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Fiche d'Eva, une connasse assez sympa

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Evangelyne Ing Wen
Evangelyne Ing Wen
❝ LOCALISATION : T'as regardé dans le placard a Eva ?
❝ PT. EXPERIENCE : 90
Inné


: B

MessageSujet: Fiche d'Eva, une connasse assez sympa Fiche d'Eva, une connasse assez sympa EmptySam 2 Mar - 18:08




ETUDIANTE



"Le réchauffement climatique c'est à cause de la chatte à ta mère."


Evangelyne
Prénom
Ing Wen
Nom
18 ans
Age
Femme
Sexe
Hybride (Humaine/Alien)
Espèce
Chine
Origine
1m65
Taille
Etudiante classe Alpha
Métier
16 Juillet 2001
Date de naissance
4 ans
Année à Laurel
En plus

❝ PARTICULARITÉS : J’ai les cheveux rouges et les dents légèrement pointues.

❝ TICS ET MANIES : J’ai tendance à être vulgaire et grossière quand je parle. Je menace facilement aussi, et parle fort. Je roupille partout, tout le temps, en toute circonstance pour laisser à mon corps rattraper de mes nuits de 4h.

❝ PASSIONS : J’aime me battre. J’aime me beurrer la biscotte. En somme, j’aime la bagarre et la bouffe.

❝ PHOBIES : Le manque de reconnaissance et la les étendues d'eau, la mer.

❝ BUT : Devenir une légende.

❝ RÊVE : Devenir LA légende.

Caractère

“Je ne pense pas être une mauvaise personne.” Voilà la phrase que je réponds quand je suis de mauvaise humeur aux profs qui m’en font baver.
“Ta mère aussi elle sèche le taf pour que je la baise.” Voilà la phrase que je réponds quand je suis de bonne humeur aux profs qui m’en font baver.
Les gens se demandent souvent pourquoi j’insulte tout le monde. Il y a deux raisons à celà. La première, c’est que les insultes sont les premiers mots que j’ai appris en anglais. La seconde, car c’est plus simple d’insulter. Ca permet de pas être ambiguë ou hypocrites dans mes relations, choses que je déteste, et j’écarte toute forme de doute sur mes intentions. Je pense que ça a aussi l'intérêt de me servir de défouloir social. Les gens qui me connaissent savent que les relations sociales n’est pas un milieu ou je suis à l’aise ou dans lequel j'excelle, alors menacer de soulever les mères des autres, ça me permet de décompresser. L’ancien Psy scolaire passait sa vie à me dire que j’avais un trop plein d’agressivité et de colère en moi, ce qui justifiait mon langage. Mais ce trou du cul avait tort. Mon trop plein d’agressivité, de colère et de pression scolaire, je le relâche durant les petites escarmouches contre les autres Lycées. C’est tout.

Camille me dit souvent que le seul moyen que j’ai de régler les problèmes. C’est par la violence, et que lorsqu’il y a un problème de groupe, je veille toujours à devenir l’ennemi commun. Que mon orgueil et ma volontée maladive de devenir la meilleur, me poussent à l’isolement, et à me faire du mal. D’un côté, je sais qu’il à raison, mais assumer que je suis mon propre démon, ça me rends malade. Lorsque ce Monsieur me fait la morale, je suis souvent assise dans notre planque, en train de bricoler. Et lorsque je m’isole des autres, chose que je déteste en règle générale, c’est que parmis tout ce qui m’a été dit ou fait durant la journée, quelque chose m’a touché. Ca arrive le plus souvent qu’on quelqu’un sous entends que je vais devenir une criminelle, comme plusieurs avant moi, ou encore qu’on pari sur le fait que je n’aurais pas mon diplôme. Malheureusement, je doit avouer même si peu de gens le savent, je suis pas très forte psychologiquement, et en dehors d’un combat, je perds facilement pieds.

Alors souvent, Camille m’apporte un Milkshake, ou une glace, ou toute autre forme de sucre froid, me prends dans ses bras, je l’insulte un peu. Et ça va mieux. Même si je ne l’assume pas devant lui, et il le sait, ça me rassure toujours d’être dans les bras de mon meilleur ami. Et souvent, après, on fait disparaître toute la morosité du monde en visionnant des vidéos youtube d’interventions de Joker, afin de remplir nos archives. Et je me réveille souvent le matin, dans la planque, avec une couverture sur les épaules.

