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Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene]

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Abigaïl Rice
Abigaïl Rice
❝ LOCALISATION : Laurel City
❝ PT. EXPERIENCE : 200
Fantastique


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MessageSujet: Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] EmptyMer 6 Mar - 13:34



Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue

Cela ne faisait que très peu de temps que maman n’était plus là. Je devais encore l’attendre. Mais je ne pouvais pas rester sans manger. Alors, j’avais commencé à sortir de temps en temps pour chercher de quoi me nourrir. Pour le moment, j'arrivais à tenir environ trois dodos avant de ne plus pouvoir supporter le creux dans l’estomac. Maman me disait toujours que si je ressentais ça il fallait que je lui en parle, mais comme elle n’était plus là je ne pouvais plus. Je devais me débrouiller comme je le pouvais. Voilà pourquoi, même si je devais rester cacher jusqu’à ce que maman revienne, je sortais en quête de rêveurs. C’était facile parce que je sentais l'odeur des rêves et cauchemars avec une facilité que j’appréciais beaucoup. Mais ce qui était plus dur, parfois, c’était de les atteindre. Ce que je préférais, c’était quand les dormeurs se trouvaient dehors malgré le froid. Mais ce n’était pas toujours le cas. Et je ne pouvais pas entrer dans les maisons des autres quand la porte d'entrée était fermée. Alors, il m'arrivait de tourner en rond dans la ville à la recherche d’une autre personne, le sourire aux lèvres, presque fière de moi. Mais ce sourire était plus grand quand la nuit était tombée. Après tout, c’était beaucoup plus facile quand le ciel était noir puisqu'il y avait beaucoup plus d'odeurs salées et sucrées. Mais à la maison je n'arrivais jamais à savoir on était quand : il n’y avait pas de fenêtre ou de porte. Les seules limitations étaient des rideaux que maman avait placés pour contenir la chaleur et nous cacher des inconnus qui pourraient venir.

Le veille au soir, un homme m'avait trouvée dans une rue principale de la ville en pleines recherches. Comme d’autres avant lui, il m'avait demandé où étaient mes parents, puis comment je m’appelais. Il avait été très visiblement décontenancé par mon sourire alors qu’il me considérait comme étant perdu. Ce fut encore plus visible quand je lui demandai soudainement quand il allait dormir. Notre conversation ressembla énormément à une série de question-réponse interminable puisque nous voulions tous les deux comprendre certaines choses. Finalement, peut-être parce que le ciel était noir déjà, l'homme m'avait tendu la main pour me proposer d'aller chez lui, manger et me reposer. A l’idée de pouvoir manger, j’acceptai avec joie. Nous étions donc allé dans l’appartement où il vivait seul, sans même un chat pour lui tenir compagnie. Me disant qu’il était sans doute triste, je n’étais pas allé jouer ou regarder la télévision comme il me l'avait proposé, mais je l’avais aidé à préparer le repas “humain”. Maman ne m'avait jamais laissé faire, mais lui me donna quelques trucs à faire, me surveillant et m'aidant par moment. J’avais beaucoup aimé et j’avais hâte de recommencer. En attendant, j’avais mangé avec lui avant d’être installée dans le canapé pour dormir. L'homme m'avait alors demandé de ne pas m’inquiéter car il pensait m’emmener à la police pour leur dire que maman avait “disparu”. Doutant que cela soit vraiment utile, j’attendis patiemment que lui s’endorme. Cela ne sembla pas tarder puisque je sentis très rapidement une délicieuse odeur sucrée envahir l’appartement. Je savais que c’était ce que j'attendais puisque rien de ce que nous avions fait plus tôt n’avait cette odeur si particulière. Les humains ne savaient pas ce qu’ils rataient.

Ainsi, j’étais allé dans la chambre de l'homme et m’étais assise près de lui, sur le sol pour fermer les yeux. Très rapidement, je m’étais retrouvée dans sa tête et pu manger le rêve qui se passait autour de moi. Il voulait une famille comme nous l'avions été avec papa et maman. J’avais hâte qu’ils reviennent. Mais, en attendant, je me fis gardienne de ce rêve qui se passait devant moi avant de reprendre pied dans la réalité. Lorsque j’ouvris les yeux, il faisait encore nuit. Pourtant, je retournai dans le salon et m’habillai. Une fois un mot souhaitant à cet homme de trouver sa famille, je partis dans le froid de la nuit hivernale. C’était moins dérangeant qu’avant, mais assez pour faire rosir mes pommettes et mon nez. Mes doigts aussi furent gelés assez rapidement. Pourtant, je ne m’en plaignis pas du tout. Au contraire, je continuai d'avancer dans la ville en pensant que je pouvais bien prendre un peu l’air. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas promenée. Peut-être que maman me gronderait en rentrant à la maison, surtout si elle ne me trouvait pas. Mais ce n’était pas grave puisqu'il ne m’arriverait rien. Je ne faisais rien de dangereux, regardant tout ce qui se passait autour de moi, les vitrines des magasins de jouets que je croisais, le ciel qui rougissant avec le levé de soleil. C’était un spectacle magnifique que je voulus absolument voir de plus près. Ainsi, je me mis à courir en sa direction jusqu’à ce que j'arrive dans une sorte de parc.

