Sujet: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Mer 26 Sep - 10:06
Brrrrrrrrrrrrrrr ! pof... Crash !
Sept heures... Déjà... Comment les hommes d'aujourd'hui font-ils pour se lever si tôt, alors que les Seigneurs, les Nobles et autres Rois ne sont plus là pour les contraindre par la force ? Les péons de bas étage ont beau avoir évolué, rien n'a vraiment changé, ils sont toujours tenus en laisse, se levant à des heures affreuses, punitives.
Je me tourne dans mon lit, constatant le vide encore tiédasse de la place à côté de moi. Qui ai-je bien pu ramener hier soir ? Il était pas mal, et correspondait parfaitement à ce dont j'avais besoin sur le moment : un benêt cherchant à se vider les couilles, ne posant pas trop de questions, et tout aussi alcoolisé que moi. Son visage ? Son nom ? Je les ai oubliés, évacués avec les dernières vapeurs d'alcool qui arpentent mon corps. Au moins, même maudite, même éternellement jeune, je puis toujours apprécier une bonne gueule de bois matinale après une longue nuit de beuverie.
Finalement, je quitte mes draps, ne prenant même pas la peine de masquer mon corps. Si il est toujours dans l'appartement, je doute que les runes scarifiant ma peau puissent l'effrayer après pareille nuit. Ceci dit, avec la quantité d'alcool que l'on a tous les deux ingurgité, je ne serais pas surprise de le trouver à l'agonie, la tête dans mes chiottes, à vomir ses tripes... Et je me dois de reconnaitre que je ne serais pas contre cette étape. Avant de me diriger vers la cuisine, je ramasse mon oreiller et mon ré... Enfin, non, et ce qu'il reste de mon réveil. L'état pathétique de celui-ci, explosé sur le sol, la vitre brisée et une aiguille tordue me désespère. Je devrais en trouver un plus solide...
Le salon et la cuisine sont tout aussi calmes que ma chambre, pas un bruit, pas un chat, juste mes vêtements et les siens jonchant le sol, laissés là, respectant l'entropie qui régit le monde. "Si c'est là, c'est que cela doit y être."
Dans l'entrée, son sac à dos et le mien... Il est donc bel et bien perdu dans ma salle de bain. Tout en ramassant ses affaires, je prie pour ne pas avoir à nettoyer après lui. Je déteste me rabaisser à ce genre de sous-tâches. Je jette le tas de guenilles dans un coin de la pièce, hors de question de les lui rapporter bravement, je ne suis en aucun cas ce genre de femmes. Et puis, j'ai besoin d'une éponge dans mon estomac avant tout.
Cuisine, placard, pain de mie... Et on avale. Une tranche. Deux tranches. Trois tranches. Natures. Rien dessus. Puis le placard du dessous, et on s'engouffre une demi-bouteille d'eau gazeuse... Une des avancées que je trouve les plus charmantes et agréables de ce temps. De l'eau. Avec des bulles. Dans une bouteille. Parfait.
Un sentiment des plus désagréables monte au fond de ma gorge. Très bien, en route. Pas vif, rapide, j'ouvre la porte de ma salle de bain, y trouve mon consommable de cette nuit endormi dans la baignoire, le contenu de son estomac répandu sur son torse bien moins attractif... Je ne m'y attarde pas et laisse mon corps expulser tout ce qui se trouve dans mon système digestif dans mes toilettes... Derrière moi, le Sans Nom commence à remuer péniblement, avant de lâcher un énorme râle de dégoût. Pauvre de lui... Je me relève, tire la chasse, lui sors deux serviettes qui je pose à côté de la baignoire.
Tiens, profites en pour te laver. Mais vite, je vais avoir du travail. Tes affaires sont dans le salon, ton sac dans l'entrée. Et je te le redis, dépêche toi. Tu finiras de décuver sur le chemin pour rentrer chez toi.
Je ne lui laisse même pas le temps de me grogner dessus, je quitte les lieux et retourne à la cuisine me passer de l'eau sur le visage.
Mieux réveillée, la fraicheur matinale de mon appartement commence à saisir ma peau. Je ramasse ma robe d'hier soir et l'enfile avec négligence... Avant de me servir un thé brûlant, aromatisé aux fruits rouges... Enfin, parfumé aux extraits de fruits rouges. Si l'eau pétillante m'émerveille toujours autant, le manque de saveur de ce thé est le genre de choses qui me dégoûte... A moins que cela ne soit lié à ma nausée qui refuse de me quitter.
Enfin, mon pseudo prince pas si charmant sort de la salle de bain, la serviette cachant son intimité qu'il n'avait pourtant pas hésite à partager avec moi cette nuit... Sans lui adresser moindre mot, je vais prendre sa place.
L'eau brûlante coulant sur ma peau, je commence à réorganiser mes pensées, mes souvenirs de la nuit... Avant d'abandonner. Je ferai ça plus tard.
T'as ton portable qui sonne... C'est écrit "Biohazard". Je décroche ?
Premièrement, on n'a partagé qu'une nuit de sexe dont je ne me souviens pas très bien, ensuite, je t'ai tolérée chez moi parce que j'ai des besoins. D'où t'offres-tu le droit de regarder mon téléphone ? Enfin bon... Attends... Biohazard, c'est le travail. Et merde...
Non, laisse, je rappeler.
Je coupe court à ma douche, me sèche, enfile mes sous-vêtements et une robe avant de quitter la salle de bain. Je crois qu'y installer un mini dressing d'urgence fut l'une de mes idées les plus brillantes...
Je vais te foutre dehors, et aller bosser. Merci pour cette nuit, ne t'embête pas à rester près de ton téléphone, je ne te rappellerai pas...
Son visage commence à virer au triste...
Enfin si, mais pas de suite.
Il vient pour m'embrasser, mais ne rencontre qu'un refus de ma part. Il s'est vomi dessus toute la nuit, je ne suis pas vraiment dans ce genre de pratiques. Et puis bon...
Je te souhaite une bonne journée alors. A bientôt !
Il quitte enfin mon logement, ne laissant qu'un papier avec son nom et son numéro sur la table. Je les enregistre rapidement sur mon portable avant de retourner finir ma toilette. Je texte rapidement à "Biohazard" : "désolée, je vais avoir un peu de retard.", puis je remarque l'heure. Mon portable affiche 8h30... Je suis en retard sur bien des choses. Je prends un bout de viande dans mon frigo, ramasse mon sac, enfile une paire de bottes noires et quitte mon chez moi à mon tour.
Une fois sortie de l'immeuble, un battement d'ailes derrière moi, puis le poids sur mon épaule et le coup de bec contre ma joue, comme un rappel à l'ordre, me mènent à la conclusion que même mon familier m'attendait. Je sors le bout de viande de mon sac, le déballe et le lui tend... Pour le voir se faire avaler en un rien de temps.
J'attends le bus, monte, direction la morgue.
Vous êtes en retard, Melenthil !! Je vais finir par...
