[mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale
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Elena Addock
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Sujet: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Sam 22 Sep - 19:15
la mission:
■ Shapeshifter ta mission, si tu l'acceptes ! ■
Il est finalement arrivé. Le colosse de la prophétie a surgit de sous la terre afin de détruire la planète. Trente-sept mètres de haut ; un corps construit, robuste, huilé ; taillé dans la pierre.. et une petite tête de shiba-inu. Dogzilla est venu récolter ses patpats et sa nourriture. Le colosse bipède est certes très impressionnant, mais sa face stupide suggère qu'il n'est pas spécialement hargneux. Malheureusement, comme une majorité de ces chiens ; il est quelque peu stupide et semble commettre une certaine quantité de dégâts peu réparables, tel et faire ses besoins sur un quartier tout entier, ou s'allonger au milieu de la place publique ; ou encore envoyer voler les citoyens à l'autre bout de la ville à coup de léchouilles. Ce n'est peut-être pas forcément votre problème, mais il vaudrait mieux trouver un endroit où le caser avant que votre maison ne devienne son panier.
Contraintes : Dogzilla est intuable, et extrêmement difficile à blesser. Cependant, vous remarquez que le plus il prend de dégât, et le plus il semble perdre en taille. Il prends vos attaques pour des jeux... ce qui signifie que le plus vous l'attaquerez, et le plus vous serez susceptible de faire un voyage d'un bout du dôme jusqu'à l'autre ! Il est intéressé par plus ou moins n'importe quoi qui intéresserait un chien normal.
ft. mendoza
who let the dog out?
Il y a des jours comme ça, où tout commence mal. Ce matin, tu as fait tomber tes œufs au plat sur la sol de la cuisine, il n'y a plus de filtres à café, ton chien a vomi sur le tapis, et pour couronner le tout, Flare a de la fièvre. En conséquence, Elena, tu es franchement de mauvaise humeur, et même un peu stressée. Et ta peine ne s'arrête pas là. Après avoir nettoyé le sol, le tapis, appelé le médecin et une babysitter pour ta fille, tu pars, semi-anxieuse, pour le centre Joker, tes patins aux pieds et ton chien en laisse. Tu n'y vas que pour un bref entrainement matinal, pour décompresser, penser à autre chose, entretenir ta force. Et tout se passe relativement bien. Tu parles à quelques collègues héros, te défoules sur un sac de sable, cours quelques kilomètres sur le tapis de course, et après une douche rafraichissante, te voilà enfin prête à aller bosser. Dans un autre bâtiment, pour ton autre passion; le journalisme. Sur la route, tu amènes ton chien chez le dogsitter, achète une brioche au caramel pour la route, et tu oublies presque tous tes soucis du matin lorsque tu pénètres dans les bureaux qui s'occupent du quotidien de Laurel. Mais c'est là que le destin reprend ta vie en mains. À ta place, tout est en désordre, l'ordinateur ne s'allume pas, tes recherches en cours sur la manifestation contre la démolition d'une école du district d'Aselus ont disparues, il n'y a plus de donuts dans la salle de pause, et ton patron est absent. Bah super. Mais quelle journée de merde.
Et donc, au moment où la chose sort de terre, où cet immense corps taillé dans la pierre émerge, où toi comme la majorité des citoyens tombes au sol, tu étais sortie en pause déjeuner, mangeais tranquillement sur un banc dans une rue piétonne du centre ville. Ton repas étalé sur les pavés, tes cheveux dans la bouche, mmh, mais quelle merveilleuse journée. Cependant, tu écarquilles les yeux sous l'étonnement, la terreur, la surprise, la peur en apercevant la créature de quarante mètres de haut. Des mauvais souvenirs de l'attaque de Kaiju ressurgissent, mais tu ne te laisses pas submerger pas la peur. Pas une nouvelle fois. Et tu reprends ton souffle, le calme te regagne, tu te relèves et décroches l'appel du centre Joker que tu reçois simultanément via ton bracelet. Meilleure annonce de la journée; tu es la Joker la plus proche du titan, et on t'incombe la tâche d'aller investiguer. ▬ Bah Nickel. Ici Shapeshifter, je me trouve à quelques centaines de mètres de la cible. Je vais voir ce que je peux faire, mais je risque très rapidement d'appeler des renforts, vu la taille du machin. Terminé. Bon, bah c'est parti, on enclenche ses muscles, on se met au travail. Oublié, le sandwich par terre, oublié l'article, oubliées, tes affaires personnelles sur le banc, oubliés les soucis du matin. Tu sors ton masque noir de ton sac pour le poser sur tes yeux. Shapeshifter prend la place d'Elena.
