Et bien, cette soirée jouissive le devenait encore plus. En effet, mon égocentrisme fut nourrit de satisfaction en voyant, ou plutôt entendant, que j'étais le sujet d'une conversation parlant de mon intelligence. Je me tenais fière, droit, montrant toute ma prestance face à ces paroles envoûtante pour ma satisfaction personnelle. Un vrai délice, quelque chose de plus nourrissant qu'Eden gênée face à la tentative de séduction ratée du- TENTATIVE DE SEDUCTION ?! Mes poils se hérissèrent, un grognement primaire sortant du fond de ma gorge alors que je m'interposer lentement d'un pas lourd entre ce séducteur de pacotille, mon regard se faisant embrasé, celui des enfers en personne, je montrais mes dents alors que la bave coulait un peu plus de mes babines. Le message était clair. Ma propriété.
« Salomon, du calme ; me disait-elle sans comprendre mon désarroi intérieur, mon désir pour elle, mon envie de la posséder rien que pour moi car elle était ma maîtresse nourricière.
_ Très bien... »
Je m'asseyais simplement, fixant d'un regard mauvais cette petite frappe, ce voleur d'Eden. Comment, moi, paranoïaque ? Si j'étais réellement paranoïaque, la petite amie du chien en aurait prise pour son grade en ramenant l'argent que j'avais amené. Non, elle n'avait droit qu'à un regard percent alors que les flots de hargne animal s'acharnaient sur cette lopette à la parole d'un vile serpent séducteur… Même le black out soudain, les lumières éteintes soudainement, ne pouvait empêcher de voir mes yeux de braises. Seul cet écran capta mon attention dans ce silence total alors qu'Eden se rapprochait de ma personne, comme craintive. Le discours de la jeune fille retentit… Et… Quand il finit et que les lumières revinrent, quelque chose monta en moi… C'était immense, insurmontable, cela pouvait se voir que quelque chose allait exploser venant de moi…
« HAHAHAHAHAH !!!!!!!! »
Un rire d'amusement pur avait éclaté, les larmes coulant de mes yeux, venant trouver un chemin dans mon pelage noir. Je ne pouvais me contenir, je roulais sur le sol malgré les protestation d'Eden qui hurlait que c'était indécent et sale. Mais qu'y pouvais-je ? Mon rire se tue enfin après 5 bonne minute, essayant de retrouver mon souffle. Mon sérieux habituel, ma prestance, ma présence revinrent enfin alors que d'une voix professoral je disais.
« J'aurais laissé les lumières éteintes.
_ Tu viens… De rire, te donnant en spectacle, pour ça?! Alors qu'il s'agissait clairement de terroristes !
_ Oui, car cette présentation était très mauvaise, presque autant que le nom. Knightmares. On dirait que cela sort d'un très mauvais manga.
_ Certes, mais ils viennent de menacer la ville.
_ Comme chaque semaines qui passent, il y a toujours un groupe qui annonce qu'ils vont détruire l'ordre mondial. Mais cette annonce était vraiment désastreuse. Aucun moment fort, un vrai désastre.
_ J'admets que ça manquait fortement d'action.
_ Ils auraient dû faire comme Ben Laden, lui au moins on s'en souvient avec ses deux tours démolies et son piratage télévisuel.
_ Tu es… Infâme, monstrueux de citer un être pareil !
_ Il a quand même plus de présence qu'une lolicon de douze ans.
_ Elle était adulte, petite mais adulte Salomon.
_ Oh, pardon, donc une petite adulte qui, avec une voix aussi criarde devait avoir ses menstruations.
_ Salomon, si tu oses continuer…
_ Ou alors, elle était enceinte, les femmes enceintes ont de terribles humeurs !
_ Toi, ce soir, en rentrant…
_ Voir, les deux, enceintes et ayant ses règles. Donc une fausse-couche. Je plains déjà la femme de ménage pour nettoyer le parquet.
_ CA SUFFIT !!! CE SOIR, DANS LA BAIGNOIR !!! »
Je me frisais… Je détestais les bains, et il semblait que notre argumentation avait eu la patience pourtant immense d'Eden… Je baissa la tête, faisant des bruits dignes d'un chiot battu, battu par mon propre esprit analytique qui souhaitait juste souligner le ridicule de cette prestation… Je donne un 5 sur 20, pour l'effort de mise en scène minime.
Sujet: Re: Que la fête commence! Mar 17 Mar - 12:04
The Justice Party
Bon, la soirée avait bien commencé pourtant, jugeait Mischa. Il était avec Elliot, il avait retrouvé André et Mary, c'était chouette donc. Il ne releva pas les piques de son cousin, ni celle de son meilleur ami une fois que ce dernier ce fut éloigné avec sa compagne pour racheter une tenue décente à Marilyne, se contentant de ricaner d'un air amusé. Toujours à tout prendre de manière positive celui-là, décidément, heureux sont les simples d'esprit comme on dit. Cependant, il avait bien remarqué que André ne semblait pas particulièrement dans son assiette ce soir. Ruminait-il encore les événements récents, quand il avait perdu le contrôle à cause de ce fichu scientifique ?
Quoiqu'il en soit, Mischa, après avoir manqué de se casser la gueule par terre parce que Elliot l'avait envoyé baladé, se redressa et, voyant le couple adorable revenir vers eux, glissa à l'oreille de son ami ;
« Essaie de pas trop le provoquer quand même, aussi amusant ce soit pour vous deux de vous chamailler. Pour une fois qu'il profite d'être avec Marilyne, ça me fait plaisir. Si c'est pas pour eux, fait leur pour moi. » ajouta-t-il, avec ce petit sourire doux comme les rayons d'un soleil de printemps – le même sourire qu'il avait utilisé, mais de manière bien moins innocente, quelques semaines plus tôt dans l'intimité avec Elliot dont il ne se souvenait pas. Il est con cherchez pas.
Il se redressa et se tourna vers son cousin et sa compagne qui revenaient vers eux, prenant aussitôt les mains de Mary dans les siennes en s'extasiant.
« Oh t'es tellement belle là-dedans ! » avant de s'interrompre en entendant André. 'Gentlemen'... il les avait appelé, lui et Elliot, gentlemen. bon sang qu'est ce qu'il lui arrivait ?
Mischa cligna des yeux et lâcha Marilyne pour s'approcher. Il posa sa main sur le front d'André, sourcils froncés dans un air sérieux.
« Non pourtant t'as pas de fièvre. C'est encore l'autre taré qui te contrôle ? »
… Mischa, tu viens de dire à Elliot de pas le provoquer, et là tu fais quoi EXACTEMENT ? Crétin congénital sur pattes, va t'étouffer dans un coin et meurt en silence !
C'est là que les choses dérapèrent. Alors que Mischa venait de réperer dans la foule la silhouette familière lui semble-t-il d'Isatis, sa médecin, les lumières s'éteignirent et comme chaque personne présente, le Russianov eu le droit au petit discours de la gamine, lui rendant son regard sombre au centuple. Bordel... il pouvait pas se passer un instant sans qu'il se passe quelque chose ? Un peu de tranquillité à Laurel, c'était trop demandé ? Mischa eut une pensée inquiète pour Ryan, qui était sorti avec son ami -et futur mari il l'espérait vu ce dont ils avaient parlé- et lui envoya un rapide message, avant de se tourner vers les autres.
« Bon... Je supposes que c'est maintenant que les choses deviennent amusantes ? Elli, t'as vu, cette gamine prépubère tente de nous voler la vedette. »
Toujours le mot léger, décidément... En revanche, son sourire en coin n'avait rien de rassurant, et les trois griffes lui défigurant le visage rendait l'effet plus terrifiant encore.
Sujet: Re: Que la fête commence! Mar 17 Mar - 19:47
JUSTICE PARTY
by ashling sur epicode
« Et fermer ta grande gueule, c’est genre vraiment en option chez toi ?! »
Voici ce qu’aurait voulu envoyer André au visage de Mischa lorsqu’il sentit la paume de ce dernier sur son front. ‘Malade’, mais bien sûr, ahah. Il essayait juste d’être aimable avec lui et l’autre british, tout ça parce que l’amour de sa vie – jingle de la romance épineuse – le lui avait demandé. Comme si ça lui plaisait spécialement à lui, d’abord. Loukas grinçait tout juste des dents alors l’amabilité, si ça ne plaisait pas, et bien soit il n’en ferait plus ! Quitte à passer la soirée à ne pas faire de scandale, autant garder le silence ; ça satisfera – presque tout le monde. Non mais alors…
Les choses auraient pu continuer à trainer en longueur toute la soirée durant. Mais non. Voici qu’une coupure de courant générale intervient et que l’écran géant fait des siennes. Allons bon, qu’est-ce qui se passait enc- Ah ! Les oreilles, ça fait un mal de chien bordel ! L’ouïe d’André ayant été rendu un poil plus performante que celle de n’importe quel autre être humain, il grimaça légèrement lors des quelques petites interférences pré-déclaration.
Une femme, apparemment, menaçait Laurel de ne plus voir un seul jour se lever comme à l’accoutumée. Ben voyons, il ne manquait plus qu’une psychopathe. Bien sûr, André s’inquiéta, comme tout être humain normalement constitué – pour une fois qu’il fait quelque chose d’obvious celui là – mais il préféra garder son sang-froid, pour une fois.