Par me payer plus. Le mort sur votre table a deux balles dans l'épaule, une dans l'estomac et une dans le foie. Tirées à bout portant, depuis son dos.
Le corps en question, les yeux dévorés par une flamme violette, se redresse.
Il vous faut quoi d'autre ? Ah, il reste une balle fichée dans sa chair. C'est celle qui a brisé sa clavicule. Je vous laisse la récupérer et la transmettre à la police pour un meilleur examen...
Je renvoie le mort se coucher, lentement, et me dirige au vestiaire enfiler ma blouse... Avant que le chef de service ne me bloque la route.
Quoi ? Je ne vois qu'un mort dans la pièce, j'ai donc déjà mâché tout votre travail !
Il soupire, un peu exaspéré.
Je vous envoie prendre l'air, vous semblez en avoir besoin. La police a déjà bloqué le périmètre, vous irez analyser le corps d'un type qui a été retrouvé raide ce matin, devant les bureaux de l'hôtel de ville. C'est un des conseillers du sénateur... Et laisse ton piaf loin de la scène de crime.
Donc, demi-tour, je prends la mallette et direction l'hôtel de ville ? Et laissez mon familier en dehors de ça, je vous prie.
Il acquiesce gravement, et me tourne le dos, retournant sur le corps qu'il analysait depuis je ne sais combien de temps. Avait-il déjà trouvé la balle ? Ou lui ai-je fait gagner du temps ? M'attendait-il peut être ? Je devrais vraiment songer à cesser d'arriver en retard...
Perdue dans mes pensée, je me dirige d'un pas vif vers les lieux du crime... Enfin, vif pour quelqu'un qui s'est alcoolisé toute la nuit.
Sur place, je fends la foule des journalistes et curieux, tenus en respect par des cordons de sécurité et une dizaine de policiers. Alors que je passe les cordons, un jeune cadet vient pour me repousser, n'obéissant qu'aux ordres, avant de se raviser. L'autre policier me tend la main.
On vous attend depuis une vingtaine de minutes...
Longue nuit, un peu difficile. On a quoi exactement ?
Ledit policier, c'est le sergent Monroe. Lors de ma première mission en ville, j'ai mis fin à une prise d'otage pour lui. Depuis, on a gardé un certain respect l'un pour l'autre.
Eddy Butch, un des conseillers du sénateurs. Il s'est effondré là, alors qu'il se rendait à son travail. On a inspecté la zone, aucun impact de balle, rien. Et puis, pas de sang. Il s'est juste écroulé.
Je fixe le corps un court instant. Il est là, bien habillé, face contre terre. C'est drôle de voir ceux qui suivent les puissants trouver un tel destin. Ce n'est pas comme si c'était une habitude, comme si c'était le premier à tomber de la sorte.
Vous pourriez faire dégager la foule ? Ou faire en sorte que je puisse travailler en paix ? Je voudrais bouger le corps, et l'inspecter en paix. Par contre... Si quelqu'un me demande, laissez-le passer. Un coup de main ne sera pas de refus.
Je le fixe, attentivement... Alors, mon grand, de quoi es-tu mort ? Et pourquoi ?
Elena Addock
❝ LOCALISATION : à la salle
❝ PT. EXPERIENCE : 135
Mythologique
: A
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Ven 28 Sep - 14:35
ft. swan
booze, broadsheets and undeads
Tous les matins avant d'aller aux bureaux du journal, tu t'entraines une ou deux heures après avoir emmené Flare à l'école. Ce matin précisément, tu étais en plein jogging dans un des parcs de la ville, ton chien à tes côtés, ce dernier bien heureux de se dégourdir les pattes. Une façon pour toi de te dépenser sans avoir forcément besoin de te rendre à la salle de musculation du centre Joker. Mais bien vite, tu reçois un appel de ton boss éditorial. Essoufflée, tu décroches et le voilà qui t'agresse presque ; ton dernier filon d'informations est mort une heure plus tôt. Ton enquête est compromise, sans les preuves qu'il aurait pu te fournir.
Tu t'assied sur un banc, autant pour reprendre ton souffle que pour te masser la tempe de ta main libre... mais merde, pourquoi maintenant? Quelqu'un a dû apprendre pour votre rendez-vous et ne voulait pas qu'il divulgue ses infos. De ton point de vue, ça prouve donc qu'il y a bel et bien quelque chose qui se trame au sénat de la ville, et que tu y gagneras à continuer de creuser. Mais te voilà dans une impasse. Ton boss te propose de chercher la cause du décès, faute de mieux, tu acceptes, tu n'as rien de mieux à faire pour l'instant, de toute façon. Tu appelles donc ton collègue photographe, Harry, et lui demande de se bouger rapidement au sénat ; quant à toi, tu t'y rend en rollers, puisqu'ils sont rangés dans ton sac. Mais tu ne peux pas amener Silverstar sur la scène du crime, tu fais donc un léger détour pour le ramener chez toi. Tu en profites d'ailleurs pour te changer, et te voilà partie.
Arrivée sur les lieux, il y a déjà pas mal de monde. Des flics, des journalistes, quelques passants, une belle assemblée autour des escaliers. Tu retrouves Harry, et ensembles, grâce à tes coups de coudes, vous arrivez sur le devant de la scène, avec une vue directe sur le corps d'Eddy Butch, malgré quelques policiers dans le champ de vision, certes. Vous prenez des photos, posez des questions sans obtenir de réponses claires. C'est toujours comme ça, avec la police. Tu soupires. Mais c'est apparemment ton jour de chance. Fendant la foule, tu remarques l'arrivée visiblement attendue de ton collègue joker, Swan, et tu te rappelles qu'elle est avant tout médecin légiste, à Laurel.
Tu poses ta main sur la barrière qui retient les civils de s'agglutiner autour du cadavre et jette un regard en arrière vers ton photographe. ▬ Bon, j'te laisse Harry. Tu m'fais un article d'enfer pour la une de d'main hein? Tu me l'envoies vers quinze heures? Nickel. Swan! Tu appelles l'autre joker et sautes par dessus la barrière mais immédiatement, un policier te barre la route. ▬ On bosse ensemble Tu lui pointes Swan, les propos de cette dernière appuyant ton argument. Il te laisse donc la rejoindre, mais reste méfiant. Tu te précipites à ses côtés et poses ta main sur son épaule, accroupie près du corps. ▬ Salut Swan, écoute j'ai vraiment besoin de savoir comment ce type est mort, et qui l'a tué. Je suis dégoutée, j'avais rendez-vous avec lui dans une semaine pour récolter des infos sur une sale histoire de sénateur, t'en as p'tet entendu parler? Ton regard glisse du cadavre vers ta collègue et tu découvres alors son visage d'une pâleur inhabituelle. ▬ Ça va toi? T'as pas l'air ultra en forme.
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Ven 28 Sep - 23:37
Les policiers autour de moi font partir la foule la dispersent... Parfait. Je préfère éviter de trop m'exposer pendant que j'examine les... Une ombre me fait presque sursauter. Elle est imposante, et m'assure d'ajouter à cet horrible début de journée une tonne de complications dont je ne voudrais pour rien au monde. La forte pression sur mon épaule et la chaleur que dégage le corps qui vient de s'accroupir juste à côté de moi confirment mes pires craintes.