Le soleil était finalement toujours aussi loin et ce n’était pas bien de trop m’éloigner de la maison. Je m'assis donc près d’un arbre pour terminer de regarder la boule de feu monter haut dans le ciel. Fatiguée, je finis néanmoins par m’endormir au pied de mon arbre. L'herbe était douce et confortable. Recroquevillée sur moi-même, je ne sentais plus le froid qui semblait partir petit à petit. Calme et incapable de comprendre qu’il était dangereux de dormir ainsi, je repensai au rêve que je venais de manger qui ressemblait tant à ma propre famille avec mon papa et ma maman. Ce n’est que quelques petite heures plus tard que je rouvris les yeux, frigorifiée. J’éternuai un coup et m’essuyai le nez en regardant autour de moi. Tout était encore très calme. Pourtant, un peu plus loin, je vis une dame qui avait les yeux fermés et de très jolis cheveux blancs qui étaient plus longs que les miens. Ses habits étaient comme froissés sur mon petit corps tremblant de froid. Comme les miens. Totalement curieuse, je m'approchai d'elle pour lui demander innocemment, le sourire aux lèvres :

-Madame, pourquoi tu fermes les yeux ? Tu as mal ?


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Elizabeth Cyrene
Elizabeth Cyrene
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MessageSujet: Re: Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] EmptyMer 27 Mar - 14:56

Une fois encore, ma nuit à été horriblement difficile. Je me revois, encore, la respiration saccadée et mes joues, humides à cause des larmes que je n’ai cessé d’essuyer du revers de ma manche, jusqu’à ce que mon tee-shirt soit lui même trempé. Cette nuit là, et comme tout les nuits depuis dimanche dernier, j’ai ouvert ma fenêtre pour prendre l’air. Une nouvelle fois, je me suis focalisée sur les bruits de la rue, inspirant l’air glacial des dernières nuits d’hiver. Entendre les voitures rouler, voler, les gens marcher, discuter au loin, ca a quelque chose de rassurant. Alors, le visage posé contre le rebord de la fenêtre, toujours assise dans mon lit, laissant glisser mon drap sur mon matelas, je me suis progressivement calmée. La réalité est que, ce cocon que j’affectionnait temps m’est devenu insupportable depuis que Lyssa a été arrêtée. Tout me rappelle son absence, de la nourriture que je mange, en passant par la texture du canapé jusqu’à l’odeur des produits d'entretien. La journée, je fuis donc cet endroit, mais la nuit, lorsque Lilou et Edwin travaillent, je suis condamnée à rester ici, à enchaîner les crises de paniques jusqu’à ce que je m'effondre de fatigue, et ne me réveille le lendemain que lorsque le soleil est haut dans le ciel. Et cette nuit, fut comme toutes les autres.


Ce matin, c’est le sol froid et dur qui m’a réveillé. J’ai probablement tourné et viré pendant de longues minutes avant de me rapprocher de l’extrémité du matelas. Lorsque Lyssa est là, ce genre de choses n’arrive pas. Je dors contre le mur, et me réveille plus souvent contre elle que contre ce dernier. J’ai grimacé, sentant que j’étais déjà de mauvaise humeur. Sans bouger de ma position inconfortable, j’ai soupiré bruyamment, comme si j'espérais une remarque à ce sujet. J’ai tourné la tête à droite, et à gauche, avant de glisser sur le sol et me hisser sur mes deux jambes. C’est à ce moment précis que mon ventre à décider de me faire comprendre, et au monde, que lorsqu’une créature de l’apocalypse à faim, elle à besoin de manger. Un gargouilli gênant est bruyant s’est échappé de mon petit ventre. En entendant cela, j’ai esquissé un sourire, puis me suis ravisée. Ce n’est pas amusant de rire seule. J’ai donc préparé ce que j’ai trouvé dans les armoires, et l’ai avalé rapidement, avant de me diriger vers la salle de bain, d’un pas las. Je me suis changée, décidant de prendre une robe légère malgré le temps froid. Malheureusement, ne sachant pas repasser, elle serait un peu froissée, et surtout, j’ignore de quelle couleure elle est.