Ceci étant dit, lorsque les lumières revinrent, il jeta un regard un peu dépité à Mischa vu sa dernière remarque – il envisageait très sérieusement de le renvoyer en Russie avec son ‘très cher’ Elliot si ça continuait. Levant finalement les yeux au ciel obscur, il fixa par la suite la jeune femme maitresse du chien des enfers et lui lança un petit compliment, tout de même.
« Bah tu vois que t’arrives à te faire obéir. C’est pas mal, y’a un progrès. »
Là, il avait vraiment voulu être gentil, pour le coup. Mais bref, le problème principal n’était pas là.
« Marilyne, je voudrais que tu ailles te mettre à l’abris le temps que j’éclaircisse tout ça s’il te plaît. Tu peux rentrer à mon appartement si tu veux, je viendrais te chercher lorsqu’on aura attrapé cette potentielle semeuse de troubles. »
A relativiser comme il venait de le faire, Loukas avait même apaisé un peu ses pensées. Si ça se trouve, ce n’était qu’un canular. Il ne restait plus qu’à retrouver la gonzesse qui avait cru rôle d’agir de la sorte.
Invité
Invité
Sujet: Re: Que la fête commence! Mar 17 Mar - 20:16
Que la fête commence !
« I wanna run away, anywhere out this place. »
Beaucoup de choses se bousculaient tout d'un coup. Ayant suivit et apprécier l'effort que faisait André pour rester un minimum poli, ce qu'elle salua avec un sourire mi-amusé mi-attendrie, elle se retrouva subitement dans le noir et agrippa par réflexe la main d'André ; et oui, la demoiselle n'aimait pas beaucoup l'idée de se retrouver dans le noir total. D'un coup, sur tout les écrans de Laurel s'affichait une espèce de … Elle ne sait pas trop. Des gros yeux, rouge, et une voix criarde, le genre de voix que Mary ne supporte absolument pas. Un gros discours, typique des « vilains », puis la ville retrouva ses lumières, mais pas son ambiance. Les gens se regardaient, entre surpris, inquiets, voir carrément choqué, la bouche entre-ouverte. Mais à peine eut-elle le temps de calmer le mal de tête qui pointait le bout de son nez -Forcément, une foule mi-angoissée mi-surprise mettait à rude épreuve son pouvoir-, que la jeune fille rencontrée plus tôt et son « chien des Enfers » entamèrent une conversation pour le moins fleuris. Posant son menton sur l'épaule de la demoiselle, elle lui fit un sourire
« C'est bizarre, mais je jurerais que t'es obligé de te le coltiner. Z'avez une sorte de « lien », quelque chose du genre ? »
Elle releva la tête, toujours avec un léger sourire, comme pour dédramatiser la situation.
« En tout cas je vois que ça, personne n'aimerait se trimbaler un chien sortit tout droit d'un mauvais conte pour enfant aussi lourd et casse-couille. »
Posant les poings sur les hanches -Ô pose si féminine-, elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant et qui avait comme but de la faire également sourire. Mais rapidement, Mary reprit son attitude habituelle, celle qui lui va si bien : une grande gueule, un torrent foudroyant.
« Marilyne, je voudrais que tu ailles te mettre à l’abri le temps que j’éclaircisse tout ça s’il te plaît. Tu peux rentrer à mon appartement si tu veux, je viendrais te chercher lorsqu’on aura attrapé cette potentielle semeuse de troubles. »
Elle tourna la tête vers lui, les yeux soudains très sombre mais son sourire figé sur le visage.
« Pardon ? »
Tout d'un coup, elle fonça vers André, reprenant sa démarche peu féminine et son sourire disparu tout aussi vite. Lui faisant face, malgré leur taille très différente, elle paraissait clairement … Complètement en pétard.
« Tu m'prends pour qui ? Une putain de poupée en porcelaine ? « Je viendrais te chercher » et autre bullshit que tu m'sors, tu t'écoutes au moins ? On est des PUTAINS de dotés, on se planque pas dans un coin en mode trouillard, on se bat, on se réunit, merde ! Ça t'as pas servi Dark Hours ? Carnage ? Tu crois vraiment qu'en mettant des gens à part, en ME mettant à part ça va régler les choses ? T'es con ou stupide ? Dès fois t'es pas mieux que Fenrir et son besoin de protéger la donzelle ! »
Tel une tornade qui rase tout sur son passage, Mary parlait avec une voix forte, grinçante et cassante, faisant des gestes à « l'italienne » tout en s'énervant sur le pauvre André. Elle savait, que ça ne partait pas d'une mauvaise intention, mais elle ne supportait pas ce genre de réflexion. Lorsque Dark Hours les avait attaqué, elle était là, au combat, prête à se manger des coups dans le visage. Mais c'était il y a deux ans, aujourd'hui Mary était encore plus forte, et surtout plus déterminée. Elle avait un but, des gens à protéger, et malgré sa grande gueule, son air antipathique, elle était loin, très loin, d'avoir envie de fuir. Tournant le dos à André -Aka je boude-, elle se tourna vers Mischa et surtout Elliot. S'approchant de lui, elle ne tourna pas autour du pot.
« Elli', est-ce que tu connais cette guignol ? Tu l'as déjà croisé ? Savoir si c'est une crimo' déjà connu ou pas. »
Prenant quelques secondes, elle souffla un peu
« Je sais que t'es pas spécialement du genre à bosser avec les étudiants de la Heroe's, ou autre personne que je ne citerais pas, mais si elle et ses mecs décident vraiment d'anéantir Laurel et alentours, ça va toucher tout le monde. »
Elle tourna la tête vers Mischa et la jeune fille
« Par contre je suis d'accord, elle fait pas crédible avec sa voix. Mais j'me méfie, Dark Hours aussi se cachait sous une apparence normale voir risible. Et c'était un foutu psychopathe. »
Sujet: Re: Que la fête commence! Mar 17 Mar - 20:40
JUSTICE PARTY
by ashling sur epicode
Il s’était douté de l’immense connerie qu’il avait prononcé mais… trop tard. Une fois que les mots étaient sortis de sa bouche, que le mal était fait, en somme. Cependant, bien qu’il se soit attendu à une remontrance – il connaissait ou pensait connaitre sa copine un minimum – il ne pensait pas se manger un violent retour de flamme de la sorte. Et très sincèrement, autant il aurait pu admettre qu’elle râle parce qu’il comprenait lui-même ou elle voulait en venir et qu’il admettait avoir ‘peut-être’ été trop loin, autant en faire autant, ce n’était pas nécessaire. En plus, certains arguments de la jeune fille ne lui revenait pas.
André fronça les sourcils, montrant clairement son énervement.
« Ah ouai ? Dark Hours et les dons, ouai, tu me rappelles combien ça m’a servi, à moi, au juste ?! »
Lui qui c’était fait dérouillé en début de baston et qui n’avait pas été fichu de faire quoi que ce soit après le fiasco de sa mission vers l’Atlantide vivait assez mal ce souvenir, avec le recul. Et fatalement, plus elle s’énervait, et plus il sentait la rage infuser en lui. André avait énormément changé, murit et évolué en quelques années seulement… Mais il y avait toujours un possible retour aux sources, de temps à autres. Surtout fragile comme il était en ce moment, sur le plan psychologique.
« Mais arrêtes de gueuler pour rien bordel ! Je veux juste m’assurer de pouvoir te protéger correctement au moins une fois avant d’aller en taule putain ! »
Charmant, les insultes pour ponctuer les phrases. Ca non plus, il n’aimait pas. Mais bon, là encore, trop tard pour regretter.
Et puis il vit Marilyne aller taper la discut’ avec Elliot et compagnie. Ce fut sans doute l’apothéose de son manque de patience. Mais à côté de ça, il avait mal aussi, il ne fallait pas le nier. Soupirant, ne se rendant même pas compte de la gaffe monumentale qu’il venait de faire, il préféra s’éclipser ente deux passants. De toute manière, elle avait sa veste sur le dos, elle serait au moins protégée du froid. Et puis Mari’ était forte, au moins.
Pas comme lui.
Décrochant son téléphone, André envoya un texto à Mischa puis se stoppa net après avoir failli bousculer quelqu’un. Il allait râler mais en reconnaissant la fameuse personne, il s’assagit un peu.
« Oh tiens, salut Doc’. Vous aussi vous ‘profitez’ du spectacle ? »
Et dire que ce devait être sa dernière soirée en amoureux. Quelle réussite.
Lyssa Cyrene
❝ LOCALISATION : Dans une bibliothèque ou une ruelle sombre
❝ PT. EXPERIENCE : 381
Mythologique
: A
Sujet: Re: Que la fête commence! Mar 17 Mar - 21:08
Fête de la justice !