▬ Salut Swan, écoute j'ai vraiment besoin de savoir comment ce type est mort, et qui l'a tué. Je suis dégoutée, j'avais rendez-vous avec lui dans une semaine pour récolter des infos sur une sale histoire de sénateur, t'en as p'tet entendu parler?
Je suis tout aussi dégoutée que toi, l'ours... Mais c'est loin d'être pour les même raisons. Attends... Des infos sur une "sale histoire de sénateur"... Donc ça remonte un peu plus haut que prévu. Enfin, je vais l'animer et voir ce qui l'a tué.
▬ Ça va toi? T'as pas l'air ultra en forme
Oui, juste une nuit agitée et un peu alcoolisée. On est juste des héros,il reste agréable de s'amuser de temps en temps.
Un coup d'oeil me confirme que les hommes de la police ont fini de disperser l'attroupement. Enfin... Disperser... Ils ont simplement agrandi le périmètre. Tant pis, je ne le lèverai pas de suite. Avant tout, je dois laisser mon pouvoir parcourir son corps. Petit à petit, en commençant pas le coeur... Non, les poumons non plus. Le cerveau n'a rien d'anormal. Alors c'est son sang ? Non, Toujours pas. Mais alors, de quoi est-il mort ? Il ne peut pas avoir cessé de vivre comme ça ? Ce serait trop simple ! On reprend. Chaque fibre est examinée par mon pouvoir, j'en prends le contrôle, sans le faire bouger. Je prends mon temps... Et... C'est là, juste là, sous mes yeux. Sous ses yeux. Dans ses yeux. Quelque chose qui... BINGO !
Je crois que j'ai trouvé. Regarde bien ses yeux, son iris, sa pupille, tout. Son cerveau a cessé de contrôler son corps au moment de sa mort. C'est une simulation de décès des plus efficaces. En interne, je n'ai quasiment aucun indice, tant que je ne tente pas de le faire bouger.
Joignant la parole à l'acte, d'un geste de la main, j'ordonne au mort de se relever... Pour le voir simplement rester quasiment immobile, tremblant. J'allume mon dictaphone pour m'éviter d'avoir à me répéter.
Pour faire simple, ses nerfs et son cerveau ne sont pas connectés. C'est pour ça que je ne peux pas le faire bouger. Tu voulais tout ce que je sais ? Il était en pleine forme, un peu stressé, et avait un léger surpoids. Il chaussait du 48, mesurait 1m87, et avait une activité sexuelle remontant à la semaine dernière. Et surtout, son cerveau a été déconnecté de son corps. Comment ? Je dirais par un doté.
Et voilà, travail terminé, Je peux plier mes affaires et laisser à madame la journaliste le soin de récolter les lauriers sur cette affaire, et à la police celui d'étouffer, dédramatiser ou planter cette affaire... Même pour moi, cette remarque semble un peu trop grinçante. Mais que puis-je y faire ? Si un type du cabinet du sénateur de Laurel est mis en cause comme témoin prêt à donner des informations sur ledit sénateur, c'est que l'on s'attaque à un gibier qui a le bras assez long pour faire disparaître jusqu'à la réalité de cette exécution peu banale. M'enfin, l'ours doit en savoir plus que moi. Je me relève, et lui tend ma main pour l'aider. Non pas qu'elle en ait besoin, mais plus pour paraître sympathique, au cas où elle décide de m'embarquer dans son histoire. A vrai dire, je n'en ai ni l'envie, ni le temps. Par contre, pour un petit déjeuner... Mon estomac gargouille avec véhémence.
T'as tout ce que je sais, et peut être plus que ce dont tu as besoin. Tu pourras alimenter ta feuille de chou et faire pleurer les chaumières, non ? Je vais devoir te laisser, j'ai un petit déjeuner à prendre, ça devient urgent...
Je commence alors à ramasser mes affaires, plus préoccupée par le choix de mon menu que par l'affaire en cours.
Elena Addock
❝ LOCALISATION : à la salle
❝ PT. EXPERIENCE : 135
Mythologique
: A
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Sam 29 Sep - 14:42
ft. swan
booze, broadsheets and undeads
Swan est donc du genre à vivre des nuits de folie? Intéressant. Un rire léger s'échappe de tes poumons. ▬ Haha oui, j'imagine, ça m'est arrivé aussi. Tu la regardes ensuite faire son examen, dont le protocole a l'air assez différent de ce que tu as eu l'habitude de voir. Tu recules d'un petit pas, pour lui laisser de la place, et sors ton carnet, afin de noter tout ce qu'elle pourra te dire sur monsieur Butch. Et quand elle commence, tu écris tout, sans l'interrompre, ta main griffonnant le papier au fil de ses mots. Voyant le cadavre se relever, tu laisses couler un petit sifflement impressionné entre tes dents, toujours accroupie. ▬ Pratique ton don. Mais quand elle achève son exposé, tu restes en suspens. ▬ C'est tout? Ça m'avance pas des masses... M'enfin, c'est mieux que ce que m'a raconté le policier. Tu saisis la main qu'elle te tend pour te relever. ▬ En tout cas merci, j'vais voir ce que je peux faire avec ça, mais difficile de retrouver le coupable avec si peu d'infos. Il a bien fait son taff le salaud.
Elle t'annonce qu'elle ne peut rien te dire de plus, mais ton oreille tique sur autre chose. Feuille de chou. Tu ne retiens pas ta réaction immédiate, sur un ton mi-rieur mi-crispé, croisant les bras sur ta poitrine. ▬ La feuille de chou est lue par des milliers de personnes par jour et est la source d'informations la plus fiable de Laurel. Sacré chou quand même, mh? Tu souris finalement. Elle ne doit tout simplement pas être en super forme, vu sa nuit agitée.▬ Aller, si tu as faim je t'invite, je te dois bien ça. Je connais un super brunch, tu vas voir, ya tout ce qui faut pour un lendemain de cuite. J'y vais depuis des années. Toi-même tu mangerais bien quelque chose. Malgré ton petit déjeuner conséquent de ce matin, tu as toujours besoin de manger deux fois plus qu'une personne normale.
Sur le chemin, tu lui expliques brièvement la situation précaire dans laquelle se trouve le sénateur. Selon plusieurs informateurs venant de son cercle rapproché, il serait soupçonné de détournements de fonds publics et de blanchissement d'argent, en plus d'être un sacré connard. Une sale affaire sur laquelle tu bosses depuis plus de trois semaines. Et votre fameux Eddy Butch aurait bien pu être la clef de toute cette histoire. Quel malheur, tu aurais dû insister pour rapprocher la date du rendez-vous.