Première étape, identifier la menace que représente ce colosse. Parallèlement, diriger les civils vers les centres de secours les plus proches. Objectif principal, éviter un maximum de victimes et de dégâts. Objectif personnel, tenir le machin éloigné de Flare.
Remarquant que la cible géante ne semble pas... attaquer... immédiatement, tu signales au citoyens proches de toi d'une voix forte et maîtrisée de se mettre à l'abris et de garder leur calme. Ce faisant, tu avances à bon train dans le sens inverse à leur fuite, réduisant la distance entre toi et... cet immense Apollon de pierre.
Et au loin, au centre de la rue, se tient un homme. Il a tout d'un civil, à priori. Mais il ne fuit pas. Tu le rejoins, poses ta main sur son bras. ▬ Monsieur? Vous allez bien? Vous m'entendez? L'accès à l'abris sous-terrain le plus proche se trouve dans la 12th Avenue, vous serez en sécurité là-bas. Tu te places devant lui, loin d'être impressionnée par sa carrure. Tu ne peux pas laisser de simples civils errer dans la rue avec la menace qui pointe en ce moment par dessus les buildings.
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Sujet: Re: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Lun 24 Sep - 17:46
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C’est le début de semaine, et chaque passant te le fait bien comprendre. Leurs visages, fermés, semblent porter toute la moiteur d’une vie de salarier. Il te faudra attendre l’approche du week-end pour qu’enfin leur constipation se transforme en fatigue ; sans jamais qu’aucun ne prenne le temps d’admirer cette belle journée que nous offre le Seigneur.
L’été touche à sa fin, mais rien ne t’empêche encore de sillonner Laurel en débardeur cuire. Le soleil te permet de douter quant à l’origine des vents chauds couvrant des routes fréquentées du centre-ville. Tu ères donc dans cette grande ville sans but immédiat, puisqu’en dehors du dimanche, jour saint, tu n’as aucun salaire à mériter. Il devrait rester, sur ton compte, de quoi tenir encore quelques mois, mais l’occasion est bonne pour vérifier tout cela.
À ce moment, les choses t’ont un peu échappé des mains. La borne murale s’est refermée à la première secousse, le blindage manquant de pincer ton doigt pour protéger l’argent des contribuables. Les cris sont partout, mais tout particulièrement paniqués du côté où s’est éveillé la chose. Elle était, visiblement, enfouie entre l’avenue et une place publique. Ses muscles de pierre remuent nerveusement pour faire tomber terre et pavés de part et d’autre du fossé laissé par sa sortie.
C’est là qu’elle t’a adressé la parole. En voulant faire fasse à cette voix, tu réalises qu’elle a déjà sur ton bras une main bienveillante. Comme le veut sa formation, le héros tente de protéger ta vie. Comme si les quelques mois qui te restent étaient plus importants que l’immense question qui vient de se poser à quelque cinquante mètres de toi. Cette apparition est elle la volonté du Seigneur ? Tes fidèles ont le droit de savoir, et c’est à toi d’investiguer.
-J’ai une faveur à vous demander, mademoiselle. Tant que le danger ne sera pas maîtrisé, ne me considérez pas comme un civil. En sortant de ton cul une arme de poing, tu continues. Et ne vous préoccupez pas outre mesure de ma survie. Mon sort est scellé depuis longtemps.
Le cliquetis confirme un rechargement efficace. Tu approches d’un pas régulier, mais sans te presser de ce qui n’est clairement pas une mince affaire. Personne à gauche, personne à… ah, si, le bâtiment de droite crache encore des civils qui courent à une dizaine de mettre de lui tout au plus. Ta course naissante se freine en réalisant qu’il ne les prend pas pour cible. C’est plutôt le cinéma qui prend chère quand on y frotte les épaules et les hanches d’un quadrupède king size.
-Trainez pas putain ! -… ? -Dégagez la zone, vite ! -… !
On ne s’entend pas, dans cette ville. Il ne peut pas arrêter de remuer de la pierre, l’autre ? Merci. Non alors par contre, par-là, ce n’est pas une bonne idée.