Lucie ne savait pas vraiment ou se placer ce soir, elle n'avait pas de groupe avec qui partager cette grande fête alors elle se contentait d'errer. Elle progressait à travers les fêtards un verre à la main histoire de se donner un genre, elle savait qu'elle n'allait pas le boire. À vrai dire elle faisait une horrible fêtarde, elle ne tenait pas du tout l'alcool, certes elle aimait la musique et l'ambiance mais elle n'arrivait pas à totalement lâcher prise, en tout cas pas en étant seul. Alors pour se trouver un peu de compagnies, elle allait de groupe en groupe, personne ne refusait d'accueillir une belle jeune femme mais lorsque le groupe se mettait finalement à bouger, elle restait derrière et finalement, s'en allait.
Elle s'était tout d'abord éloignée de ce gros chien qu'elle avait aperçu peu après son arrivé à la fête, elle n'aimait pas particulièrement les chiens... Non en fait elle ne supportait juste pas les chiens, elle avait juste envie de les frapper pour les faire fuir aussi loin que possible d'elle. C'était donc tout naturel pour elle de s'éloigner de ce petit groupe, bon évidemment il y avait aussi la question du « Vais-je passer du temps avec mes élèves hors de l'école » qui tournait dans sa tête. L'histoire avec Delilah n'était toujours pas close et laissait un mauvais souvenir plein de remords.
Elle avait donc pris la décision d'éviter au maximum les élèves, après tout il y avait tellement de gens ici, dans les vieux quartiers, qu'il n'était pas nécessaire de rester forcement avec les étudiants de la hssup. Cependant, en déambulant ainsi de groupe en attroupement, sans vraiment penser à ou elle se dirigeait la ramena à son point de départ. Ça ne lui avait pas prit tant de temps et peut être que c'était la bonne solution finalement ? Peut-être que c'était le destin ? (où peut être juste une lubie du narrateur). Quoi qu'il en soit elle ne se trouvait pas si loin du petit groupe, qui s'était agrandit au passage, quand le noir survint.
Pour tout vous dire elle était franchement surprise de cette intervention, après tout rare étaient les groupes terroristes à revendiquer librement leurs actions en plein cœur de la ville des héros. Bon il n'y a pas si longtemps ClockWork avait attaqué l'école des héros, mais ce criminel était particulièrement fort. Si l'on suit cette logique ça voulait dire que ces « KnightMares » étaient eux aussi puissants, ce qui n'était franchement pas une bonne nouvelle. Elle fut surprise d'entendre, une fois que les lumières étaient de retour, une étrange discussion à propos de la qualité de cette intervention.
Elle écouta vaguement la discussion, son esprit toujours plongé dans une profonde réflexion à propos de ces agitateurs et le maître des machines, qui se déroulait entre le gros chien noir et sa maîtresse, jusqu'au moment où elle se rendit compte que c'était le chien qui parlait. Quand elle s'en rendit compte ce n'est pas la surprise de voir un chien qui parle qui pouvait se lire sur son visage mais le dégoût de voir un... un... un chien parler comme un être humain. Oui elle n'aime pas les chiens. Par contre elle ne pouvait s'empêcher d'être d'accord avec son discours (à partir du moment sur Ben Laden du moins, le moment où elle s'est intéressée à ses paroles) et si elle restait toujours une inconnue pour le groupe, les voir s'agiter de manière constructive la poussait à s'intéressait à eux.
Ce comportement ne devait pas être mal interprété, après tout si il y avait un moyen d'aider la ville et que c'était de suivre les informations qu'ils pouvaient lui donner, elle était preneuse. Elle prêta donc attention à ce blond qui semblait suggéré que lui ainsi que son ami étaient des criminels, le tout soutenu par le retour de l'étudiante au bandeau. C'était plutôt étrange pour une professeure comme Lucie de voir ses élèves côtoyer des hors-la-loi avec autant de légèreté mais bon... Actuellement, elle ne pouvait rien dire. Alors que la discussion commençait à prendre de l'ampleur la Française décida de marquer sa présence. Elle se plaça en évidence sous le regard de tous, saluant au passage ses deux élèves, elles étaient toutes deux des Iotas donc elles n'avaient pas cours de sport depuis longtemps donc elle espérait qu'elles se souvenaient d'elle. Elle posa ensuite son regard sur les deux hommes avant de se présenter d'une manière plus développée.
« Bonsoir, appelez-moi Lucie, je suis une professeur de ces deux jeunes femmes. Pas la peine de parler de vous outre mesure, on a des problèmes plus importants. Si vous avez une idée de quoi faire, je suis partante. »
Sujet: Re: Que la fête commence! Mer 18 Mar - 22:19
The Justice Party
Bon. Dire qu'il n'avait pas apprécié être le témoin de la dispute entre André et Mary était un euphémisme. Les poings de Mischa s'étaient crispés jusqu'à ce que ses ongles rentrent dans la peau de ses paumes. Ce genre de scène lui en rappelait d'autres, bien plus violentes cependant, mais qu'il haïssait. D'autant que les mots mentionnés par son cousin n'était pas pour le laisser tranquille. Prison ? Il n'eut cependant le temps d'y repenser dans l'immédiat.
Son premier réflexe, en voyant André s'éloigner, fut de tendre la main vers ce dernier et de lui courir après. Il n'écoutait que d'une oreille la jeune femme brune et les autres, plus concentré sur son cousin – il était bien le seul capable de lui faire perdre toute considération pour le reste du monde, pour focaliser entièrement son attention sur sa personne.
Cependant, le cadet des Russianov avait prévu sa réaction, car Mischa reçu un sms qui le stoppa net dans son élan. Dans leur langue natale qui plus est, cela afin de s'assurer que les autres ne liront pas. Il resta donc en dehors de la discutions pour le moment, occupé à répondre à ce dernier, les dents serrés.
Finalement, il rangea son portable dans la poche arrière de son pantalon et revint vers le petit groupe, jetant un regard à Elliot, le genre de ceux qu'il ne donnait qu'à lui quand ils opéraient ensemble, sérieux, profond et qui voulait dire “ au boulot ”. Sa main se posa sur l'épaule de Marilyne – il avait bien l'intention de veiller sur elle, qu'André l'ait demandé de base ou non de toutes manières. Il lui offrit un sourire rassurant et se pencha pour murmure à son oreille ;
« T'inquiète pas, il ira bien, tu le connais. » il se redressa et se tourna vers l'ensemble ; « Bon l'un de vous a une suggestion ? Visiblement on est les rares qui vont se bouger rapport à ce charmant message, mais trouver cette gosse pour lui rendre ses politesses risque d'être un peu compliqué, à moins que ce soit dans ses compétences de la trouver à l'odorat ? » demanda-t-il à la jeune fille accompagnée du chien, le désignant d'un geste du menton.
Il tourna les yeux vers la foule. Mais impossible de trouver André parmi cette dernière... il devrait remettre cela a plus tard, pour le moment mieux vallait rester avec Elliot et Marilyne de toutes manières.
Sujet: Re: Que la fête commence! Jeu 19 Mar - 14:27
Une nuit mouvementée ?
Les lumières étaient vives et bien trop présentes, cela allait finir par lui donner des maux de tête à n’en pas douter. Ses yeux allaient et venaient tout de même pour regarder tout autour d’elle. Il était possible qu’elle ne finisse par reconnaître quelqu’un au milieu de toute cette foule, qui sait ? Seulement pour le moment, ça ne semblait pas être le cas du tout. À croire que finalement, elle avait très peu d’amis dans ce monde. Ce n’était pas plus mal maintenant qu’elle y pensait bien en fait. Tout ce qu’elle espérait, c’était surtout de ne pas croiser André ou bien Mischa, les deux Russianov la mettait plus mal à l’aise que quiconque ne pourrait jamais le faire. La culpabilité se lisait toujours dans son regard lorsqu’elle croisait celui du flic. Rien que l’idée la faisait déjà frissonner sur place, elle se détestait lorsqu’elle était ainsi. Inspirant profondément, planté sur place depuis quelques secondes, les lumières finissaient par disparaître brutalement. Sans sourciller, la jeune femme arquait un sourcil avant d’entendre un bourdonnement qui n’était pas agréable pour un sou. Une fillette faisait tout d’un coup son apparition sur un écran. Sa voix était une torture et la mettait sur les nerfs. C’est surtout elle qui finirait par lui donner des maux de tête à n’en pas douter. Un long soupir passait ses lèvres, écoutant ce qu’elle avait à débiter comme connerie et effectivement, c’était bien des conneries qui sortaient de ses lèvres juvéniles. Le jour ne se lèverait plus sur Laurel ? Quelle bonne blague.
Sa première pensée sur le moment était naturellement de se dire que si elle voulait se battre, qu’elle vienne donc la voir. Isatis était une combattante de par sa race et vu les nerfs à vif qu’elle avait simplement à cause de sa voix criarde, imaginez un peu ce que ce serait si elle l’avait en face. Probablement qu’elle ferait en sorte que la moindre cellule de son corps se nécrose lentement pour bien la faire souffrir. Quoique, ce n’était pas une bonne idée, elle crierait trop, il faudrait l’égorger pour arrêter cet enfer.