Tu emmènes donc ta collègue chez Franky l'Orignal, une espèce de diner tout en bois tenu par un Canadien barbu, perdu dans un coin de rue et ombragé par un Irish Pub bien plus imposant juste en face. Tu l'as découvert il a y bien une dizaine d'années, quand tu étais encore étudiante à la fac, et tu as passé de bien trop nombreux dimanches matins ici, à discuter avec le patron en te remettant lentement de tes cuites et tes dramas amoureux. Tu pousses la porte, un carillon annonce votre entrée. ▬ Salut Kiki! Tu nous met une table pour deux? Tu invites Swan à s'asseoir avec toi à une table d'angle et tu prends tout de suite tes aises sur la banquette en cuir noir, comme si tu étais chez toi. Tu retires ta veste et sors ton micro ordinateur de ton sac. Ton calepin de notes posé à côté, tu commences à pianoter sur le clavier. ▬ J'envoie juste les infos que tu m'as donné à mon collègue, ça prend deux minutes. Un homme imposant en chemise à carreaux s'approche de vous, ses cheveux longs attachés en un chignon au dessus de sa tête. ▬ Salut Nana, alors mesdemoiselles, vous prendrez quoi? Sans lever les yeux de ton écran, tu lui réponds. ▬ Comme d'habitude pour moi, avec une part de cheesecake à emporter s'il te plait. Par contre mon amie aura besoin de la carte, je pense. Tu jettes un petit coup d’œil à Swan tout en envoyant le mail à Harry et referme ton ordinateur. ▬ Sauf si tu me fais confiance, auquel cas je te conseille le menu gueule de bois, il m'a remise d'aplomb plus d'une fois!
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Dim 30 Sep - 2:12
Et c'est comme ça qu'en me laissant perdre dans un coin de ruelle ombragée je me retrouve embarquée dans un espèce de vieux rade merdique en face d'un grand pub, tenu par un genre d'énorme ours. Dans la famille des clichés de rades remplis de criminels et vieux pervers en tout genre, seul l'Alabama, le bar où je vais quand je veux me dégoter un plan sexe pour la nuit, me semble à même de tenir la comparaison. Comment en vouloir à l'ours ? Pour les journaleux de sa trempe, c'est une mine d'informations ce bar.
Salut Kiki ! Tu nous mets une table pour deux ?
Elena m'invite donc à la suivre jusqu'à une table d'angle où elle s'affale immédiatement, prenant ses aises. Prenant un peu trop ses aises d'ailleurs, à mon goût. J'ai presque l'impression de me retrouver à son domicile. Elle balance sa veste à côté d'elle et sort un tout petit ordinateur de son sac, sur lequel elle pianote comme une forcenée. Je ne comprendrai jamais comment mes contemporains font pour aller aussi vites sur ces machines... Une belle lettre, bien écrite, avec de belles boucles, remplirait tout aussi bien cet office... Enfin.
J'envoie juste les infos que tu m'as données à mon collègue, ça prend deux minutes
Elle pourrait pas s'en passer ? Je ne vois pas l'intérêt de partager ça avec son toutou... Il ne nous apportera ni ne nous apprendra rien. M'enfin... Un colosse finit par venir s'occuper de notre commande... Du moins je l'espère, je n'ai pas d'armes, et vu la carrure, j'aimerais éviter d'avoir à me battre.
Salut Nana. Alors mesdemoiselles, vous prendrez quoi ?
"Nana" lui répond sans même le regarder. Visiblement, il est avec nous... Je me sens rassurée.
Comme d'ahbitude pour moi, avec une part de Cheesecake à emporter s'il te plaît. Par contre mon amie aura besoin de la carte, je pense.
Elle se tourne vers moi. Au moins me considère-t-elle assez pour daigner ne pas m'ignorer comme l'autre gorille. Parfait.
Sauf si tu me fais confiance, auquel cas je te conseille le menu gueule de bois, il m'a remise d'aplomb plus d'une fois.
Je la regarde, partagée entre l'agacement et la curiosité. Le monde n'a pas besoin de savoir que Mordren se fait sauter par des inconnus et se murge à la première sortie parce qu'elle a les ovaires qui la démangent. Surtout que c'est bien inutile... Enfin bon, allons-y.
Je te suis pour le coup. Si ça peut me remettre en forme, je ne te dirai pas non... Mais c'est toi qui m'invite.
Le serveur s'en va, la commande prise, et Elena est sur le point de me reprendre sur l'invitation.
Si tu veux, je t'aide à résoudre ton cas. J'ai probablement déjà la solution d'ailleurs. Enfin, la solution pour la prochaine étape. Ne me remercie pas, je m'évite de longues supplications et de rendre ta présence... Plus lourde que nécessaire.
Mon dédain est palpable. La gueule de bois n'arrange en aucun cas mon caract... Mon... Caractè... Mon sal... MERDE.
Je n'ai aucun contact dans les bureaux du sénateur, et les lieux seront certainement protégés... Mais il se peut que la police décide d'envoyer une équipe scientifique fouiller les bureaux. Et comme l'inspecteur chargé de l'enquête m'en doit une, on va se servir de cette faveur pour fouiner un peu.
Je sors mon portable et appelle ledit inspecteur.
T'en fais pas, je lui dirai que résoudre cette enquête rendra toutes ses dettes envers moi... caduques. Il en sera, je pense, des plus ravis. Et puis...
Il répond.
Ah, inspecteur, j'ai un petit service à vous demander. Un service qui pourrait faire que nous sommes quittes... Si vous acceptez de m'aider et de partager vos informa... Oui. C'est ça. Votre vivacité vous rendrait des plus séduisants !.. Oui, je prends note. Et il me faut un laisser passer pour fouiller son bu... Vous êtes une merveille, mon cher. Merci ! Oui... Je vous tiendrai à mon tour au courant, c'est le moins que je puisse faire pour vous.
Je raccroche. Pas besoin d'expliquer à Elena ce qu'il vient de se passer, elle l'a bel et bien compris. Son regard en dit long sur la façon dont je viens de débloquer son problème.
Ne me remercie pas encore, ma chère. Nous n'avons pas commencé à fouiller les bureaux. Ah, et au fait, tes deux indics là bas, ils vont venir nous parler ou ils comptent me mater encore longtemps ?
Deux hommes en noir, style méchant de mauvais film d'espionnage ou cliché de la seconde grande guerre, sont assis deux tables plus loin et nous fixe avec attention. Et ils semblent avoir entendu ma conversation téléphonique. J'ai un mauvais pressentiment. Pas de cadavre, pas d'armes... J'espère que ce ne sont que ses indics... Vraiment.
Elena Addock
❝ LOCALISATION : à la salle
❝ PT. EXPERIENCE : 135
Mythologique
: A
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Lun 1 Oct - 8:04
ft. swan
booze, broadsheets and undeads
Tu prends appui sur le dossier de l'assise et lui souris. ▬ Mais oui j't'invite, je t'ai dis, j'te dois bien ça pour les infos! Franky s'en va derrière le comptoir et commence immédiatement à préparer vos assiettes; l'odeur du bacon qui frémit sur le grill atteint bientôt tes narines. Ton ventre gargouille d'impatience.