CRIMSON VIPER
■■■ LE DON ■■■

❝ ORIGINE : Inné

❝ DON : Marionnettiste Mécanique

“Créer et contrôler les réactions mécaniques d’entités non vivantes qui entrent en contact avec ma peau.” Voilà. C’est ça mon pouvoir. Ni plus. Ni moins. Oui, ce pouvoir est mauvais, très mauvais, comme on pouvait l’attendre d’un non mystique ou mythologique. Pas de boules de feu. Pas de super vitesse. Pas de création de matière ou de modification de l’espace…  J’ai rapidement compris les limites de mon pouvoir, celles que je ne pourrais pas dépasser. La première est que c’est un don de contact, et le second que les objets touchés ne sont que mécaniques. Pas électriques ou Électroniques. Ce qui est dommage… L’utilisation de mon don est musculaire, ce qui signifie qu’une utilisation trop prolongée me fatigue, et qu’une utilisation trop intensive peut me blesser.


❝ MAÎTRISE :  7/10 - Mon pouvoir est une horreur à rendre plus performant, car au final, la marge de progression est assez basse. Néanmoins, je pense maîtriser mon don de manière très acceptable. Je peux l’utiliser sans me concentrer dessus plus que ça, et de manière instantanée. La zone affectée par mon pouvoir est passée de 20 cm a 7 m de Rayon en 3 ans. Ce qui veut dire que je peux faire bouger les roues d’un camion en étant dans la remorque. Mais ma plus grande réussite de l’année, à été de réussir à maintenir mon emprise 3 secondes après avoir lâché un objet. 365 jours de travail, pour trois petites secondes. 3 secondes ou la dernière “volonté” de mon esprit subsiste, mais ne peut pas changer durant ce laps. Une fois le lien rompu, je n’ai plus de contrôle sur l’objet.


❝ POINTS FORTS : Mon pouvoir à deux points intéressants. Il permet d’exploiter de manière intensive toutes les caractéristiques d’un objet ou d’un équipement mécanique. Et c’est un pouvoir anti-Technologiques. Même les ordinateurs et robots les plus complexes des Agis se reposent sur de la mécanique, ne serait-ce que pour la ventilation ou le bouton “power”.

❝ FAIBLESSES : Ce pouvoir à deux immenses faiblesses. La première est qu’il ne fonctionne qu’au contact de ma peau, et vu que je suis frileuse, il est horrible à utiliser en hiver. La seconde, je dépends forcément de mon équipement. Si il est brisé ou que m’on le retire, je suis à poil.



■■■ LE MATÉRIEL ■■■

❝ COSTUME : Une tenue de Magical Girl rouge cousue par ma mère, puis améliorée par mes soins.

❝ ARME : Nagini : Une pertuisane un peu spéciale, confectionnée par mes soins avec l’aide de Camille et de la Heroes Sup. Elle a été designée et modifiée pour n’être utilisable que par mon pouvoir, et de l’exploiter le plus possible. Il s’agit d’une lance à la pointe large. Elle est composée  d’une dizaine de tiges creuses métalliques d’une quarantaine de centimètres chacunes, reliées entre elles par des électro-aimants. Ceux-ci sont activés grâce à des mini-dynamos à l'intérieur, qui s’enclenchent grâce à mon don. Lorsque les aimants sont désactivés, les tiges creuses sont reliées par des chaînes un peu complexes, pour entrer en résonance avec mon don. Grâce à mon pouvoir les tiges peuvent partir dans la direction que je souhaite.