Alors que la médecin se faisait des films dans sa tête -plus gore les uns que les autres- et qu’elle imaginait déjà la manière dont elle ferait taire cette gamine, une présence qu’elle reconnaissait instantanément venait de se stopper de justesse à ses côtés. Cette voix qui résonnait soudainement dans les airs, elle tournait lentement son regard, le posant sur lui avant de déglutir difficilement. Fermant les yeux une demi-seconde, elle inspirait profondément. « Zen. » La Krazentz affichait une mine neutre au possible qui lui était douloureuse de prendre face à lui. Combien elle aurait aimé le prendre dans ses bras pour le câliner et lui dire que c’était elle et dans un sens, combien elle aurait aimé prendre la fuite pour ne pas lui parler. Contradictoire. Se retrouver face à lui était toujours autant difficile. Elle remarquait bien vite, cependant, qu’André ne semblait pas dans son assiette et une certaine inquiétude, qui ne voyait le jour qu’avec lui, prenait place, balayant tous ses autres sentiments.
« Bonsoir Monsieur Russianov. Effectivement, je profite aussi de ma soirée si l’on peut dire ainsi, mais il semble que nous allons bientôt avoir quelques soucis. J’aurais bien envie d’écraser cette jeune fille entre mes doigts ! »
Flippante ? Un petit peu, surtout quand on voyait le regard noir qu’elle prenait en prononçant cette dernière phrase, comme si elle avait songé que le mal-être qu’elle ressentait chez André venait de cette gamine et qu’elle devait payer pour cela. Isatis ne pardonnerait pas à quiconque s’en prendrait à son ancien coéquipier, bien que finalement, c’était peut-être elle la pire. Son calme revenait instantanément. Oui, elle était bien pire. Un léger soupir passait à nouveau ses lèvres alors que son regard se posait à nouveau sur lui, un léger sourire presque imperceptible rayant quelque peu sa froideur. Dans son mouvement des yeux, son regard avait capté quelques secondes une tête blonde qu’elle avait reconnu comme son cousin, Mischa.
« Vous n’avez pas l’air très bien. » Dit-elle en se permettant de poser une main sur sa tête comme elle faisait parfois avant, laissant celle-ci quelques secondes avant de l’enlever rapidement, elle n’aurait pas dû. « Vos amis doivent vous chercher, vous devriez peut-être retourner avec eux pour ne pas les inquiéter. Avec ce qui se passe avec cette enfant, la foule risque de vite devenir affolée et vous risqueriez d’être séparé d’eux, ils vont vous chercher après. » Ajoute-t-elle en détournant son regard sur cette dite foule. « Je vais probablement avoir du travail si cela devient anarchique par ici. » Lance-t-elle dans un chuchotement pour elle.
Sujet: Re: Que la fête commence! Jeu 19 Mar - 23:06
Party timeAvec le peuple
Non mais là, ça n'allait plus, genre le monde avait décidé de se liguer contre lui en fait. Genre sa vie s'était transformée en comédie dramatique à la noix, avec un budget pourrie, il était le héros et il allait mal finir dans un ou deux actes. Quoique, non, en fait c'était encore pire. Il y avait trop de gens qu'il ne supportait pas dans les alentours – en soit André remplissait une bonne partie du quota à lui tout seul – et Elliot commençait sérieusement à se dire qu'il allait rentrer plus tôt que prévu. Voir tout de suite, avant que ça ne dégénère – encore. Mais comme d'habitude, les choses s'enchaînent, et il n'a pas le temps de protester qu'il se retrouve embarqué dans une histoire pourrie jusqu'à la moelle.
- Pour toi ? Non mais la grosse blague, t'as cru que j'allais pas profiter que ce sale petit clébard soit là pour pas m'amuser au moins un peu ?
Le sale petit clébard restait bien sur le cadet des Russianovs. L'autre chien, il s'était contenté de reculer un peu en le voyant montrer les crocs – phobie stupide quand tu nous tiens. Il avait bien senti que André n'était pas vraiment d'humeur, en même temps il ne l'était jamais en général, mais de là à se faire sermonner par cet autre imbécile heureux de Mischa, ça, non. Il pouvait accepter plein de trucs, vraiment, surtout venant du blond, mais fallait pas abuser non plus. Désolé chaton si ton cousin est le Némésis de ton meilleur ami.
Mais le pire, c'est qu'il allait obéir, en maugréant dans sa barbe inexistante. Et puis patatra, flahs info spécial, on coupe les lumières. Elliot a un instant de latence, il se passe quoi au juste ? Lorsque l'image de la gamine en pleine puberté apparaît, sa première réaction est de regarder la foule autour de lui – oui non la gosse il s'en tamponne – est-ce que tout le monde regarde vraiment la vidéo ? Les autres eux ont l'air bien choqués, ou au moins surpris, la mignonne petite Marilyne prend la main de son amoureux, c'est trop touchant. Ouais il aurait bien voulu être avec sa copine lui aussi, pas au-devant des emmerdes, encore une fois, comme d'habitude. Les lumières reviennent et il sent le vent de panique qui souffle dans la foule. Oho. Ça s'annonce bien.
En fait, les autres s'éclatent déjà à réagir. André s'énerve tout seul, le chien – qui parle mais ça l'étonne même pas – se prend la tête avec sa maîtresse, Mischa devient soudain trop professionnel – mon Dieu ça lui va pas – et Mary... Mary vient lui parler, genre, comme s'ils étaient collègues depuis toujours. Euh, attendez. Non mais sérieux. Il avait rien demandé lui, vraiment, il comptait même pas aider en fait.
- … euh j'en sais rien moi, je suis pas devin, et je côtoie pas ce genre d'ado. D'ailleurs j'en ai un peu rien à battre qu'ils détruisent Laurel vous sav-...
Elliot se tait. Non, là, il allait mentir, cruellement jouer l'hypocrite. Il lance un coup d’œil à Mischa, et puis à André qui se noie dans la foule – c'est peut-être mieux comme ça. L'arrivée d'une jeune femme inconnue lui permet de rattraper la gaffe qu'il allait commettre, ou déjà commise. Un idée ? Une idée de quoi faire ? Là, tout de suite, il pensait plus à la manière de prévenir Brooke que le bordel total venait de commencer, il sortit rapidement son portable de sa poche et vit les deux messages non lus. Si le premier le fit sourire, le second lui redonna une mine un peu plus soucieuse. Il répondit brièvement et reporta son attention sur ses nouveaux compatriotes.
- Ils ont bien du pirater la chaîne de l'écran, nan ? Il y a pas moyen de savoir d'où et comment ? Ou alors, si vous voulez moins technique, je suppose qu'il faut chercher à l’œil dans la foule des types qui vous paraissent louches.
En soit, le groupe qu'ils formaient étaient déjà louche, mais bon, ils allaient pas chipoter. Il se serait jamais cru devoir un jour jouer les héros avec la copine de son pire ennemi et des gens totalement randoms de la rue juste à cause d'une bande psychopathe souhaitant détruire la ville. Enfin, tout arrive. Il prit le temps d'observer les alentours, repérant les gens en panique, les gens calmes et les gens... bien trop sûrs d'eux pour pareille situation.
- Bon, la nana et son chien, et toi qui viens de débarquer, vous avez des compétences particulières ? Non parce que quitte à trouver des gens utiles, autant que vous soyez dotés.
Un peu ironique quand on connaissait son don à lui, mais ils allaient pas chipoter. Elliot était désagréable et il le savait, mais présentement la situation ne l'enchantait pas assez pour qu'il décide d'être aimable et touche à la politesse. Il avait au moins conscience qu'il fallait agir, et vit.
Sujet: Re: Que la fête commence! Dim 22 Mar - 9:52
JUSTICE PARTY
by ashling sur epicode
André était partagé entre plusieurs sentiments contradictoires. A la fois il était ravi de tomber nez à nez avec la doctoresse qui l’avait soigné après sa minable tentative pour retrouver son ex-coéquipière et à la fois… l’exil un peu forcé dans lequel il s’était mit tout seule le mettait mal à l’aise. Il secoua la tête, tâchant de ne plus y penser. Focalisant son attention sur les dires de la femme médecin, il arqua un sourcil vu la violence des premiers mots avant de sourire chaudement. Ca faisait du bien un peu d’humour après ce qu’il avait vu- oui il était persuadé que ça ne pouvait pas être sérieux, tout ça.
Il aurait bien voulu que le sujet ne tombe pas sur sa personne – ce qui fut déjà beaucoup trop le cas depuis le début de la soirée - mais visiblement, là aussi on ne lui laissait pas le choix. Bon bah, entre la peste et le choléra, quitte à choisir…
« Hum, non, je ne pense pas, justement. Vous en faites pas, ce n’est pas grand-chose, ce sera vite espérer. »
Oui, enfin ça, il l’espérait plus qu’il ne le pressentait.
« Je peux peut-être rester avec vous ? Je veux dire, je suis policier, c’est aussi mon travail que de savoir gérer ce genre de choses. »
Un soupir, un souvenir fugace et un sourire étiré comme par obligation sur le côté en regardant vers le bas suivit de près ces paroles-ci.
« Ce serait plus simple si elle était là… Elle bossait super bien et aurait surement su quoi faire dans ce cas de figure. »
Qui ça ? Sa coéquipière disparue, bien sûr ! Ahah, s’il savait à qui il parlait…
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Sujet: Re: Que la fête commence! Mer 25 Mar - 14:51
Une nuit mouvementée ?