Entendant le ton qu'elle emploi pour te parler, tu la fixes, un sourcil levé. Bah vas-y dis-le si j'te fais chier surtout. Tu te demandes si c'est simplement les restes de sa soirée qui la rendent si exécrable ou si tu n'avais juste pas encore remarqué sa façon de te parler. Quoiqu'il en soit, elle ne te plait pas, ça c'est certain, surtout vu votre statut de Joker. Au centre, tu te fais une joie de parler avec tout le monde et de proposer des entrainements à plusieurs dans la salle de simulation. Certes, il vous faut tous être efficaces en solitaires, mais être Joker c'est aussi savoir travailler en équipe, et tu te demandes si Swan essaye de faire de tels efforts ou non. Tu restes silencieuse, soucieuse de ne pas la vexer d'avantages si tu réagis trop sèchement. Inutile de rentrer en conflit pour si peu, ça ne profiterait à personne.
Cependant, Swan te fait alors une proposition intéressante. Jambes croisées, bras accoudés sur le bord de la banquette, tu l'écoute sans t'emballer, mais cette idée te plait énormément. Si tu pouvais visiter le bureau de Butch, tu pourrais sans doute y trouver quelques indices sur sa mort, si la chance te souriait. Elle appelle donc cet inspecteur dont elle te parle, tandis que tu l'observes avec attention. L'échange est assez court, ton esprit un peu trop curieux se demande bien quelle dette un inspecteur de police pourrait avoir envers ta collègue. ▬ Merci malgré tout, même si j'attends de voir ce que je pourrais rassembler. Mais ça pourrait bien me sortir de l'impasse dans laquelle j'me trou- Tu tournes la tête vers la direction qu'elle t'indique. Les deux hommes semblent faire comme si de rien n'était. Tu plisses les sourcils, soucieuse. Tu baisses légèrement le volume de ta voix. ▬ J'les connais pas, et j'aime pas la façon qu'ils ont de nous regarder. Ils nous écoutait, tu crois? Tu rediriges ton regard vers Swan, t'avançant par la même occasion vers la table.
Car c'est à ce moment que Franky arrive avec votre commande, un énorme plateau en bois dans les mains. Il dépose d'abord une assiette très chargée devant ta collègue, tout en l'annonçant de sa voix caverneuse (mais pas moins chaleureuse) ▬ Oeufs brouillés, yaourt maison, granola et fruit frais, servi avec un smoothie vert pour la demoiselle. Puis vient ton tour; il te sert une grande assiette garnie de hashbrowns, quelques tranches de bacons et surmontée d'un œuf au plat. Puis une seconde assiette où trône un petit tas de pancakes aux myrtilles arrosés de sirop d'érable, suivi d'un grand verre de jus de pamplemousse. ▬ Et pour toi, comme d'habitude. Bon appétit. Il vous adresse un clin d’œil et s'en retourne derrière son bar.
La fourchette effectue un petit tour entre tes doigts avant de se planter vivement dans ton deuxième petit déjeuner. La première bouchée étant toujours la meilleure, tu la savoures en silence, les yeux mi-clos. Quel putain de plaisir. Quand tu rouvres les paupières cependant, tu gardes un œil curieux et scrutes la table voisine pour vérifier que c'est bien vous que ces deux mecs regardent. Tu surprends encore un regard, puis ils semblent vous ignorer quelques instants. Mais... mieux vaut rester vigilante, tu n'est pas convaincue de leur innocence. Tu fais donc l'effort de continuer à parler plus bas quand tu recentres ton attention sur Swan. ▬ Mmh... et c'est qui cet inspecteur? Je le connais p'tet. C'est possible que tu aies déjà bossé avec lui, lors des quelque collaborations que tu as fais avec la police. S'il s'agit bien du mec auquel tu penses, il sera encore plus simple d'obtenir le droit de visiter ce bureau.
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Mer 3 Oct - 13:02
J'enfile une énorme quantité de nourriture dans ma bouche et l'avale en déglutissant dans un vacarme malsain. Ouais les gars, regardez-nous ! Je suis mal élevée, hein ? Je regarde ensuite Elena, me retenant pour ne pas éclater de rire. Sans aucune méchanceté, juste un fou rire montant incontrôlé.
Ne le prends pas mal, mais je préfère garder les noms de mes... amis pour moi. Surtout devant la presse locale. Imagine donc si deux ou trois manants de bas étage découvrent que mon ami nous a aidés, la police risque de ne pas apprécier !
Elena grogne un peu devant mes réticences, puis se ravise. On doit être sur la même longueur d’ondes.
Je continue d'avaler mon repas, tranquillement. Je ne sais pas ce qu'ils mettent là dedans, mais en effet, c'est efficace. Je me sens moins cadavérique… Comble pour une nécromancienne. Nos assiettes avalées, l’addition payée par les soins de ma camarade, et un au revoir plus tard, nous sortons par la porte de derrière, donnant sur une ruelle… suivies par les deux hommes en noir. Stupides.
Ils nous rattrapent, et pointent sur nous leurs armes : deux automatiques de dernière génération. En levant les mains, je laisse filer mon pouvoir aux alentours… Il erre un peu, petit à petit, et vient se figer sur quelque chose, puis une autre, puis une autre… trois… Quatre… Cinq ! Cinq marionnettes. Peu importe ce que c’est, ça pourra toujours servir.
Messieurs, bien le bonjour ! Que nous vaut cette visite incongrue ? Ne savez-vous pas que pour aborder deux dames comme nous, il faut se montrer un peu plus…
Mes bestioles se jettent sur la main de l’un d’entre eux, provoquant l’étonnement du second. Le sang gicle bien, tachant son imper, et son arme tombe au sol, suivie du manieur, surpris. Parfait, et d’un. Il tend sa main valide vers son arme… Et se la fait plaquer au sol par mes bottines. Je me demande alors ce qui lui fait le plus mal : la main ravagée par les rongeurs mort-vivants ou la main broyée par une semelle. Un mouvement sec du pied, bien appuyé, provoque un léger craquement. Je pense donc que ce sera la main sous la botte. Je ne regarde même pas l’autre sbire. Elena est plus douée que moi dans ce genre de situations, et les bruits de coups sont plus que rassurants.
Bon, alors on va la faire super simple pour un larbin dans ton genre. Je suis Nécromancienne, ce qui signifie que les corps humains n’ont aucun secret pour moi. Je pourrai donc le faire à ma manière, et te torturer petit à petit jusqu’à ce que tu parles… Ou le faire de façon plus civilisée. Et au pire, si tu ne parles pas, ton camarade, lui, le fera. L’ours cogne plus fort que moi… Et elle, elle aime bien avoir des infos… Alors dis-moi. Pour qui tu travailles, et pourquoi deux sous êtres dans votre genre ont décidé de s’attaquer à deux Jokers rôdés au combat.
Il geint, se plaint, mais ne me répond pas.