❝ GADGET : Un MP3 et des écouteurs Laughing Jack

❝ VÉHICULE :Une paire de rollers de compétition.
Histoire

Janvier 2001 – Taiwan

2001. Pour beaucoup, c’est la terrible année qui à accueillie les horribles attentats du 11 septembre, le nom d’un film d’un grand monsieur du cinéma ou bien la défaite de SEGA pendant la guerre des consoles, avec la sortie de la Dream-cast. Une console géniale pourtant. Pour moi, c’est mon année de naissance. A quelle date précisément je suis venue au monde ? Aucune idée, il aurait fallu demander à l’absence de lettre dans le carton de déménagement dans lequel on m’a trouvé devant l’Orphelinat de Taiwan. Mais il s’agit surtout de l’année, ou j’ai été adoptée par mes parents, Sun et Mei. J’étais un peu le projet de leur vie après leur mariage. Ma mère m’en à souvent parlé. Appuyant, un sourire au lèvres sur l’état déconfit de mon père pendant la cérémonie, et la beauté de la robe malgré leurs économies très maigres.
           Mais parlons-en de mes parents. Ma mère était encore sur les bancs de la fac lorsqu’elle à rencontré mon père. Etudiante en langues étrangères à l’université de Shangaï. Pas bien grande et assez mignonne pour taper dans l’œil de mon père, un ancien vilain garçon ayant « fuis » sa ville natale, Hong Kong. Mon père à toujours été quelqu’un d’assez secret sur sa vie passée, avant d’être un honnête dirigeant de restaurant chinois. Mais la mise en pratique de certains cours m’ont permis d’apprendre et de comprendre qu’il faisait parti d’une mafia chinoise assez influente pour forcer le départ de sa ville natale Hong Kong. Une gigantesque mégapole qui n’a d’équivalent n’en taille que son niveau de pollution. Une zone urbaine si sale, que certains bas quartiers ont été renommés les nids à Mutation, et évidemment, ce n’est pas un simple sobriquet. De nombreux en ont fait les frais, comme mon père. Pas de super force, de pyromancie ou de télékinésie, simplement une stérilité totale et irréversible. Mais au fond, ça a été certainement une bonne chose.

Il n’a pas fallu énormément de temps à leur relation pour faire germer l’envie et le désir d’adopter. Ce n’est pas pratique commune en Chine, même 20 ans plus tard, mais bon, ils n’avaient pas le choix. Après de longs mois à se battre contre l’administration du pays, à recommencer encore et encore un dossier, et à continuer les procédures afin d’adapter un bébé, ils ont réussi à m’obtenir. Moi, une métisse Alien, comme le laisse deviner la couleur de mes cheveux et mes yeux. C’est d’ailleurs ce qui à posé autant de problème aux bureaucrates, du moins, c’est ce qu’à toujours affirmé mon père, avec un soupçon d’amertume. A ce sujet, ma maman, elle, répétait toujours que c’était un signe du destin, et que tout cela était écrit. Qu’une volonté supérieur avait décidé de me mettre sur leur route, et que le coup de foudre qu’ils avaient eu pour le bébé potelé que j’étais avait su faire fit des carcans sociaux de la région. En somme, j’avais beau être différente et à l’opposé même de l’ultra normalisation chinoise, ils m’avaient déjà adopté des mois à l’avance.

Quelle chance j’ai eu quand j’y repense.
Septembre 2007 – Taiwan

Mes premiers jours d’école, premiers souvenirs de mes longues et ennuyeuses péripéties scolaires. Néanmoins, à cet âge, et surtout à la veille de mon premier jour d’école, je trépignait d’impatience de me rendre sur les bancs de l’école. La petite gamine impatiente que j’étais à l’époque avait fait vivre un enfer à mes parents durant les premier mois. Chaque matin, mes parents voyaient surgir une petite tête à la chevelure carmin allumer la lumière en criant que c’était l’heure d’aller à l’école. J’étais tellement pressée d’enfiler mon uniforme et de mettre mon cartable sur mon dos que j’ai très vite appris à me débrouiller seule, afin d’optimiser le temps de ma mâtiné, et rentabiliser mon joli petit sac.
           Même si je n’en étais pas vraiment consciente, ma différence créait une certaine appréhension des autres envers moi. C’est normal en réalité. Une petite tête aux yeux et cheveux rouges dans un établissement rempli de 854 autres personnes à la coupe au bol, les cheveux raides et noirs, ça ne passe pas inaperçu. Mais je pense que c’est plutôt le côté « Alien » qui dérangeait. Enfin, c’est surtout les adultes  que cela dérangeait. Les autres élèves trouvaient ça super, et j’étais une fille très populaire pendant toute ma scolarité en Chine, même si je n’étais pas très douée en cours, et ça, ça n’a jamais évolué. Cette période était relativement joyeuse. Des parents aimant, des journées bien remplies et pleines d’activités passionnantes, et surtout, le début de mon amour pour les super-héros.