Ses yeux fixaient en coin son ancien coéquipier et la personne la plus proche d’elle qu’elle avait abandonnée sans rien dire un peu plus d'un an auparavant. Ce genre de réunion était toujours compliqué et surtout très dur à supporter pour elle. Non pas qu’elle doutait que c’était dur pour lui aussi, mais dans un sens, des deux, elle était la seule à savoir la vérité. Intérieurement, désolée et ennuyée, extérieurement, neutre et limite froide. Il fallait sauver les apparences et tout faire pour garder le secret bien gardé. Obligation pour ne pas donner des indices ou faux espoirs à cet homme qu’elle avait considéré comme de sa famille.
Quelque peu ennuyé aussi, elle remarquait bien vite que le fait de parler de lui n’était pas une chose à faire pour le moment. La curiosité voyait le jour et savoir qu’est-ce qui pouvait bien le rendre ainsi encore un peu plus. La question aurait bien passée ses lèvres, c’était presque le cas sans y faire vraiment attention, elle avait failli lâcher une question intime qu’elle n’avait plus la légitimité de poser aujourd’hui. Quand bien même, sa vie lui passait à côté maintenant alors qu’elle aurait souhaité savoir pour l’aider et lui tendre la main si besoin. Un soupir bref et une oreille attentive.
« Cela ne me regarde pas, donc je vous souhaite simplement ce que vous espérez. »
Une phrase brève et qui stoppait là, la conversation sur sa personne qu’elle avait engagée et qui ne plaisait apparemment pas. Isatis ne voulait pas le déranger outre mesure et être trop insistante. Elle avait toujours pensé que le mieux était de le laisser venir à elle et ça ne changeait pas, même si en ce jour, il ne viendrait plus à elle et c’était pour le mieux. Il proposait néanmoins de rester avec elle. Une mauvaise idée probablement, mais s’entendre dire non n’était jamais agréable et avec lui, elle était toujours plus gentille que la normal, même si fuir aussi loin que possible semblait être le mieux à faire vu le passé. Elle ne se sentait pas le cœur de le faire cependant et dans un sens, rester avec lui s’imposait comme sa seule envie.
« Bien entendu, si tel est votre désir, vous êtes le bienvenu pour m’aider en cas de soucis. Un policier est toujours extrêmement utile et une source de soutien sur ce genre d’affaire pour un médecin. »
Ses dents venaient se planter dans ses lèvres un instant en entendant un « elle » qui devait la concerner. Ce n’était pas de l’égocentrisme, mais simplement la tournure de sa phrase qui laissait entendre qu’il parlait d’elle. La culpabilité. Ses yeux se posaient néanmoins sur la foule, cherchant à s’évader et surtout à fuir le fait qu’il pourrait remarquer son état et se poser des questions qu’il ne devrait pas. Déglutissant difficilement, ses lèvres s’entre-ouvraient un instant avant de se résigner, réfléchir à ce qu’elle ferait dans cette situation et répondre ensuite. Quelques secondes s’écoulaient avant que des mots fendent enfin le silence entre eux, son regard se posant sur lui.
« Et bien, pourquoi ne pas commencer par savoir ce que vos collègues ont prévu de faire et quand est-ce qu’ils seront là ? Penser également à délimiter un endroit sûr pour les civils et essayer de calmer les tensions ambiantes pour qu’ils ne se blessent pas inutilement ? Également voir si des dotés dans le coin pourraient venir en aide, mettre à plat leurs capacités afin de distribuer des tâches bien distinctes et ainsi mettre un plan en place afin de collecter rapidement des informations utiles ? Je pense qu’elle ferait ensuite, bien que ce ne soient que des suppositions, je ne connais pas votre amie, mais logiquement, elle garderait aussi dans un coin de sa tête que tout ceci ne peut être qu’une mauvaise blague engendré par un doté isolé qui essaye de s’amuser et penserait donc au moyen de savoir ce qu’il en est. Après tout, malgré cette vidéo, il n’y a eu encore aucun incident dans le coin. »
Ses yeux se détournaient, regardant la foule pour voir si l’ambiance ne se dégradait pas plus encore et qu’ils ne commencent pas à tous paniquer dans tous les sens, créant un danger eux-mêmes pour tout le monde. Il fallait contenir les personnes paniquées et s’assurer que personne ne se blessait dans une fuite vaine et sans logique, mais qui résumait l’instinct de survie des humains.
« Et si nous nous déplacions un peu ? J’aimerais voir de mes propres yeux si personne n’est déjà blessé sous la peur et la panique. Si cela ne vous dérange pas, bien évidemment. »
Sujet: Re: Que la fête commence! Mer 25 Mar - 18:57
JUSTICE PARTY
by ashling sur epicode
La froideur apparemment de la doctoresse ne surprit pas André plus que de de raison. S’il devait se formaliser à chaque fois que quelqu’un s’adressait à lui sur ce ton, autant abandonner son job de suite. Mais ce n’était pas dans ses desseins prochains. Il n’y tenait pas plus que ça, en fait. Son travail lui permettait de se sortir du carcan mafieux dans lequel il avait tant baigné pendant plus de quinze longues putains d’années. Il prenait donc sur lui ; un miracle pour ceux qui auraient pu en témoigner en l’ayant connu ‘plus jeune’.
Ainsi, prenant en compte les avis précieux de sa camarade plus âgée, il se permit d’exprimer son avis à voix haute.
« Il faudrait trouver un endroit ou orienter la population. J’ai peur, cependant, que les magasins ne soient une mauvaise idée. Trop de risque ‘d’attaque’, au cas où. Je ne tiens pas spécialement à mâcher le travail d’un potentiel psychopathe au cas où en livrant une foule compacte dans un espace au sorties peu nombreuses. »
Le lieutenant Russianov refaisait surface. Il posait cartes sur table et essayait de faire de son mieux.
« La meilleure solution ne serait-elle pas de séparer la foule, justement ? J’entends par là de faire se disperser les civils pour les faire rentrer chez eux. »
Il avait aussi besoin de se concerter, bien trop conscient que la moindre erreur de jugement pourrait lui montrer son revers. Bon, ça revenait à ruiner un peu la fête s’il faisait ça mais entre une fiesta dont il avait perdu tout envie de prendre part et la sécurité de centaines de gens, le choix était vite fait.
« Au fait Doc’, je n’ai pas eu le temps de vous le dire la dernière fois mais merci pour les soins sur mes blessures, j’ai guéris vite et je n’ai plus eu mal tout aussi rapidement ! »
Il lui sourit.
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Sujet: Re: Que la fête commence! Mer 25 Mar - 19:34
Que la fête commence !
« I wanna run away, anywhere out this place. »
Mary esquissa un geste d'une main, comme pour rattraper André, mais lorsqu'elle le vit se fondre dans la masse, elle rabattu son bras le long de son corps frêle. Elle aurait pu le suivre, rien qu'avec son pouvoir, il était aisé de reconnaître sa « colère » parmi la foule. Elle aurait pu courir, mais non, elle resta plantée là, la bouche serrée. Poussant un soupir de colère, elle se retourna. Les mots de Mischa, qui se voulait rassurant, ne réussirent pas cependant à la calmer. Elle savait qu'elle avait merdé au fond, elle et sa grande gueule, mais elle lui en voulait. Pourquoi devaient-ils toujours finir par s'engueuler comme deux loups enragés ? Elle savait qu'elle aurait pu lui dire plus « gentiment », mais après tout ce qui s'était passée récemment … Elle ne voulait surtout pas qu'on la rendre plus « précieuse », comme une petite chose fragile.
Mais surtout, Mary se mordait la joue comme une punition. Cela pouvait sembler débile, voir affligeant mais … Elle avait « oublié ». Oublier que la date de l'emprisonnement d'André se rapprochait à grand pas. Avec les récents événements, son père, son retour à Laurel, Mary vivait dans une sorte de bulle un peu spécial en permanence, et la notion du temps n'en faisait pas parti. Mais elle vivait avec lui, merde quoi, elle pouvait faire un effort. Elle se massa les tempes, sa rage contre elle-même grandissait au fur et à mesure des propos qu'elle entendait autour d'elle ; elle qui avait prit le « risque » de parler à Elli, ce dernier jouait encore la carte du gamin je m'en foutiste. Rah. Elle lui jeta un œil noir, comme pour l'avertir qu'elle n'était pas du tout d'humeur, mais ce dernier se reprit sans même qu'elle n'est quoi que ce soit à dire.
« Ils ont bien du pirater la chaîne de l'écran, nan ? Il y a pas moyen de savoir d'où et comment ? Ou alors, si vous voulez moins technique, je suppose qu'il faut chercher à l’œil dans la foule des types qui vous paraissent louches.
C'est pas l'idée la plus lumineuse du monde, mais c'est p'tete l'une des moins pires de la soirée. Bon, je vais essayer d'inspecter les alentours, avec mon pouvoir si quelqu'un me semble suspect je le saurais assez vite. De ton côté, vu que clairement on va avoir du mal à s'entendre, arrange-toi avec Mischa pour utiliser au mieux vos dons ou talents respectifs. »
Alors qu'elle allait se retourner, elle tomba nez à nez avec une prof. Elle l'avait déjà vu, du coin de l'oeil, mais elle ne pensait pas qu'elle viendrait à leur rencontre … Surtout qu'elle comme la fille avec le chien des Enfers traînaient avec deux crimos. Mais au vu de la situation, Mary se foutait bien de ce que l'école pouvait lui dire.