-Il va vers eux.
Un calme tout relatif reprend l’action quand le colosse décale vers la fontaine, près des derniers patients ; ce qui leur laisse une marge de manœuvre suffisante pour se faire la malle. Avec ce tout petit jet d’eau, ce qui lui sert de tête barbouillée laisse encore tomber un peu de terre, et s’abreuve allègrement. Tant qu’il ne se montre pas offensif, il n’y a aucune raison de paniquer. Pas tant qu’il ne se met pas à exprimer son amour de l’eau en sautillant gaiement sur le mille-feuille qui pave cette place de vie.
-Merde, merde, merde.
Ta voix, malgré tes efforts, ne couvre pas le bruit de l’arme que tu déclenches frénétiquement. Tu regrettes même de ne pas l’avoir chargé de balles réelles, mais l’effet reste présent. Ce que tu fixes depuis plusieurs minutes déjà te rend enfin un regard. Ce n’est qu’a ce moment que tu réalises que sur cette montagne de muscle trône la face fière d’un chiba inu. Un très gros chiba, mais tout de même ridiculement petit face à ce corps presque humanoïde.
Il te regarde, donc, et tu ne sembles pas lui déplaire. Ses babines joyeusement retroussées, il lancera deux puis trois aboiements qui te font trembler, plus encore que l’outil qui pourtant t’as bien arraché les tympans. Ces appels ne sont pas aussi perçants que la poudra à canon, non ; c’est plus ce qui arrive qui te fait tressaillir. Le colosse cesse de faire le beau, et prend appui sur ses bras avant. Il court vers toi.
Tu ne cries pas. Pas le temps. Tu cours comme si ta vie en dépendait ; c’est carrément le cas. Tu lâches même dans la panique le canon que tu viens de vider. Tu longes juste le trottoir et le bruissement régulier du goudron t’assure qu’il en fait de même. Une voiture à demi-rangée témoigne d’un garage ouvert. La propriété privée, c’est bien. La survie, c’est mieux. Pas le temps de freiner. Tu percutes le véhicule comme une merde pour immédiatement prendre le virage. Une porte mène plus profond dans l’appartement, et tu fais bien d’y aller puisqu’une patoune la défonce juste après ton passage pour fouiller les lieux.
Ça peut sembler évident, mais il est bon de le préciser - après tout, ce n’est pas quelque chose qui t’arrive souvent : tu as peur. Reclus dans la cage d’escalier, rien ne prouve que le béton tiendra bien longtemps. Tu pries pour que le joker soit des plus qualifiés, car le Seigneur semble peu en clin à te venir en aide.
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Dernière édition par Mendoza Schuster le Mer 6 Mar - 13:36, édité 1 fois
Elena Addock
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Sujet: Re: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Ven 28 Sep - 17:02
ft. mendoza
who let the dog out?
Mademoiselle. Un bref sourire plisse tes lèvres, et l'action reprend son cours. Tu le lâches lorsqu'il révèle un pistolet, prise au dépourvu par ses paroles. ▬ Euh... entendu. Et tu le vois alors s'avancer en direction du colosse puis vers un groupe de civils. Tu hésites quelques instants à le forcer à se mettre à l’abri avec les autres, puis te ravises en décidant de lui faire confiance. Des citoyens ont besoin de ton aide immédiate à ta gauche, sous des gravats. Tu décides de garder quand même un œil sur lui, au cas où, avant de leur porter secours.
Quand tu te retournes pour recentrer ton attention sur le colosse, tu vois qu'il est entré en action. Tu sursautes au son des coups de feu, des aboiements, et tu cherches ton civil des yeux, pour le trouver entrain de fuir comme un dératé dans le premier garage à sa portée, le géant aux trousse. Le temps de réaliser que les aboiements et les fesses de pierre étaient liées, tu le vois disparaître au fond du garage et le... chien(?) atterrir sans trop de retenue contre le bâtiment, qui ne résistera pas à une deuxième choc du genre. Sans réfléchir tu fonces dans le feu de l'action, passant juste sous le corps du molosse pour t'infiltrer dans les futures ruines et sortir l'autre de là. ▬ Vous n'êtes pas en sécurité ici! SORTEZ!! Tu le chopes par le bras dès qu'il est à ta portée et le tire jusqu'à une ruelle opposée au bâtiment qui, déjà, s'écroule partiellement.