Comme à peut près tous les enfants de mon âge, j’étais passionnée par les héros. Des êtres humains aux capacités incroyables et avec un sens aiguisé de la justice. Des icônes aux punchlines aussi puissantes que leurs attaques contre les criminels. Des modèles aux costumes faisant rêver le monde entier. Et bien que ma terre natale disposait elle aussi de héros d’état, ceux d’Amérique était bien plus attrayants, plus colorés et inspirants. Les héros chinois sont plus comparables à des militaires. Tous en uniforme et répondant aux ordres des généraux du pays, ce qui est moins glamour.
           Alors comme tous les enfants de mon âge, j’ai cherché, ça et là, inlassablement, un pouvoir. Mais contrairement à l’intégralité des autres enfants identiques, je ne me suis jamais arrêté. J’ai continué, hurlant des noms de pouvoir, essayant de respirer sous l’eau ou de mettre ma main sur une bougie, allant jusqu’à me mettre dans des situations extrêmement dangereuse. Courir au milieu de la route pour créer une réaction violente en est un des nombreux exemples. Étonnement ce n’est même pas moi qui ai découvert que j’avais eu la « chance » d’avoir un pouvoir. C’est l’œuvre de ma mère. Un matin, alors que je venais de dépasser la taille nécessaire pour atteindre le micro-ondes, je glissais avec difficulté mon bol de lait dans ce dernier, ma mère me fixait longuement. Sous son regard perplexe, j’ai sautillé pour vérifier que je n’avais pas fait tombé du lait par terre. Je me suis retournée vers-elle, arborant un air interrogateur. Pour seule réponse, elle s’est levée, et à éteint le micro-ondes, avant de m’indiquer d’un mouvement de tête de le rallumer. Me hissant au plus haut sur la pointe de mes pieds, j’ai rappuyé sur ce bouton à gauche de l’appareil, du moins, c’est ce que je pensais.

“Mon ange, tu peux m’expliquer comment tu fait pour allumer le micro-ondes en touchant la vitre ?”

Je me souviens encore des longues secondes qu’il à fallu à mon cerveau pour entendre, assimiler et comprendre cette information. Je suis restée immobile pendant un long moment, ayant peur de m’emballer pour rien. Ma mère, qui semblait bien plus gérer la situation me pris par la main, m’amenant dans le salon. Elle me posa la télécommande dans la main, veillant à ce qu’aucun de mes doigts de soit en contact avec les touches. Elle me demanda d’essayer d’allumer la télé. Je me suis concentrée, longuement avant que la télévision s’allume. J’étais une altérée. Je me suis retournée, les yeux écarquillés, et je me suis mise à hurler et à courir dans toute la maison pendant de longues minutes, jusqu’à ce que ma mère parvienne à m’arrêter, pour que je finisse mon déjeuner.


C’est cet événement qui marqua le jour, ou j’ai voulu devenir sérieusement un héros.


Août 2013 – Taiwan

Cela faisait des semaines que j’attendais ce jour précis. Depuis que j’étais enfant, pas un jour n'est passé sans que je veuille devenir une super-héros. Face à moi, mon père et ma mère, se trouvait une lettre cachetée. A l'intérieur, il y avait, ou non, mon sésame pour entrer à l’école de maîtrise de pouvoir de Chine. Une école prestigieuse, visant à faire des altérés les dirigeants  de demain, et à l'intérieur le cursus “Héros d’état.” C’était la seule école du pays à pouvoir m’apprendre à utiliser mon pouvoir, le seul accès à mon rêve. Ma vie entière dépendait de cette réponse.
   Ma main tremblante s’est approchée de la lettre, l’a attrapée avant de l’ouvrir doucement, veillant à ne pas abîmer l’enveloppe de grande qualité. J’étais terrifiée à l’idée de devoir aller dans une autre école. J’ai posé mes yeux sur les signes, et ai lu doucement.

“Malheureusement, après analyse de votre dossier, les résultats au concours d’entrée sont insuffisants pour rejoindre notre collège.”

J’ai lu, relu, et re-relu cette phrase. Des larmes coulaient sur mes joues. J’avais été recalée. Ma vie était terminée. Je me suis effondrée, phase à la dureté de ce qui venait de se passer. Et ce jour là, même l'étreinte rassurante de mes parents n’a sur apaiser ma peine.