Un petit silence ? Tu ne veux pas répondre ? Très bien. Alors on va jouer au jeu de la patience. Je t’explique : dans cette ruelle, entre les rats, les parasites, les insectes, les serpents, et autres vermines… Je dois avoir de quoi m’amuser pendant longtemps. Toi, tu as assez d’os que je peux briser, assez de nerfs à sectionner, et assez d’orifices à obstruer. On va commencer par le plus amusant, d’accord ?
Je fais remonter un rat par son pantalon, jusqu’à son entrejambe. Là, il passe dans son caleçon, puis se place juste devant son anus.
Je répète ma question : qui vous envoie ? Et pourquoi ?
Il me jette un regard appuyé, un regard de défi. Le rat mort passe la tête, lentement, dans son orifice, griffant au passage pour passer… Ma victime hurle de douleur.
Encore une fois. Je commence juste à m’amuser. Qui t’envoie, pourquoi ?
Au fond, j’espère qu’il parlera vite. Torturer du sbire de base ne m’a jamais beaucoup extasiée.
Elena Addock
❝ LOCALISATION : à la salle
❝ PT. EXPERIENCE : 135
Mythologique
: A
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Jeu 4 Oct - 12:32
ft. swan
booze, broadsheets and undeads
Elle ne te donne pas son nom. Tu ne caches pas ton agacement, levant les yeux au ciel avant de les rediriger vers ton assiette. Tu tentes d'autres sujets de conversation, sans grand succès. Elle ne semble tout simplement pas ouverte à la discussion. Bon, très bien, expédions ça rapidement là. Quand tu te lèves pour payer, tu vois les deux gaillards te suivre du regard. Tu fais mine de rien et arrivée au comptoir, tu te penches vers Franky et lui chuchote. ▬ Tu les connais, ces deux bonhommes? ▬ Eux? Jamais vu, mais ils ont pas arrêtés de vous mater. C'est pour ça qu'tu pars si vite? ▬ Nan, ma collègue est aussi aimable qu'un sanglier, j'ai pas envie de trainer. Je viendrais ce week-end avec Flare, aller ciao mon Kiki! ▬ Ça marche. Eh, oublie pas ton cheesecake ma jolie. Tu souris en mettant le carton dans ton sac, et vous sortez.
À peine le temps de marcher quelques centaines de mètres que vous voilà les mains levées, des armes braquées dans votre direction. Tu fronces les sourcils, agacée. ▬ On s'rend, vous voulez quoi? Difficile de sortir de cette situation sans prendre de risques. Mais peut-être que si tu sautes sur l'un en ours, l'autre sera étonné et... Des rats surgissent de nulle part pour mordre le mec en face de Swan. Ah, on peut faire comme ça aussi oui. La diversion pour le moins originale créée par ta collègue te permet de prendre l'autre type de court. Tu le désarmes d'un coup de coude dans la main et s'il tente d'abord de la récupérer, il abandonne vite cette idée pour prendre la fuite. Tu jettes ton sac à dos et le prends en chasse, soufflant d'inconfort. Courir avec le ventre plein c'est franchement pas top. Par chance le malheureux n'est pas très futé et se retourne, perds du temps, et tu finis donc par le rattraper. N'ayant pas une grande envie de faire durer le combat, tu le mets k.o d'un seul coup de poing au visage après un coup de genoux dans son abdomen. Il tombe au sol, inconscient. Essoufflée, tu te baisses cependant pour le redresser et le ramener vers ta collègue. Tu l'allonges près du mur de l'allée et fouilles ses poches tout en reprenant ton souffle. Des clefs, un briquet. Un couteau. Pas très futé celui-là. Et son portefeuille. Tu cherches son nom. Bryan Forbes, chauffeur de bus. Mouais, et visiblement il a une façon particulière d'arrondir ses fins de mois.
Un hurlement de douleur plus qu'alarment attire alors ton attention sur Swan et son adversaire pour la première fois depuis tout à l'heure. Tu t'inquiètes quelques micro secondes pour elle, avant de la voir debout, l'air d'aller parfaitement bien. C'est donc l'autre type qui hurle. D'abord intriguée, tu comprends finalement ce qu'elle est entrain de lui faire subir. ▬ EH! Tu la rejoins en quelques foulées et poses sèchement ta main sur l'épaule de Swan pour la tirer en arrière. ▬ Arrête ça tu veux?! C'est aussi répugnant qu'inutile. Tu te jures de parler de son comportement aux autres Jokers, histoire de vérifier si c'est un cas isolé où si elle agit toujours de cette façon. La mauvaise humeur, tu peux pardonner, mais ça s'arrête là.
Pour l'heure, tu te concentres plutôt sur sa victime. Recroquevillé à vos pieds, il serre les dents en gémissant faiblement. Tu soupires, passablement énervée, et le relèves pour le tenir debout contre un mur afin de fouiller dans ses poches pour trouver son portefeuille. Tu lis son nom. Tony Vasilis. C'est en faisant ça que tu remarques avec agacement sa main broyée, ce qui vaut à Swan un second regard accusateur de ta part. Il chancelle sur le côté, et tu finis par l'asseoir contre la benne à ordures voisine, sa tête reposant contre le mur en béton froid. Tu t'accroupis alors devant lui et lui donne une petite claque pour qu'il ouvre les yeux. ▬ Bon. Écoute moi bien Tony. Ton pote est k.o, et toi t'es clairement plus en état de faire quoique ce soit. Alors t'as le choix; répondre aux questions de ma collègue maintenant, ou donner les infos aux flics que je vais appeler dès que je me relèverai. Il geint sans répondre, tu hausses les épaules et te redresses tout en portant ton bracelet à ta bouche. ▬ Ici Shapeshifter et Mordren. J'ai deux individus neutralisés à vous livrer. Port d'armes et agression. Euh on est... Tu te tournes pour chercher le nom de la rue. ▬ Moonshine Alley. Oui, près de la 8th Avenue. On vous attend sur place. Tu raccroches. Nonchalante, tu te laisses ensuite à moitié tomber à côté de lui, les coudes appuyés sur les genoux, la tête tournée dans sa direction. ▬ La police arrive, t'as dix minutes pour tout cracher. Il semble abandonner toute résistance. ▬ Je m'appelle Tony Vasilis, je suis... barman au Crusader. Mais avec Bryan on aime bien faire les informateurs, ça met... gnh, ça met un peu de beurre dans les épinards. On vous a v-vues au sénat tout à l'heure. Vous aviez l'air intéressantes, ugh, alors on vous a suivi, et on est entré juste après vous chez Franky. Tu hoches la tête. ▬ Bah voilà quand tu veux. Et tu adresses un regard à Swan, l'air de dire "et toi aussi, regarde, pas la peine de le torturer." Au loin, tu entends les sirènes de police se rapprocher.