« Bonsoir, appelez-moi Lucie, je suis une professeur de ces deux jeunes femmes. Pas la peine de parler de vous outre mesure, on a des problèmes plus importants. Si vous avez une idée de quoi faire, je suis partante.
'Soir madame, ça faisait un moment. Écoutez, le soucis c'est que la foule commence petit à petit à s'énerver, et il faut en profiter pour chercher des indices ou des gens plutôt bizarres, comme l'a dit El … Le gars là. Est-ce que ça vous dérangerait de chercher avec moi et … »
Tiens oui, elle venait de se rendre compte que la jeune demoiselle, celle avec une tête qui pourrait faire pleurer les pierres, n'avait pas encore dit son prénom. Et comme Mary n'écoute pas le chien des Enfers -Et puis quoi encore-, elle n'en avait aucune idée.
« … Tu t'appelles comment au faite ? Moi c'est Marilyne, mais appelle-moi Mary c'plus court. »
Tout en disant cela, elle regarda la jeune fille avec un sourire qui se voulait sympathique. Mais d'un coup, elle sentit une vague de colère qui venait d'un peu plus loin, assez forte pour recouvrir les vibrantes sensations de stress et de panique de la foule. Mary tourna la tête et, se mettant sur la pointe des pieds, elle écarquilla les yeux en voyant une jeune femme -Plutôt canon, il faut le dire-, avec … André. Mary se mit soudainement à serrer les poings. En colère ? Un peu. Jalouse ? Ah mais carrément. Surtout que cette vague qu'elle avait sentit venait de la jeune femme, mais ne semblait pas à l'encontre d'André. Se maîtrisant, elle essaya de calmer sa colère ; maintenant que son pouvoir avait « écoulé », elle se méfiait de ses excès de colère. A ce moment précis, elle regretta de pas avoir ses clopes sur elle pour se calmer.
Sujet: Re: Que la fête commence! Jeu 26 Mar - 16:40
Une nuit mouvementée ?
La doctoresse écoutait avec grande attention son vis-à-vis comme toujours. Exprimant à haute voix son opinion sur ce qu’il fallait faire ou non dans cette situation. Plusieurs avis semblaient toujours être une bonne idée dans ce genre de situation afin de trouver le meilleur compromis qu’il soit pour tout le monde. Un instant, elle avait la sensation de redevenir une flic comme le bon vieux temps -même si ça ne faisait pas si longtemps que cela.- et sa mine en disait long. Réfléchissant avec beaucoup de soin et analyser ce qu’il proposait. Il n’avait pas forcément tort, loin de là même.
« Effectivement, un magasin ne serait pas une bonne idée. Ce serait un endroit bien trop confiné pour placer autant de monde et surtout avec les menaces prononcées par ces gens-là. Nous ne savons d’ailleurs pas s’ils sont sérieux en sachant que rien ne semble arriver depuis que la vidéo est passée. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit une bonne chose de laisser tous ces gens sans personne pour les guider. »
Une main venait se poser sous son menton, réfléchissant encore. Quel serait le mieux ? Faire rentrer tous ces gens chez eux et prendre le risque qu’un quartier entier puisse disparaître en un seul instant avec tous les habitants ou bien garder tout ce monde dans le coin après s’être assuré d’un endroit sûr ? Elle ne savait pas réellement ce qui serait le mieux.
« Nous pourrions tout aussi bien déjà les rassembler dans un endroit pour ensuite les ramener chez eux en toute sécurité ? J’ai peur que si on propose à tout le monde de rentrer chez soi, cela provoque une panique générale et que tout ce joli monde se bouscule pour se dépêcher, pensant qu’il y a urgence… Peut-être devrions-nous réfléchir au meilleur moyen de ne pas les affoler plus que nécessaire et agir ensuite, mais d’un autre côté, nous ne savons pas si le temps nous est manqué ou non. C’est une affaire bien difficile à gérer, surtout avec tous les gens d’une ville comme Laurel. C’est bien trop vaste comme endroit. »
Sa main ne bougeait pas de sous son menton, ses yeux se perdant dans le vide en cherchant la meilleure solution possible. Pour elle, le mieux rester de ne pas affoler tous ces gens et créer un danger. Ce qui l’ennuyait le plus restait bien entendu que rien n’était encore réellement arrivé. Malheureusement dans ce monde, il fallait souvent attendre que quelque chose se passe pour pouvoir l’enrayer vraiment. C’était comme pour les meurtres, ils devaient arriver avant de pouvoir arrêter le tueur. C’était horrible de penser ainsi, mais c’était surtout très vrai. Là, la situation semblait être la même aux yeux de la brune, mais ils devaient tout de même essayer. Son côté flic avait du mal à se remettre en route apparemment. En réfléchissant, la voix d’André la sortait de sa rêverie. Culpabilité le retour.
« C’était avec plaisir, si vos blessures ont vite guéri, j’en suis réellement ravi ! »
En faisant un pas en avant, son corps se stoppait soudainement. Quelqu’un la regardait ou regardait tout du moins dans leur direction. Son regard se tournait naturellement vers la personne en question. Les sens de la brune semblaient toujours aussi aiguisés, mais en même temps, vu la jalousie qui s’en dégageait, dur de passer outre et de ne pas la remarquer. Ses yeux se posaient donc sur elle, voyant une jeune femme bien plus jeune qu’elle d’ailleurs -en même temps, ce n’était pas si dur vu son âge réel.- et qu’elle reconnaissait comme étant probablement amoureuse d’André. Un léger sourire s’affichait sur son visage.
« Il me semble que cette jeune femme là-bas, ne semble pas tout à fait satisfaite de vous voir en ma compagnie. Ne serait-il pas bon pour vous d’aller lui expliquer les choses avant qu’elle ne comprenne de travers ? »
Elle n’était pas ici pour devenir une gêne ou un obstacle dans la vie de son ancien coéquipier, loin de là.
A mon grand désarrois, le monde avait décidé de tourner trop vite autour de moi. Les paroles de Salomon m'avaient tant troublées que je n'avais rien remarqué des paroles des autres à mon égard. Le voir, l'écouter dire des propos aussi blasphématoires m'avait mise dans une colère noire, si noire que même lui se faisait petit sous mon regard mauve. Cette colère avait zappée toutes mes idées noires pour les remplacer par des questionnement sur la marque que j'allais utiliser sur son pelage qui devait être rempli de crasse. Ma grogne était telle que je ne répondit pas au compliment du garçon avec un sale caractère, trop absorbée en mon fort intérieur pour retrouver un semblant de contrôle sur ma personne.
Mais il fallait se faire une raison. J'étais tombée au milieux d'autres dotés, je pense qu'il y en a beaucoup dans ce groupe au moins. Je n'appréciais pas la tournure des événements, je ne suis pas faites pour être une héroïne. Je ne suis allée à cette école que pour les désirs de mère et père, pas pour satisfaire le moindre idéal de justice qui, selon moi, est voué à être faux. Une seule personne qui répand une seule justice n'est pas bon, plusieurs personnes qui en répandent des différentes encore moins. Certains seront plus sévère, d'autres plus laxiste. Le simple terme super-héro est erroné, un héro est un être capable de grands exploit mais il n'a jamais été question de rendre justice. Oui, je n'étais pas faite pour être un super-héro... Ne serait-ce pas ma vision des choses...
Mais quoi qu'il arrivait, la venue de notre professeur de gym me rassura un peu. Juste un peu, les souffrances physiques que m'infligent son cours m'assaillant dans un rappel de mes mauvaises performances corporelles. J'écoutais, j'étais passive quand on me demanda enfin mon nom. Et à ce moment là, mes manières revinrent enfin, mon air profondément snob comme certains aimaient l'appeler revenant sur mon visage. Mes allures nobles et la prestance de mon statut social revenait enfin pour rappeler que je n'étais pas une fille mal élevée mais bien quelqu'un qui se devait d'être parfaite jusque dans sa posture.
"Oh, excusez-moi j'ai dû oublier mes manières avec toutes cette agitation. Je me nomme Eden, Eden MacAlyster, du moins je suppose que vous devez le savoir Mlle Latimer.
_ Eden, juive, bourgeoise, coincée et ici présente pour vous servir avec son humble serviteur; retentit ainsi la voix de Salomon dans un air profondément moqueur, il semblait déjà avoir repris ses moyens face à la menace du bain.
_ Et... Ceci est Salomon, mon chien noir... Et je tiens à préciser que même si il est infernal, il est bel et bien sans lien avec les enfers.
_ Charmant jeu de mot, Eden."