La fin des vacances fut monstrueusement morose, j’étais incapable de digérer la nouvelle. Moi, Eva Ing-Wen, ne serait jamais une super héros et je du donc m’inscrire dans un collège normal, avec des gens normaux.  Un collège ou ma motivation et mes résultats scolaires commencèrent à se casser la gueule. Ou mes appréciations devenaient de plus en plus négatives. Un collège ou je me suis noyée dans une activité physique intensive pour ne pas entendre les reproches de mes parents. Un collège ou je me suis mise à bricoler tout et rien, apprenant à fabriquer des petits mécanismes. Un collège ou je séchais assez pour apprendre à maîtriser mon pouvoir, de manière médiocre. En somme, un collège ou je suis devenue une mauvaise élève.

Mais ce collège reste l’endroit ou j’ai goûté à la célébrité, et la reconnaissance. Comme je le disais plus tôt, je me suis enfermée dans le sport, et tout particulièrement en gymnastique. J’étais talentueuse en plus d’être accro. De fil en aiguille, j’ai intégré un programme spécial, puis les concours régionaux, et nationaux pour les filles de mon âge. Et c’est sur un podium, devant une immense salle remplie de gymnastes, de fans de jeunes filles en justaucorps, et d’entraîneurs pro que j’ai reçu ma première médaille d’or. J’étais face à tout ces gens, consacrée, mais une seule idée me dévorait l’esprit.

“Je vais devenir un héros.”

Septembre 2016 – Laurel
Tout est allé vite. Beaucoup trop vite. J’étais debout, les jambes tremblantes devant un bâtiment dont j’ai rêvé pendant des années. Tout était comme les photos, et je n’avais beau jamais être entrée dans ce bâtiment, j’étais persuadée de le connaître par coeur. Face à moi, se dressait l’académie des Héros, ma nouvelle école.

   On dit que les parents savent toujours quoi offrir à leurs enfants. Il les connaissent, indépendamment de leur relations avec eux. Depuis plusieurs années, tout était tendu à la maison. Mon père était effrayé que je retombe dans les mêmes travers que lui à son âge, et ma mère passait sa vie à se plaindre de mes résultats scolaires et autres appréciations, qui étaient catastrophiques. Mais le 16 Juillet de cette année, mes parents m’ont arrachés à ma chambre. Je m’étais battue la veille, et était trop obnubilée par ma victoire écrasante pour penser à mon anniversaire. Je suis donc descendue, de mauvais poil, voir mes parents qui m’appelaient en bas. Ils étaient debout, les bras croisés, et me tendait une lettre. Sans un bruit, je l’ai saisie. Le papier était de bonne qualité, et elle était épaisse. Je l’ai ouverte, sans rien dire, et ai posé mes yeux sur ce qui était écrit. J’ai grimacé en voyant la langue anglaise. J’ai tout parcouru, jusqu’à comprendre :

“Votre dossier d’inscription à été accepté. Bienvenue à la heroes sup”.

Quel dossier ? C’était un blague, c’était sur. Je n’avais jamais rien envoyé. Et on habitait pas aux états unis. Mes doigts tremblaient et chiffonaient légèrement ce morceau de papier que je tenais dans mes mains. Mon visage larmoyant s’est levé vers mes parents en quête de réponse. Ils ne disaient rien. Et puis après quelques longues secondes, mon père s’est frotté l’arrière de la tête et m’a dit :

“On abandonne. On voit bien que tu es pas faite pour le collège, et que ce sera pas épanouissant pour toi d’aller au Lycée. On y a beaucoup réfléchi avec ta mère, et on à décidé d’envoyer ta demande à Laurel, et de chercher une maison la bas. On déménage le mois prochain …”

Et puis après. Des larmes, de la joie ect ect.

Février 2020 – Laurel

Tout à évolué. Je ne serais pas confiante à dire que c’est en bien ou en mal, mais une chose est sûre, c’est que les choses ont changées depuis mon arrivée ici. Nous nous sommes installés avec mes parents dans les quartiers bas de la ville, zone qui craint un peu, mais au loyer suffisamment bas pour que des gens comme nous puissent y vivre. Mes parents ont ouvert une sorte de resto chinois. Rien de bien extraordinaire, contrairement à la bouffe, qui est monstrueusement bonne. C’est un bon point, ca me permet à moi, et souvent Camille, mon meilleur ami, de manger à moindre coup le midi. On finit les restes de la veille.