Dernière édition par Elena Addock le Mar 26 Mar - 1:00, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Ven 5 Oct - 1:04
Alors que je le sens sur le point de craquer, je me sens tirée en arrière, avec violence. L'autre sbire ne sert donc à rien... Même pas capable de distraire l'ours... M'enfin... Le rat dans le pantalon de ma victime ressort, et pendant qu'Elena le relève, la bestiole s'enfuit avant de retomber inerte quelque part entre deux tas d'immondices. Et pendant que ma collègue le questionne gentiment, un autre rat grimpe et se place derrière lui. Je te connais, ma grande... Tu vas le laisser s'en sortir malgré ça... Je n'ai ni ta pitié, ni ton empathie.
Elle prévient la police... Je les aurais laissés ici, sans rien dire à personne. Au pire, ils auraient dû expliquer pourquoi ils se retrouvent dans cet état, dans cette ruelle. Au mieux, ils seraient morts ici. J'y aurais veillé... Et pendant qu'elle lui cause avec cette gentillesse exaspérante qui la caractérise, il se met à table... Enfin... "à table"... On apprend juste qui il est, où il bosse. Super, Elena... Tu es un génie. Rien de bien intéressant. Alors que les sirènes commencent à approcher, l'ours se tourne vers moi, me lançant un regard des plus accusateurs. Bon... J'ai compris. Mais je n'ai toujours pas ce que je voulais.
Alors, mon cher... Tony... Qui vous envoie ?
Derrière lui, mon rat commence à se glisser le long de son dos. Juste un avertissement. Avec Elena à mes côtés, je ne prendrai pas le risque de recommencer. Je ne peux pas me faire griller maintenant. Ni révéler mes projets. Ni le reste.
En fait... Si je parle... C'est pas moi qui vais morfler. C'est ma femme et mes gosses aussi. Déjà que là, je vais plus pouvoir rapporter de fric à la maison...
Je l'ignore à moitié et coupe mon lien avec le rat. La femme et les gosses... Quelle sous race, se cacher derrière la future veuve et les orphelins... Juste pour ne pas avoir à parler... Ceci dit, vu la façon dont il a résisté à mon petit jeu...
D'accord, je comprends. En ce cas, je te laisse gérer ça avec la police. Nous, on a à faire.
En sortant de la ruelle, on croise deux flics qui s'y dirigent. Ils nous ignorent à moitié, et s'engagent, menottes à la main. Alors que ma camarade va pour leur parler, je la retiens : on va manquer de temps, et je ne meurs pas d'envie d'expliquer l'état de l'un des deux types qu'on laisse sur place. Elle insiste un moment, et les appelle... Et alors que l'un des deux fait mine de se retourner vers nous, son collègue l'appelle. Bon, au moins, il y en a un des deux qui est à fond sur sa mission de base.
Quand on va pour rejoindre l'artère principale, quatre coups de feu retentissent derrière nous. Pas besoin de se consulter, Elena et moi revenons sur nos pas en courant... Pour découvrir un macabre spectacle. Du genre pas agréable qui laisse des marques impérissables dans la tête des non initiés. J'imagine avec aisance un jeune héros ou un élève de leur fameuse HSSUP tomber là dessus...
Quatre balles ont suffit à l'un des deux flics pour éliminer tout témoin. Les deux pauvres porte-flingues de notre gibier sont à terre, la cervelle éclatée. Les murs couverts de morceaux dégoulinants lentement, des brisures de crâne fichées dans les briques oscillant entre rouge sang et rose... Quant à nos deux représentants de l'ordre, ils ne sont pas non plus très beau à voir. Je laisse mon pouvoir les fouiller, sans les faire bouger. Hors de question d'animer un mort aussi récent.... C'est donc le flic qui est mort en premier, buté d'une balle dans l'arrière du crâne. A bout portant. Les deux sbires ont suivi, et notre taupe s'est suicidée. Bon. Je me tourne vers Elena et lui explique comment ça s'est passé.
T'as mis un gros coup de pied dans la fourmilière toi... Et moi, là, comme la dernière des imbéciles, je te suis...
Je me maudis. Non pas que j'ai peur... Qui que ce soit, il agit très mal, puisque ses nettoyeurs laissent derrière eux des cadavres et des questions. On a donc frappé pas trop loin de la fourmilière. Mais... Restent le patron et le doté qui agit sur les connexions du cerveau à débusquer. Et ledit doté m'intrigue.
Pas la peine de les signaler, tu attireras juste deux autres nettoyeurs. Pour eux, on a quitté les lieux ou on est mortes. Quoi qu'il en soit, on leur semble hors jeu. Alors on va fouiller le bureau de ton indic et on la ferme. ça ne fera que nous apporter plus de victimes sur les bras.
Je m'arrête un instant, figée... Puis me tourne vers Elena
Je te dois des excuses. Je ne voulais pas te mettre en colère... Et je ne veux pas interférer avec ton travail. C'est ta mission, ton job. Je veux juste... Je veux juste faire quelque chose de bien. Alors... Je me mets sous tes ordres. Histoire d'éviter de recommencer. Ça te convient ?
Elena Addock
❝ LOCALISATION : à la salle
❝ PT. EXPERIENCE : 135
Mythologique
: A
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Mer 10 Oct - 20:23
ft. swan
booze, broadsheets and undeads
Bon, votre Tony bosse pour ton cher Louis l'Honnête, il faudra que tu lui en touches deux mots à l'occasion. Mais pour l'heure, tu as d'autres choses plus importantes à régler. Swan souhaitant apparemment prendre le relais pour poser d'autres questions au criminel, tu te relèves et après avoir vérifié que le deuxième est toujours inconscient, tu vas vers la sortie de la ruelle pour y attendre les forces de l'ordre. Tu gardes cependant une oreille attentive en direction de ta collègue, au cas où elle aurait de nouvelles envies de torture. Quand la police arrive, tu leur pointe le bout de la rue et vas pour les rejoindre afin de leur expliquer en détails, mais Swan te retient. Tu la regardes par dessus ton épaule, incrédule. ▬ Notre boulot n'est pas fini tu sais?! Monsieur? Le premier agent se retourne, mais son coéquipier plus en avant l'appelle à son tour, insistant. Il s'enfonce donc avec lui dans le rue. Tu lèves les yeux au ciel quand Swan te demandes encore une fois de partir, avant d'accepter. ▬ D'accord, d'accord, on est pressées. Mais je ferais mon rapport en marchant, donc me cause pas. Tu sors ton carnet de ton sac et commences à rédiger tout en détails, en marchant.