Je soupirais aux remarques de Salomon, je ne pouvais pas me faire obéir plus d'une fois dans la même journée sans subir ses paroles les plus dures et insultantes. Pourtant, il sembla fixé sur Mary, comme elle m'avait dit de l'appeler, comme si il était amusé de ses réaction. Un monstre, j'avais un monstre près de moi et que je ne pouvais m'empêcher de caresser en regardant Mary se calmer de ce qui semblait être une crise de jalousie. Je n'avais jamais été jalouse avec Jack, mon ex. Elle en revanche l'avait purement et simplement était à chaque homme ou femme qui m'approchait... Je suppose que c'est ce qui a ruiné notre couple.
"Tu ne devrais pas être jalouse. Ca ruine la confiance qu'il y a dans un couple, crois-moi...
_ Elle se faisait harcelée par son ex qui était immensément jalouse, à ma grande satisfaction. Cette fille à auto-ruiné ses chances de revoir Eden."
Sujet: Re: Que la fête commence! Ven 27 Mar - 21:49
JUSTICE PARTY
by ashling sur epicode
Il lui offrit un sourire en coin, aimable, lorsqu’elle lui dit avoir été ravie de le soigner. Mais André pensait avant tout à son travail, maintenant. Il tressauta lorsque la doctoresse aborda le sujet Maryline. A l’image d’un anime japonais, on aurait presque pu imaginer le Russianov se geler sur place, comme pour éviter le sujet. Ironique en sachant qu’il était né tout près d’un des pays les plus froids du globe mais bon, les plaisanteries seraient définitivement pour plus tard. Reprenant constance, le jeune homme tira sur la chaine du cadenas qu’il portait autour du cou, par instinct. Ce réflexe lui était venu très vite lorsqu’il avait la sensation d’étouffer ou de s’étrangler.
« Oh non, croyez-moi, il ne vaut mieux pas qu’on se confronte maintenant. Le mieux, c’est encore qu’on ne se parle pas de la soirée pour se calmer chacun de notre côté. On a pas vraiment des caractères faciles. Ni elle… ni moi. »
Il soupira. Dans un sens, il n’aimait pas être ainsi. Mais bon, ça n’allait pas arranger ses affaires actuelles, tout ça.
« Bref. Et que dites-vous des métros ? C’est un point difficile d’accès mais suffisamment sur en cas de tremblement de terre ou d’attaque terroriste. Ces gens-là, qui qu’ils soient et s’ils ont réellement projetés quelque chose contre les participants à la fête, ne se seront pas attendus à ce que la foule se mettre à l’abri hors du champ de vision. Sous terre, donc. »
Et puis il capta soudainement qu’il entrainait la femme mûre sur un tout autre domaine que son champ de compétence.
« Pardon Doc’, je dois vous embêter à vous entrainer là-dedans. J’avais juste eu l’impression de retrouver mon ancienne co-équipière en fait. Navré. »
La naïveté.
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Sujet: Re: Que la fête commence! Ven 27 Mar - 23:40
Que la fête commence !
« I wanna run away, anywhere out this place. »
« Oh, excusez-moi j'ai dû oublier mes manières avec toutes cette agitation. Je me nomme Eden, Eden MacAlyster, du moins je suppose que vous devez le savoir Mlle Latimer.
_ Eden, juive, bourgeoise, coincée et ici présente pour vous servir avec son humble serviteur.
Et... Ceci est Salomon, mon chien noir... Et je tiens à préciser que même si il est infernal, il est bel et bien sans lien avec les enfers.
_ Charmant jeu de mot, Eden. »
Mary se contenta d'hocher la tête, léger sourire plus de politesse. Les poings toujours serrés, elle entendit cependant la voix d'Eden qui s'élevait de nouveau.
« Tu ne devrais pas être jalouse. Ça ruine la confiance qu'il y a dans un couple, crois-moi...
_ Elle se faisait harcelée par son ex qui était immensément jalouse, à ma grande satisfaction. Cette fille à auto-ruiné ses chances de revoir Eden. »
La regardant, elle jeta un œil à son chien pas-des-Enfers, puis elle soupira. Bon. Eden n'avait pas tord, surtout que, Mary n'était pas étrangère dans leur dispute. Elle s'approcha d'Eden, puis, sans prévenir, lui tira un peu la joue, ce genre de geste très enfantin mais qui témoignait, de la part de Mary, un amusement et une sympathie assez grande. Pas mal pour une fille qui se donne des airs snob.
« T'es mignonne. Merci du conseil. » Elle lui fit un petit signe, puis, commença à se diriger vers André, mais au bout de quelques pas s’arrête pour la regarder de nouveau. « Je suis désolée pour ton ex, mais si elle a agit ainsi, elle te méritait pas. L'amour ça se garde, et t'es plutôt mignonne, désespère pas. »
Sincérité. Mary faisait, depuis son retour à Laurel, beaucoup d'effort pour être plus sincère. Ce qu'elle avait dit, elle le pensait, et elle sentait les émotions d'Eden. Elle sentait que, sous ses airs un peu hautaine, elle ressentait une vraie peine vis-à-vis de ce sujet. Reprenant son chemin, elle arriva assez rapidement devant la jeune femme -Définitivement trop jolie-, et André. Rougissant d'une manière bien trop visible, et presque inhabituelle dans son cas, elle tira le bas de sa manche pour attirer son attention, en attendant qu'il finisse sa discussion. Une fois son attention attirée, elle trifouilla au niveau de son cou et, sortant une jolie chaîne de couleur argenté de son décolleté, elle montra furtivement une petite clé. André, lui, comprendrait. Puis, toujours les joues rouges, elle dit de sa voix grave habituelle, mais légèrement plus aigüe
« … Pardon, je suis allée trop loin tout à l'heure. Je ne voulais pas te vexer, mais comprend-moi, je veux pas être inutile, et je veux te protéger autant que je veux protéger cette ville. J'm'y suis attachée je crois. »
Elle soupira, un sourire plutôt tendre sur les lèvres, puis, rangeant son pendentif dans son décolletée de nouveau, elle s'approcha et fit un bisou assez mignon et enfantin sur sa joue, avant de reculer de nouveau.
« J'vais aider Eden et Mme Latimer dans nos recherches. Je promet d'être prudente. On s'retrouve chez toi tout à l'heure. »
Mary regarda la jeune femme, puis, inclinant un peu la tête, elle se présenta, avant d'ajouter
« J'vous confie mon idiot de copain, faites attention à vous deux. Et pardon de m'être imposée. »
Une Mary aussi polie et gentille, c'était rare. Mais elle était sincère ; oui elle est jalouse, de par son manque de confiance en elle. Oui, elle trouve cette femme plus jolie qu'elle, et plus adulte, mais c'est ainsi. Puis, faisant un geste de la main à Mary, elle retourna auprès de Lucie et d'Eden, puis, le faisant un geste de la main, elle dit avec un sourire non dissimulé
« Bon, on y va ? On a du boulot. Mme Latimer, avez-vous identifier des gens qui vous paraissent suspect ? Eden, tu vas m'aider à les choper si besoin, j'aurais besoin d'établir un contact physique pour exploiter mon pouvoir au mieux. »
❝ LOCALISATION : Dans une bibliothèque ou une ruelle sombre
❝ PT. EXPERIENCE : 381
Mythologique
: A
Sujet: Re: Que la fête commence! Sam 28 Mar - 0:36
Fête de la justice !
Les jeunes gens du groupe qu'elle venait de rejoindre semblaient déjà en train de s'organiser et elle n'allait certainement que les assister. Cependant ce rôle convenait à Lucie, il allait bien arriver un moment ou ses élèves ne pourrait pas gérer les problèmes ou autre obstacles sur leurs routes. Pour le moment elle se contentait d'assimiler ce qui se disait autour d'elle et de trouver un moyen « d'entrer en contact » avec ceux qui venaient de ruiner ce qui devait être une belle fête. Ce qui allait arriver aux civils n'était pas de son ressort et elle faisait de son possible pour ne pas s'en préoccuper, les force de l'ordre allaient certainement pouvoir faire évacuer les gens « normaux ».
Entrant donc dans le cercle elle observa un peu ses membres, histoire d'avoir un apriori rapide sur chacun, il y avait d'abord ce jeune homme qui affichait un air excédé comme si la situation l'embêtait plus que ne l'inquiétait. Il était le premier à la remarquer et à l'inclure dans le plan, peu être était-il celui sur lequel il fallait compter pour trouver des idées lumineuses ? Lucie n'était ni une inquisitrice, ni dans de l'humeur la plus joyeuse et si grâce à ce bonhomme qu'elle avait d'abord identifié comme un criminel elle pouvait trouver quelque chose sur lequel elle pouvait se défouler elle n'allait pas se plaindre. Cette dernière phrase donnait de la Française une image bien brutale mais comprenez là, elle venait de passer une soirée lamentable par l'absence de fun ou de compagnon de fête. L'idée de déporter sa frustration sur des psychopathes l'enchantait. Il y avait ensuite cette fille, étudiante de l'école des héros, qui semblait diriger en grande partie le groupe. C'était celle qui avait stimulé ses compagnons pour s'occuper de cette situation, une grande qualité qu'elle avait là, pouvoir garder son calme et rester en activité dans de sales moments était un très bon atout. Restant silencieux il y avait aussi cette autre étudiante accompagnée de son chien noir et le blond qui pour l'instant ne faisait que partie du décors.
Bon, première impression sur le groupe selon Lucie ? Tout allait bien se passer. Elle acquiesça à la proposition du brun bien qu'elle n'eut aucune compétence dans l'informatique comme... Personne dans le petit groupe malheureusement. Bon ils allaient devoir avoir recourt à la bonne vieille méthode de la recherche à l'œil ce qui était assez compliqué avec la quantité astronomique de gens réunie dans le centre commercial. Marilyne lui fit un point sur la situation (même si elle avait déjà assisté à une grande partie) puis se tourna vers sa camarade pour faire des présentations, Lucie se tourna vers le jeune homme dont le prénom commençait visiblement par « El ». Il avait beau être désagréable elle sentait que dans cette situation on pouvait lui accorder une certaine confiance et puis notre pro' de sport n'était pas du genre à douter de tous ceux qu'elle croisait. Elle lui répondit simplement sans faire attention au ton acerbe qu'il venait d'utiliser.
« Personnellement je n'ai pas à me plaindre mais je dois avouer que je serai plus utile lorsque l'on trouvera les fauteurs de troubles plutôt que pour les trouver. » ses paroles étaient accompagnées d'un petit sourire « En tout cas si il faut quelqu'un pour foncer dans le tas à un moment appelles moi si c'est ça la question. Au fait, c'est quoi ton nom ? »
Question naturelle lorsque l'on s'apprête à travailler de concert avec un inconnu, posée d'une manière peu galante certes mais la situation s'y prêtait assez mal. Pendant ce temps Marilyne et Eden, la fille au chien, avait probablement fini de discuter puisque la première était allée retrouver l'homme qui l'accompagnait tout à l'heure. Lucie n'y fit pas attention, ça ne devait pas être trop important, du moins pas pour elle, et ils avaient d'autre chat à fouetter. Elle s'était donc retournée vers la iota et son repoussant molosse et fixa l'animal.
« Bon, avant que l'on se mette au travail je tiens à te dire quelque chose... Salomon c'est ça ? J'ai bien remarqué ton amusant cynisme mais ce soir je ne suis pas d'humeur donc je te déconseille de trop te sentir à l'aise avec moi. » Courte pause « Chut, chut, je sais qu'il te vient certainement beaucoup de réflexions à l'esprit mais je peux t'assurer que je ne suis pas le genre de personne que tu voudrais énerver, surtout pas. »
Elle avait fini sa phrase avec un petit ton suave particulièrement désagréable, elle venait d'annoncer la couleur : elle n'aimait pas les chiens et elle n'était d'humeur donc si il ne voulait pas faire partie de ses moyens de se défouler ce soir il fallait qu'il se calme. Ses paroles devaient avoir été accompagnées de quelques souvenirs dans l'esprit de son élève qui pourrait lui donner la soudaine envie de calmer son cabot. Cependant le temps n'était plus aux menaces car la jeune fille aux yeux vairons était de retour et contrairement à ce qu'elle pouvait penser Lucie ne s'était pas mis au travail.
« Non, je dois t'avouer que je n'ai pas encore cherché mais dans une telle foule la tache n'en sera que plus ardue. Par contre avant qu'on se mette à bouger vous pouvez abandonner les « Mme Latimer », on est pas à l'école et c'est beaucoup trop long. Si on doit se prévenir rapidement autant que l'on soit rapide pour parler. Si tu as besoin que l'on t'attrape des gens pour que tu utilises ton pouvoir tu peux me demander aussi. » elle regarda autour d'elles pour voir par ou elles pourraient commencer avant de pousser un petit soupir « J'espère que je ne vais pas trop abîmer ma robe quand même... »
Ne pensez pas que Lucie soit particulièrement attachée à ses vêtements pour une raison un peu légère mais avec son don elle allait certainement se trouver en première ligne si affrontement il y a. Elle était donc celle qui risquait théoriquement le plus de se faire abîmer pour le plus grand plaisir du chien certainement. Bon dieu, mais elle devenait carrément parano à penser ça.
Sujet: Re: Que la fête commence! Dim 29 Mar - 19:02
Une nuit mouvementée ?
Nul doute que son cher ancien coéquipier aimait cette femme et qu’elle aussi, surtout en l’entendant parler d’elle. Peu importe qu’il soit en train de dire que tous les deux avaient des caractères difficiles et de ce fait que tout n’était pas toujours rose, il était évident qu’il tenait à elle. Cela lui faisait plaisir de savoir qu’André avait quelqu’un à ses côtés pour le soutenir, quelqu’un qui était même plus important qu’elle finalement. Rassurée dans un sens, mais pas déculpabilisé pour autant, il ne fallait pas pousser non plus. Sa main venait se loger instinctivement à nouveau sur le haut de sa tête comme pour lui dire que tout était normal. Après tout, un couple n’en était pas un sans dispute et confrontation. À nouveau elle avait osé poser sa main sur lui, elle la retirait donc rapidement.
« Il est normal que… Dans un couple, tout ne soit pas toujours rose et simple. Chacun doit faire des sacrifices de son côté et accepter les défauts de l’autre, cela peut prendre parfois du temps, mais il faut se l’accorder pour l’amour que l’on porte à cette personne. »
Elle n’était pas spécialement une grande connaisseuse question amour et couple, mais disons qu’avec les années, elle avait accumulé quelques informations sur la question. Et oui, aussi étonnant que cela puisse être, Isatis n’avait jamais eu quelqu’un réellement. Ses premières années, elle était fuie par son peuple à cause de son visage et ensuite, sur Terre, elle n’avait pas le cœur à cela. Enfin, ça n’avait rien d’intéressant, retournons à ses affaires actuelles. Comme auparavant, son écoute était toujours extrême avec lui, prenant en compte son avis et le moindre mot qu’il prononçait avant de soupirer intérieurement et se gifler également. La vie était si dure parfois avec vous. La façade devait être tenue jusqu’au bout en tout cas.
« Vous n’avez pas à vous excuser, cela ne me dérange aucunement, j’apprécie de pouvoir vous aider en réalité ! Les métros me semblent être une très bonne idée à vrai dire, cela donnerait effectivement un effet de surprise. Après, rien ne nous dit qu’ils n’ont pas visé les métros… Il faut dire que c’est souvent un endroit bondé et en prenant en compte les menaces qu’ils ont soulevées, il est évident que les gens vont se ruer dans les métros pour rentrer chez eux. C’est à double tranchant, mais il faut prendre des risques parfois. »
Sa réflexion reprenait son cours, mais une phrase passait ses lèvres sans qu’elle ne le veuille, attendrit par André comme souvent, une phrase qu’elle espérait passer inaperçu par l’arriver simultané de Mary et le fait de sa voix base à ce moment-là.
« Tu as bien grandi, j’en suis heureuse. »
Une autre gifle mentale, comment pouvait-elle dire cela aussi facilement ? Est-ce que c’était ainsi que la Reine espérait ne jamais donner d’indice à André ? Quelle stupidité ! Une main se passait sur son front nerveusement et l’espace d’un instant plus tard, son impassibilité était revenue alors que Mary s’exprimait, rougissante. Qu’ils étaient vraiment mignons tous les deux, un léger sourire ne pouvait que s’afficher sur le regard froid d’Isatis, un léger presque imperceptible d’ailleurs. Alors qu’elle s’expliquait avec son amoureux, elle finissait par s’incliner et se présenter à la doctoresse. Évidemment, elle en faisait de même sans dire son prénom qui n’avait pas changé depuis le temps où elle était flic. Oui, Isatis avait changé son nom, mais pas son prénom, c’est pour cela qu’elle faisait en sorte de ne jamais le dire à André et/ou Mischa, au cas où. De plus, sur sa blouse ou sur son cabinet, on ne lisait toujours que Wolfenstein et rien d’autre. Un peu comme si elle avait senti qu’un jour ça arriverait, qu’elle rencontrerait à nouveau André.
« Docteur Wolfenstein, enchanté et ne vous en faites pas, vous ne vous êtes pas imposé et je veillerais sur votre petit ami. Faites attention à vous également, si jamais vous êtes blessée ou avez besoin d’un médecin, je suis là ! »
Professionnelle comme toujours alors qu’elle regardait cette jeune femme très mignonne partir de là où elle venait. Ils étaient vraiment adorables tous les deux, elle était contente d’avoir pu rencontrer cette jeune femme même l’espace d’un instant. C’était une personne vraiment importante pour André après tout, vraiment très importante même.
« C’est une très jolie jeune femme et agréable quand bien même je soupçonne qu’elle ait du caractère ! »
Sujet: Re: Que la fête commence! Lun 6 Avr - 18:42
Que la fête commence!
On pense souvent, à tort, qu'un sens en moins, ce n'est rien dans une vie lambda. Quel est votre opinion sur la question? Oh, ne vous fatiguez pas à répondre puisque vous aller pouvoir expérimenter ce principe en live! En effet, sans que rien ne l'annonce, tout le monde perd son ouïe!
Pas facile de tenir une foule tranquille dans ses conditions, pas vrai?
• Postez à la suite de ce message dans l'ordre que vous voulez. • Vous pouvez poster plusieurs fois pour répondre à vos compagnons durant ce tour. • Vous avez jusqu'au mercredi 19 Avril pour répondre.