Avec la même énergie que ce matin, je suis sortie de chez nous, verrouillant la porte, heureuse de quitter cet endroit froid et sans vie. Je descends lentement les escaliers, sans réellement savoir ou je vais, ni qui je vais voir. Je sais que je dois retrouver Lilou, ce soir, aux jardins suspendus. J’aime bien cet endroit, il est plein de vie, et le premier vrai rendez vous que j’ai eu avec Lyssa s’est passé la bas. Lyssa. Pas une minute ne passe sans que je ne pense à ma soeur, et c’est encore pire depuis qu’elle est en prison. Elle me manque. Je veux la revoir. Perdue dans mes pensées, je n’ai pas fait attention à la porte et me suis cognée contre cette dernière. Grognant face à cet événement gênant, j’ai décidé de partir pour les jardins, même si je serais très certainement en avance.

J’ai pris les transports en commun que je commence à connaître sur le bout des doigts. Ligne 47, monorail 4, metro 8. Ligne 27 et paf, j’y étais. J’ai retiré mes chaussures à l’entrée, pour sentir pleinement l’herbe fraîche sous mes pieds. Ce n’est pas le sentiment le plus agréable, mais il me plaît. J’ai avancé quelques minutes, contente d’être dans un lieu rassurant avant de me laisser tomber en arrière pour m’asseoir. Le vent à caressé mes joues, venant se perdre dans ma chevelure pas coiffée.

J’ai attrapé un écouteur, et l’ai mis dans mes oreilles, avant de commencer à écouter un peu de musique, histoire de me vider la tête avant de commencer à travailler. Une chanson passe, puis deux, puis trois. Je me perds dans des pensées sans structure ou sens logique. Une succession de sons et de couleurs se créent dans ma tête, et tout celà jusqu’à ce qu’une voix féminine vienne perturber tout cela. J’ai sursauté, prise au dépourvue et incapable de savoir pourquoi l’on s’adressait à moi. Je crois même que j’ai laissé échapper un petit cri de peur.

J’ai tourné la tête de droite à gauche, cherchant avec mon ouïe ou se trouvait la personne qui s’adressait à moi.

“Euuuuh … Oui ? Enfin non ? … je ….”


A force de recherche, j’ai pu me focaliser sur le bruissement de l’herbe à ma droite, j’ai alors tourné mon visage dans cette direction, à ma hauteur.

“Nan … je n’ai pas mal, et je suis pas malade. J’ai juste … perdu la vue quand j’étais plus jeune… Mais …. qui êtes vous ?”
dis-je en balbutiant
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Abigaïl Rice
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MessageSujet: Re: Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue [PV Elizabeth Cyrene] EmptyMer 3 Avr - 23:04



Voir ou ne pas voir n'est qu'un point de vue

Je ne voulais pas lui faire peur. Je ne voulais pas qu’elle crie. Mais elle l’avait fait. A cause des trucs dans ses oreilles ou parce qu’elle avait les yeux fermés ? Les deux j'en étais sûre. Mais pourquoi ? Pourquoi elle fermait les yeux et pourquoi elle criait alors que j’avais parlé gentiment ? Moi j’étais une gentille petite fille. Je ne faisais rien de méchant. Je n’étais pas méchante. Moi, je voulais être un héro comme mon papa ! Mais là, je me sentais mal en voyant la dame avoir peur de moi.

Heureusement,alors que je reculais pour qu’elle n’ait plus peur, je vis sa tête se tourner vers moi mais pas en bas. Elle avait encore les yeux fermés et je voyais qu’elle était perdue. Elle ne savait pas quoi me répondre. Il fallait que je répète ou pas ? Je réfléchis un peu avant que la madame me dise ce que je voulais savoir. Je ne dis alors rien alors qu’elle m’apprit qu’elle n’avait pas mal et n’était pas malade. Mes ses yeux ne voyaient plus rien. Puis, elle me demanda qui j’étais. En souriant parce que j’étais trop contente qu’elle m’ait donné une réponse, je lui dis qui j’étais :

- Je m’appelle Abigaïl, madame. Et j’ai cinq ans ! Tu vois comment madame si tes yeux le font pas ? Et je ne voulais pas te faire peur, pardon. T’es toute seule ? Tu veux que je t’aide à aller quelque part madame ?


Je voulais en dire plus quand j’eus un frisson partout et éternuai. Doucement, je frottai mes bras parce que j’avais froid. Mais pourquoi ? J’avais un manteau comme maman me disait de mettre avant qu’elle ne parte. Alors pourquoi je n’avais pas chaud ? C’était trop bizarre. Et la madame, elle n’avait pas froid ? Elle n’avait même pas ses chaussures aux pieds. Et pourquoi ses cheveux étaient pas coiffés ?

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