Tu le tires par le col de sa veste et le plaque contre le mur de cette petite rue qui vous servira de cachette éphémère. C'est un geste un peu violent, mais c'est pour son bien. Tu le lâches déjà, portant rapidement ton poignet près de ta bouche pour appeler le quartier de police. ▬ Allô? Ici Shapeshifter! Je vais avoir besoin de renforts! Est-ce qu'il y a du monde dans la zone abandonnée? Sans trop comprendre, l'officier à l'appareil répond. Tu reprends, criant presque pour entendre ta propre voix par dessus le bruits des gravats d'immeubles heurtant le sol pavé. ▬ Faites évacuer les derniers ouvriers. Les engins de travaux sont tous automatisés, n'est-ce pas? Parfait. Je sais pas si vous avez vu, et je sais que ça peut paraître fou, mais ce truc est un chien. Oui, vous avez bien entend-NON! Écoutez-moi officier. C'est quoi votre nom? Tu lui demande sèchement, pas le temps d'être mielleuse. ▬ Agent James Cooper. ▬ Ok. James. Concentrez-vous. Il y a bien une boule de démolition dans le secteur, non? Passez des coups de fils, prenez les commandes des machines et agitez-la comme vous pouvez devant le colosse, en direction de l'extérieur de la ville. Essayez aussi de lui péter un genoux ou je ne sais quoi. Enfin bon, faites de votre mieux. Tu le laisses balbutier un "bien reçu" avant de couper l'appel.
Sans perdre un instant, tu retires ta veste en murmurant pour toi-même un ▬ C'est ma préférée... hors de question que je la déchire. Tu jettes aussi un bref coup d'oeil dans la rue, le colosse renifle toujours les ruines de la cachette où se tenait ton civil-pas-si-civil tout à l'heure. Parfait. Tu te retournes vers ce dernier alors que tu plies soigneusement ta veste en cuir avant de la déposer par terre. ▬ Cachez vous en sureté, ne rentrez pas dans d'autres bâtiments. Et restez en vie. Un dernier échange de regards, et tu t'élances, resurgissant dans la rue piétonne.
Courant d'abord pour prendre de la vitesse, tu finis par sauter, au milieu de rien, et c'est sur tes pattes avant que tu te rattrapes, t'ébrouant dans ta course pour te débarrasser des quelques lambeaux de tissus coincés dans ta fourrure. Chaque foulée fait vibrer tes muscles, et tu arrives bientôt au niveau du bras du colosse. Tu t'arrêtes et te hisses sur tes pattes arrière en poussant un premier grognement, suivi rapidement d'un second. Il fouille encore les débris, sans doute toujours à la recherche de son précédent jouet. Voyant qu'il ne réagit pas, tu produits alors un véritable grondement sourd, si fort que ses vibrations résonnent encore dans ta poitrine lorsqu'il prend fin. Le chien musclé se retourne enfin, lentement, et tu ressens toute la force cachée dans son corps de pierre. Il te regarde. Tu retombes sur tes quatre pattes. Il aboie plusieurs fois et tu ne peux t'empêcher de baisser les oreilles, assaillie par cette résonance. Bon. Aller. Elena, tu as son attention. Direction la zone abandonnée maintenant. Tu sautilles, pour essayer de lui montrer que tu veux jouer, et recommences à courir dans la direction opposée. Tu repasses devant ton semblant de coéquipier mais tu ne t'arrêtes pas pour regarder ce qu'il fait - le titan s'est mis à te suivre et tu ne dois surtout pas te faire attraper. Chacun de ses pas fait trembler le sol, et en levant la tête, tu vois deux grosses mains de pierre se tendre vers toi. Super l'idée, Elena. Bravo.
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Sujet: Re: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Dim 25 Nov - 3:29
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-=# Dans une sacrée merde. #=-
Shapeshifter a de sacrées emmerdes aux trousses, aujourd’hui. C’est une métaphore pour le colossal molosse, qui jappe lourdement toutes les cinq ou six foulées sur son nouveau jouet. Plus d’une fois, il lance ses papattes pour attraper la boule de poil bruns, mais après une ou deux roulades, il doit reprendre sa course. Jovial, Dogzilla déborde d’énergie. Mais il lui manque encore un peu d’adresse pour se jouer du corps d’un joker.
L’endurance, en revanche, semble affluer dans ce corps musculeux. C’est avec une intarissable lueur dans l’œil qu’il heurte un coté ou l’autre de l’avenue. Et Winnie l’ourson perd du terrain. C’est dans ce genre de moment qu’on voudrait bien se poser sur une terrasse. Le serveur, beau gosse, poserait sur la table un verre de miel que la jeune maman avalerait cul-sec. Mais la terrasse en question, l’ours vient de la dépasser, renverser, plus possible d’y faire une pause. Quant au seul cul des environs, il n’est pas des plus secs ; le canidé huileux n’est pas du tout aux goûts d’Elena.
-=# Besoin d'aide ? #=-
C’est ton grand retour, sur le devant de la scène. Un vrombissement, phares allumés ; le chien se voit rattrapé par une voiture familiale. Il reste assez du pare-brise pour protéger du vent, mais il te manque tout de même les lunettes de soleil pour être au top. Qu’à cela ne tienne. Tu slalomes entre les pas d’une menace niveau démon. Tout le monde ne partage pas ta classe.
Tu n’es, certes, pas le propriétaire de cette voiture décapotée, mais tu épargnes à son propriétaire de la retrouver sous les décombres de cet immeuble qui ne tient plus qu’en équilibre. Le pauvre, il doit déjà chercher un nouveau toit, ne lui imposons pas les services d’un spéléologue.
Ton pied n’ira pas plus loin. Le moteur diesel est pleinement mobilisé pour que tu distance la menace. Non loin, c’est ton héros. Difficile de dire si elle te comprend encore, sous cette forme. Rien ne coûte, cependant, de lui faire part de tes plans.
-La zone abandonnée ! Je vous y retrouve, ok ?
Elle grogne, ou elle est juste essoufflée. C’est pas très expressif, un visage d’ursidé. C’est au moins une qualité qu’on ne peut retirer à la menace qui vous suit encore. Cette promenade est visiblement la plus amusante de sa vie ; comme s’il en avait eu beaucoup. Ton but, c’est qu’elle ne s’achève qu’une fois sur un terrain vague.
Cette ville, c’est la tienne. Le clebs dormait peut-être là depuis un moment, mais toi tu les as parcourues, ces rues ; et celle de droite est la plus rapide vers le chantier. Les pneus n’ont pas l’aire d’aimer la trajectoire ; tu changes de vitesse dans un long crissement, avant d’emprunter la quatrième.
La vitrine, au croisement, s’encastre sous le poids d’une boule de nerfs. Un virage aussi serré était peut-être de trop pour son allure et sa démarche. Tu as à peine le temps de relâcher la pédale qu’il émerge de la façade dans une gerbe de béton et de verre pillé. Il revient à la charge.
Entre trente et quarante mettre de muscles te collent au train. Apprenant de ses erreurs, le chien ralenti avant de tourner encore ; ses mouvements se coordonnent en grand galop malgré un corps bâti pour la marche à pied. Ce n’est pas l’occasion de se relâcher. Ainsi, le chien gagne en régularité, et s’il ne te laisse plus de vagues d’avances, il prend lentement en vitesse.
Ce n’est qu’une question de minutes. Une dernière ligne droite, et tout le matériel de démolition de la ville sera à vous. Ne lâche pas le volant ; sous la vitesse, tremble la carlingue. Profite de ce paysage que tu es le dernier à voir. Les lampadaires sur ta droite ne sont que brindilles pour celui qui les percute derrière toi. Au bout de cette rue…
-=# Machine arrière toute ! #=-
Des passants !
Freiner n’aurait pas suffi. Tu passes en marche arrière, au grand dam de tes faibles pneus. Le mot d’évacuation n’est pas passé, semble t'il ; il reste des civils devant toi. Tu ne peux pas continuer dans cette voie, demi-tour. Tu te serais bien pissé dessus, si seulement tu avais le temps. Mais d’ici quelques secondes, tu seras l’objet d’une trop puissante joie.
Tes roues hurlent sur le sol, tournent dans le vide. Trop lourde, la voiture refuse de stopper sa course, mais tu ne lui laisses pas un tel choix. Elle patine, rotationne, pour bientôt faire face au chien. Brutale, la fin de l’angle sera forcée par un lampadaire. La vitre coté conducteur se tache de ton sang.
Plus rien. Tout est gris, cotonneux ; tu n’as plus pour seule sensation que le goût du sang dans ta bouche et l’odeur du diesel sur ta face. Ah, si, tu sens une résistance quand ton pied s’enfonce vers le moteur. Et, de mémoire, tes doigts étaient sur le volant, alors le lâche rien.
Sur ta vision, noir et blanche, s’impriment à nouveau la réalité. Des babines en gros plan, cachant d’immenses mâcheoires. Le goudron qui s’affaisse quand il prend son élan. Le ciel qui s’efface derrière un clebs bondissant. La secousse quand tu passes sur cette zone gondolée, et le clash des muscles juste derrière toi.
Es-tu seulement en vie ? Voyant la carlingue t'obéir, difficile de le nier. Le danger, cependant, n’est pas écarté. Tu le sais. Tu ne sais que cela. Ce n’est que par chance que tu trouves ta route vers la zone abandonné, car tu n’es plus guidé que par la peur, ou peut être ton instinct, ou peut être une force qui accompagne chacun de nous.
Il y a dans cette grande ville d’immenses étendues dévastées. Depuis quelques minutes, tout autour, tu n’as que ruine et éboulis. Dans ces quartiers, n’habitent que des ouvriers mécaniques, engins de démolition et d’évacuation. C’est là votre chance de gagner.
Il y a dans cette zone quelques terrains vagues. Tu te trouves sûrement sur les restes d’un espace vert, ou d’un bâtiment aujourd’hui rasé. On y aura entreposé quelques matériaux, véhicules, ou détritus. Ce sont des tuyaux en bétons qui ont stoppé ta course. Tu y es, dans l’air bag ; tu as écarté ce monstre de toute zone habitée.
Tu l’as, en revanche, amené à toi. Il est là, juste devant toi, à humer l’essence chaude. Ses coussinets d’acier mettent les suspensions à l’épreuve, alors tu vas sortir. Le sol est instable, ici ; le chien aussi, il tangue. Il te dit bonjour, à sa façon. Sa langue te râpe de bas en haut, et le sol se jette sur toi.
Hm, et après, tu n’es plus trop sûr. Elle est sûrement arrivée. C'est un héros, après tout.
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Elena Addock
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Sujet: Re: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Lun 14 Jan - 13:28
ft. mendoza
who let the dog out?
La scène se joue comme au ralenti... la voiture partiellement défoncée surgit sur ta droite, dans un immense fracas vrombissant. Tu tournes la tête, maintenant la cadence de ta course sans relâche. Tes petits yeux noirs ne reconnaissent pas immédiatement le conducteur mais tu acquiesces par réflexe en entendant les mots qu'il te hurle par dessus les cris du moteur de sa monture de ferraille. Tu ne peux guère faire plus en terme de réponse. Déjà, il vire dans la ruelle la plus proche en laissant des marques de pneus sur le sol et une odeur de caoutchouc brûlé derrière lui.
Événement tout à fait incalculable, le monstre de pierre se jette à sa suite en aboyant vivement. Son pied frappe le bitume si près de toi que tu décolles momentanément et retombe lourdement sur le flan. Un pas de plus vers toi et c'était la fin de Shapeshifter. Il prend le virage et s'enfonce littéralement dans la façade d'un hôtel pour jaillir un peu plus loin dans une pluie de béton, sous tes yeux horrifiés. C'est à peine s'il remarque les dégâts qu'il cause. Légèrement sonnée, le cœur battant, tu te relèves malgré tout et regardes derrière toi. Les quelques centaines de mètres sur lesquelles tu l'as baladé sont défigurées par d'énormes cratères en forme de pieds, par des tas de tuiles et des pans de façades entier qui recouvrent le sol, la majorité des infrastructures au centre de la rue sont détruites. Et ce n'est pas fini, le fracas de sa poursuite résonne dans le centre ville tout entier.
Tu restes quelques instants sans bouger, reprenant ton souffle. Que faire à présent? Ton esprit ne pense plus droit pendant un petit moment, encore sous le choc de cette masse de pierre qui t'a évité de peu. Et tu reprends soudainement tes esprits, comme si tu sortais d'un coup la tête hors de l'eau. Alors, tes pattes s'activent, te menant dans les traces de la folle course poursuite qui doit avoir lieu à quelques rues de là. Des traces qui mènent tout droit à la zone abandonnée.