Mais ma vie se passe principalement à la sup depuis que j’y suis, alors ce qui est important à souligner est la bas. Débutons par les choses qui fâchent. Concernant mes notes, elle sont dans l’ensemble, assez catastrophiques. Mes lacunes en anglais font que j’ai beaucoup de mal à suivre les cours, et si je n’avais pas un certain ange gardien sur l’épaule, je n’irais tout simplement pas en examens. Mais contrairement au Collège, les appréciations de mes matières héroïques theoriques sont assez bonnes, et quelques notes rattrapent la moyenne, mais tout ce qui est affilié au cursus général est minable. Pourtant, depuis quelques mois, je dépense énormément d’énergie à essayer de compenser mes lacunes sous les bons soins de Camille, mais rien n’y fait. Par contre, concernant les matières physiques, je suis la meilleure. A croire que mes deux heures de sports quotidiennes pendant plus de cinq ans portent leurs fruits. Les professeurs disent que malgré mon style bien trop agressif, qui consiste à toujours viser la gorge, j’ai le niveau d’un Joker. Durant les deux dernières années, j’ai également étalé tout le monde au national. Bon, j’omets peut être de dire que ce n’est pas un sans fautes, vu que je suis à 2 médailles d’or sur cinq compétitions. M Hozmann soutiens que c’est déjà un exploit, et que je suis la meilleure gymnaste qui n’a pas de don lié à ça de la sup, et que je suis talentueuse. Le talent, un mot étrange servant à ne pas considérer les 20 heures de sport hebdomadaires, afin de tout mettre sur le dos d’un cadeau de naissance. Enfin, ce qui compte c’est que je soit la meilleure cette année.

   Concernant ma réputation. C’est assez complexe, nombre de mes professeurs ne peuvent pas me saquer, car je suis trop “dissidente et rebelle”. Ce n’est pas de ma faute si ils ne peuvent pas comprendre que je m’en tape des traits sociaux des Agis, et que je préfère aller faire des tractions. Mais visiblement, faire part de mes pensées tout haut durant un court est une infraction au règlement. Et lorsqu’un professeur décide de trop insister sur ce point, il arrive “des fois” qu’il se prenne quelques insultes et que je finis chez le vieux pédophile aux cheveux gris. Lui et moi, c’est pas vraiment l’amour fou. Chaque semaine j’ai le droit à un discours sur les “blessures” que je cause en entraînement, ou la fâcheuse tendance que j’ai à me battre à l'extérieur de l’école.
   Les bagarres, parlons en. Il serait très réducteur de penser que ma réputation fabuleuse ne s'étend qu’au sein du corps enseignant. Tout d’abord, comme on peut s’en douter, une grande partie de élèves ne m’apprécie pas. Je suis celle que l’on déteste affronter en combat réel, à cause de mon style violent et impitoyable. Et je suis bonne dans ces matières là. Je pense que ça blesse l’égo de beaucoup de voir une cancre étaler tout le monde lorsqu’on parle de la pratique. Je n’ai pas spécialement beaucoup de force dans les bras. Mais je bouge vite, et je m’adapte rapidement à ma cible, grâce à nos nombreuses discussion avec Camille. La seule caste de l’école qui m’apprécie est celle qui comporte toutes les victimes de la société, les isolés, ce genre de personne. Jusqu’à présent, je ne l’ai pas vraiment mis en avant, mais je déteste les injustices. Voir des élèves en brimer d’autres, savoir que certains se font accuser à tort, tout ça, ca m’énerve. Je veille donc à régler ce genre d’injustices. Il n’est donc pas rare que je fasse manger leur dents aux autres élèves un peu trop prétentieux, et surtout d’autres élèves Héroïques qui se font plaisir sur le cursus standards. Mais tout ça ne se limite pas seulement à la sup, j’avoue souvent me battre avec les autres Lycée. Et la, pour le coup, je dois l’avouer, c’est une pure lutte de territoire que je perpétue par orgueil. C’est une activité enrichissante qui me permets de m’améliorer en sous nombre et surtout d’améliorer les compétences de Camille en premiers secours.

   Mais l’une des choses que j’apprécie le plus à la Heroes sup, c’est d’apprendre à améliorer son pouvoir. La pédagogie est bonne, et même un pouvoir minable comme le mien peut évoluer et être utilisé en combat. Je suis entourée Mystiques et de Mythologiques, qui sont objectivement au sommet du panier. Certains ont une super force, ou contrôlent les flammes. Alors que moi, je peux juste faire bouger des mécanismes. De plus, ma courbe de progression est lente. Il m’a fallu deux ans de travail quasi-quotidien pour arriver à faire bouger Nagini de droite à gauche. Mais maintenant, je peux la faire bouger dans tous les sens.
   Mais au final, je pense que ce qui me fait autant apprécier ce bahut, c’est Camille. Camille, c’est le seul mec qui à pas été rebuté par la manière dont je m'adressais à lui. “Clochard, Pédé, Batard”. Il à été le premier à deviner qu’au fond, je n’étais pas aussi maléfique que je le laissais croire, et que mes insultes n’étaient qu’une forme de ponctuation. Camille, c’est le gars avec qui je peux partager mon amour maladifs des Super-héros, et surtout des légendes. Moi grande Fan du Laughing Jack, lui de Pain. On à des carnets de notes entiers remplis d’informations sur tous les Jokers. Un vieux tableau à craie avec un classement des meilleurs Jokers, et on se repasse en boucle tout ce qui touche à eux, pour percer le plus de secrets à leur sujet. Camille, c’est le seul avec qui parle de mes missions avec les autres Jokers, et à qui je me vente de recevoir leurs louanges. Camille, c’est aussi mon futur duo héroïque, quand on sera Jokers. On passe énormément de notre temps à concevoir nos costumes et autres équipements. Je suis plutôt douée en mécanique, et ma mère m’a appris à coudre, alors que Camille est plus du genre à dessiner et théoriser tout l’aspect matériel. Et surtout, vu que je me coupe ou brûle régulièrement, il me panse régulièrement les mains. Camille c’est aussi mon prof particulier. Il veille à ce que mes notes se cassent pas trop la tête, alors qu’il est un niveau en dessous moi. Il est pédagogue et le seul chez qui ça me dérange pas de me faire faire la morale. Camille,  c’est aussi le mec chez qui je crèche le plus, ou inversement. Mais Camille, c’est aussi le type avec qui on à une base secrète. Un grand “appartement” dans la zone désaffectée de la sup, uniquement ouvrable par nos deux pouvoirs. Un canapé, une télé, une bibliothèque, un établi avec un fer à souder, une console, et pleins d’autres truc sympas. Mais surtout, Camille c’est mon meilleur ami, et je ne laisserait jamais rien entacher notre relation.



Toi, derrière ton écran

❝ Pseudo : Os, Myzu
❝ Age : 21 ans
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❝ Passions & Hobbies : Le JDR, Ynis, Ynis, Ynis, Ynis, Ynis, Les jeux de rôle, Ynis, Ynis, les shojo Drama, school life, Ynis.
❝ Découverte du forum : I am da queen
❝ Un petit mot pour la fin : Petit pont.


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❝ PT. EXPERIENCE : 1011
Admin


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MessageSujet: Re: Fiche d'Eva, une connasse assez sympa Fiche d'Eva, une connasse assez sympa EmptySam 2 Mar - 23:25

Fiche validée
Fiche d'Eva, une connasse assez sympa Iu6k


Tu es dès à présent une étudiante ALPHA au rang B. Tu peux disposer de ton costume & de ton arme.

Tu peux tout d'abord venir nous dire ton don, ton métier et ton identité secrète ainsi que réserver ton avatar.

Ensuite, tu pourras créer ton journal et commencer à gagner de l'expérience en participant activement au forum. Tu peux également t'inscrire dans le sujet recherche de RP ou, si tu veux faire des rencontres totalement imprévues, dans la random roulette !

Sache également, que tu as été placée dans la chambre numéro N°, je te laisse aller voir qui est en colocation avec toi !

Si tu as une question, n'hésite pas à nous en faire part, le staff est là pour t'aider au mieux et pour t'aiguiller vers la bonne voie.
Bonne chance dans la ville des héros !
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Fiche d'Eva, une connasse assez sympa

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