Peu de temps après, ce sont quatre coups de feu qui retentissent derrière vous. Et merde. Revenant sur vos pas aussi vite que possible, tu découvres la scène en grimaçant. Ce n'est pas la première fois que tu vois un spectacle aussi sanglant mais tu es certaine de ne jamais réussir à t'y habituer. Tu ne retournes, retenant un haut-le-cœur, et réfléchis en fermant les yeux. Swan ne dit rien pendant quelques instants, elle semble examiner la situation. Puis elle se retourne vers toi. Tu lui réponds sans la regarder, le visage perdu au bout de la rue. ▬ Un coup de pied dans quoi?! Eh oh machine, j'ai fais mon taf s'il te plait! Elle commence sérieusement à te courir sur le haricot celle-la. Tu te poses de sacrées questions au sujet de son comportement. Mais rien n'aurait pu te préparer à ce qu'elle te pond ensuite. Pas la peine... de les... signaler? QUOI? Tu fais volte-face et la regardes sans y croire, bouche bée. Tu ne sais même pas comment réagir. Et après avoir lâché cette bombe dans le plus grand des calmes, elle a l'audace de s'excuser - pour quoi, tu ne sais même pas - mais ça n'a aucune sorte d'importance. ▬ PARDON?! Des EXCUSES? Mais c'est pas à moi que tu dois les faire ma grande, garde les pour les flics quand je vais leur expliquer ce que tu viens de me dire! Il est absolument HORS DE QUESTION que nous quittions les lieux avant l'arrivée de la police, bordel, t'es Joker ou pas? Tu énumères ses défauts sur le bout de tes doigts. ▬ Entre ton mauvais travail de groupe, ta mauvaise humeur, la torture et laisser des cadavres pourrir dans la rue, je sais même pas par quoi je dois commencer! Tu appuies à nouveau sur ton bracelet pour entrer en communication directe avec les bureaux de police. En attendant que ça décroche, tu adresses un dernier regard noir à Swan. ▬ Assieds-toi quelque part et je veux plus te voir bouger avant qu'ils arrivent, c'est clair? Oui? Allô? Tu expliques la situation à la personne qui te réponds, et cette dernière te promet l'arrivée de plusieurs unités d'interventions dans les minutes à venir. Tu raccroches, et croises les bras, plus qu'agacée. Tu n'arrives toujours pas à croire qu'un collègue Joker ait pu te dire ça. Entre l'incompréhension et la colère, tu as un sacré cocktail d'émotions négatives qui bouillonne dans ton corps.
Cette fois, tu attends la police sur place, plantée sur tes pieds, les bras toujours croisés et l'air totalement fermée à la discussion. Lorsque les cinq voitures de service arrivent, tu te diriges vers le capitaine avant que Swan ne te retienne à nouveau en arrière et lui expose la situation en détails depuis le début. Le meurtre de ce matin, les deux guss qui vous on suivies puis agressées, comment vous les avez maîtrisés, le policier corrompu. Tu omets volontairement les actions douteuses de Swan, pour la simple et bonne raison que tu as décidé que ce n'était pas à la police que tu allais rapporter son comportement, mais directement au centre Joker, et que pour ça, il te faudra rédiger un rapport fourni en détails.
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena] Ven 12 Oct - 10:11
Je la laisse me malmener un peu. Pour le moment. Soit elle ne sait pas du tout ce qu'elle fait, soit elle est stupide, soit ses qualités vertueuses prennent le dessus sur tout bon sens. Le fait de laisser des cadavres, dans une telle histoire de corruption, n'est que du bon sens. On manque de temps, et prévenir la police, c'est prévenir la taupe. Donc leur indiquer qu'on est toujours après eux. Comme elle m'invite à le faire, je vais m'installer dans un coin et guette la scène de loin, animant deux rats au passage. La rue en semble gavée… Le premier danse autour de moi et l'autre reste dans la pénombre, attendant mes instructions. J'ai quelque chose à prouver, et une taupe à trouver.
J'observe alors les flics examinant le corps avant d'appeler un bureau de légiste. Ils raccrochent, mon portable sonne. J'explique à mes supérieurs que je suis déjà sur place, et que je m'en occupe. Je raccroche et me signale aux équipes de police, leur montrant où les balles avaient atterri et expliquant en détail comment ils étaient morts, et dans quel ordre, incriminant l'autre flic. J'ajoute qu'une balle a pu ricocher, puisque l'une des victimes avait des lésions au niveau du fondement. Hop, on charge un pourri pour mes erreurs. Derrière, Elena doit fulminer ! J'en suis un peu fière.
Elle me fait de nouvelles remontrances alors que la flicaille charge les cadavres dans un camion. Pendant que le premier rat monte sur mon épaule, le second s'embarque discrètement avec les autres cadavres. L'instinct de ces vermines est des plus admirables. La police finit alors de prendre les dernières photos, rembarquer le matériel et décolle, nous laissant seules sur place, notre enquête sur les bras. Je sens qu'Elena va encore me reprendre sur mes actes… Je prends l'initiative.
Écoute Elena, je sais que j'ai mes défauts, et que mes actes te déplaisent. Que tu ne peux pas les cautionner, ni les comprendre. Mais je sais ce que je fais, et je le fais pour toi. Pour que ton enquête ne traîne pas. On est dans une affaire de corruption, et vu le ménage qui est fait, ça va plus haut que ce que je ne l'imagine.
Elle essaie de placer un mot. Je hausse le ton. Pas question qu'on me fasse la morale. Surtout pas à mon âge.
Alors on va la faire des plus simples. On a perdu un temps précieux. Plus précieux que ce que tu ne peux l'imaginer. Si tu veux tes preuves, et ton article, on va devoir le rattraper. J'ai fait la même erreur en Italie, avant de revenir à Laurel.
Je lui raconte ce qu'il s'est passé là bas. La traite des femmes, la façon dont je me suis faite capturer, les enchères… En omettant la façon dont j'ai ôté la vie à leur chef, ou pourquoi je m'en suis pris à eux.
L'affaire a fait beaucoup de bruit en Italie, je ne sais pas si elle a eu les mêmes échos à Laurel… Mais voilà. J'ai agi comme j'agis là. Oui, c'est moche. Oui, certains cadavres ne seront probablement jamais retrouvés… Mais j'ai sauvé des vies. Un mort est, reste, et restera toujours un mort. J'ai beau les animer, ils ne redeviennent pas humain.
Une larme coule le long de ma joue. Félicitations, Swan, le jury t'offre la palme d'or. Je la balaie d'un revers de manche.
Il faut parfois accepter de faire des sacrifices pour gagner, Elena. Enfin, c'est ce que je pense. Je sais que je ne peux pas sauver tout le monde. Alors…
Je fixe un court instant mes mains, mes bras couverts de runes…
Alors, comme ils n'aident personne et ne sauvent pas de vie, quand je fais face aux pourris, j'abandonne principes et scrupules. Eux, ils n'en ont pas, n'en ont jamais eu, et ils n'en auront jamais.
Je baisse ma voix, et me met à marmonner, faignant un message à moi-même… Message étant parfaitement destiné à ma partenaire de fortune.
En trois siècles, rien n'a changé… rien…
Puis je me dirige vers la sortie de la ruelle.
Donc on fait quoi maintenant, capitaine ? On se dispute, ou on reprend la chasse ? Je suis ce que je suis, et ça ne correspond pas à tes standards… Mais on a un doté qui sévit, un corrompu à faire tomber, et une traque à terminer. Et ça… ça me branche.
Avant qu'elle ne me réponde, j'ajoute la phrase qu'il faut.
Plus de torture, plus d'abandon de cadavres. Comme je te l'ai dit, on le fait à ta façon, Elena.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena]
Booze, Broadsheet and Undeads [Swan x Elena]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum