suppose qu'elle essaye de rentrer chez elle.

Je la suie de loin, mon armure et mon masque pourrait lui faire peur, je comprends la personne qui disait qu'un masque est inutile, dans ce genre de cas ce n'est pas la vision des rebords droits et faussement lisses d'un masque, mais les courbes chaudement réconfortante d'un sourire sincère.

Je garde une bonne distance, jusqu'à arriver aux portes d'un entrepôt abandonné. La petite, rentre dans la vieille bâtisse, ce n'est pas du tous la place d'une enfant, elle doit êtres orpheline pour vivre ici et êtres seule.

Le soleil se lève à cet instant, mon pouvoir revient, je le sens revenir au fond de moi. Je lui emboîte le pas et pénètre après elle dans le bâtiment. Le bâtiment est sombre en grande partie et je n'aime pas ça.
Un oni ou autre pourrait sortir de l'ombre. Je fais donc illuminer ma main pour me rassurer, bien que la lumière soit faible, elle me rassure. J'entends les petits sanglots de la gamine.
Je me dirige vers l'origine de ce son. Il provient d'une petite construction en toile, certainement le refuge de l'orpheline.

J'avance tous doucement, mais avant de soulever la toile, j'enlève mon casque et mon masque. Elle a besoin d'êtres rassuré. Je soulève doucement la toile de son refuge et je m'approche d'elle en souriant. Je ne sais absolument pas quoi dire.

"Hey ! Je ne te veux aucun mal..... Tu vas bien ?"

J'ai l'impression de me retrouver face à un mur, mon esprit se perd dans des phrases inutiles, sans sens. Je me sens immédiatement ridicule. Face à des enfants j'ai souvent cette impression de ne pas arriver à trouver les mots pour les calmer.