Enfin arrivée sur place, essoufflée, les muscles tirés, tu remarques immédiatement que le colosse a viré quadrupède. Il n'aurait pas aussi... perdu en hauteur? Quelques fissures légères dans les courbes de pierre qui forment ses épaules et ses flans t'indiquent qu'il semble bel et bien prendre... un certain degré de dommages. Ton idée de venir ici était donc la bonne, en espérant qu'ils aient eu le temps d'évacuer la zone sur un périmètre assez grand.
Le vacarme familier d'un hélicoptère te fait lever la tête vers le ciel. Tu te hisses sur tes pattes arrières et scrutes les environs. Volant étonnement bas, un engin s'approche dangereusement du colosse, suivi timidement par deux autres, plus loin. Il ne te faut qu'une demi-seconde pour deviner leurs intentions ; ce sont des journalistes. Les chaînes TV ont envoyé leurs équipes, il y a sans doute même tes collègues du Minute Papillon en quête de photos pour la couverture de demain. Mais ils n'ont pas l'air d'avoir suffisamment conscience du danger. Le chien aussi à relevé son corps massif vers le ciel, et il semble particulièrement intéressé par les machines qui tournent autour de sa tête. Un, deux, trois jappements joyeux te vrillent à nouveau les tympans, et le bruit sec de ses mâchoires qui claquent dans le vide à seulement un ou deux mètres des hélicoptères te filent des sueurs froides. Ses grandes pattes de pierre se jettent à leur poursuite dans les airs, mais déjà ils reprennent une altitude plus sécurisante. Ils ont du avoir une sacré frousse là-haut.
Tu t'ébroues rapidement, reprends tes esprits en atterrissant à nouveau sur tes quatre pattes. Où est ton ami anonyme? Tu cherches la voiture des yeux, pour ne trouver qu'un vague agglomérat de métal fumant dont l'odeur te fronce le museau. Tu te diriges néanmoins dans cette direction la truffe au vent, cherchant les traces de cet homme. L'avant de la voiture est vide. Le métal plié. Les vitres brisées. L'odeur du sang te monte à la tête. Tu crains le pire en arrachant la portière à coups de pattes, où est-il bon sang? Tu reviens sur tes pas et le découvres allongé au sol à quelques mètres seulement de la voiture. Tu es soulagée de le voir conscient, ou presque, mais il est en sacré mauvais état. Toujours ourse noire, tu viens l'inspecter à pas pressés. Le sol vibre à chaque nouvel impact du titan avec le béton, mais un bref coup d’œil te confirme qu'il est toujours occupé par les journalistes. Parfaite diversion.
Tu renifles la tempe du blessé. Sa blessure saigne toujours. Et tu repères bien d'autres marques sur sa peau. Il faut le mettre à l’abri avant de faire quoique ce soit d'autre. Reprenant forme humaine, tu te penches au dessus de lui et l'aides à se redresser. Évidemment, tu es nue. Mais comme d'habitude, tu ignores ce détail. Ta voix l'appelle fermement. ▬ Vous m'entendez? Monsieur? Vous avez eu un sacré choc à la tête, vous saignez. Tu le vois à peine, entre tes cheveux tombant en cascade devant ton visage et ton masque qui est légèrement mal placé. D'un coup de tête en arrière, tu rejettes ta volumineuse crinière dans ton dos et remets rapidement ton masque en place. ▬ Vous pouvez marcher? Je vais vous aider. Accompagnant tes paroles de gestes, tu passes ton bras dans son dos et ton autre main s'accroche au poignet de son bras posé sur tes épaules. Tu grimaces ; c'est un sacré gaillard. Mais ton entrainement quotidien, ce n'est pas simplement pour la forme. Forçant sur tes jambes, tu le remets sur pieds et le laisse prendre pleinement appuie sur toi. ▬ Désolée de vous presser mais je dois vous mettre en sûreté, il va bientôt y avoir pas mal de grabuge dans le coin. C'est bien beau de parler, mais il n'y a pas le moindre coin tranquille en vue, par ici. Tu tournes la tête d'un côté puis de l'autre, ignorant les gravillons projetés dans votre direction qui écorchent ta peau nue. Là. Ça ira. Un bloc de béton retourné par le passage du molosse se dresse à quelques dizaines de mètres. Tu ne trouveras pas mieux.
Une fois à couvert, tu le laisses se rasseoir et t'accroupis à côté de lui pour rester cachée. ▬ Je suis désolée, je ne peux pas demander à une ambulance de venir vous chercher pour l'instant. Il vous faudra tenir. Tu regardes l'heure sur ton bracelet. Ça ne fait pas si longtemps, depuis ton dernier appel... Tu le portes quand même devant ta bouche et appelles le commissariat. ▬ Shapeshifter. J'ai amené le... monstre de pierre dans la zone abandonnée. Vous êtes prêts de votre côté? Quoi?! Je ne peux pas faire grand chose de plus à mon échelle, donc soit vous envoyez des renforts, soit vous utilisez cette foutue boule de démolition! Non, j'ai une meilleure idée, faites les deux! Tu raccroches fermement, énervée par ce policier qui a osé te dire qu'il faudrait attendre encore un quart d'heure. Un peu d'urgence merde! Inquiète, tu te relèves pour regarder ce que fait le molosse à part aboyer dans tous les sens comme tu l'entends depuis tout à l'heure. Tu découvres alors avec horreur qu'il tient la queue d'un des hélicoptères dans ses mâchoires et le secoue vivement dans les airs.
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Sujet: Re: [mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale Dim 31 Mar - 13:42
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-=~ Actually a dog ~=-
Te revoilà. Tu l’as échappé belle. S’il avait pris appui sur toi pour sauter, courrier ou juste marcher, le colosse t’aurait simplement écrasé. Quelle chance pour toi, en tout cas, qu’il ne souhaite ni ta mort, ni ton mal. Au point même que tu reconsidères la situation. Pourquoi fait-il cela ?
Devant tes yeux, à quelques dizaines de mettre tout au plus, le colosse joue avec la vie. Un hélicoptère, et une équipe de journalistes, sont à la merci de l’humeur plus qu’énergique de Dogzilla. Dressé sur ses pates arrière, il force sur son pouce presque opposable pour étreindre par la queue le véhicule dont les palles, encore fonctionnelles, heurtent régulièrement son visage béat.
Plutôt que de chercher une autre explication, tu assumes qu’il ne veut pas plus de mal à ces gens qu’à toi. C’est cela. Tu comprends. L’être qui se trouve sur ton chemin est égaré. Il a juste besoin d’aide. De l’aide pour lui-même. De l’aide pour ceux qui chercheront à le calmer par la haine. Ton aide. Aide-le à s’intégrer dans ce bas monde sans trop de casse.
« Il faut les sauver. Les civiles, et le chien. »
Ce n’est pas un monstre, ou un titan. Désormais, dans tes yeux, cette montagne de pierre est le meilleur ami de l’homme. Un chiba inu qui n’a pour seul défaut que d’être un peu trop grand pour le monde des humains.
« S’il vous plaît, laissez-moi essayer quelque chose. Si ça marche, promettez moi d’épargner cette pauvre bête. »
Le sol remue sous tes pieds, et l’horizon tangue deux fois avant que tu ne marques une pause contre le béton. Tu dois reprendre ton souffle si tu veux faire illusion devant les professionnels. Qu’il est dur d’être un héros quand on n'est qu’un simple prêcheur.
« Vous êtes sacrément impressionnante quand vous donnez des ordres. J’espère que vos copains arrivent. »
C’est reparti. Tu y arrives. Tes pas s’enchaînent au milieu des débris. L’un d’entre eux, large morceau de tôle, sera ton bâton. Un peu de ton sang coule dessus quand tu tentes de le saisir. Force. Ce n’est pas si lourd, puisque c’est fin. La plaque se laisse porter jusqu’à tes épaules, et même plus haut.
« Heeeey ! »
Il a entendu. Le chien remue une oreille, puis détourne toute la tête vers l’appel. Il te regarde, il fixe la tôle. Un peu à gauche, retour à droite. Ça l’intéresse. Il lâche sa prise pour te humer. Dans sa précipitation il effleure ton buste ; sa truffe de granite pousse délicatement sur ton torse. Tes jambes ne sont plus rien qui puisse résister à ces muscles. Tu percutes salement le sol, à nouveau.
De retour. Tu hisses de nouveau le jouet et il jappe ! Deux fois. Oubliant totalement les journalistes piégés dans l’acier froissé qui s’est écrasé devant lui, le chien pose une épaule à terre pour tant bien que mal se préparer à bondir. Il aboie de nouveau, il t’implore. L’animal n’attend plus que toi.
Fléchis les genoux, prépare tes bras ; tu lances la tôle comme un frisbee, aussi loin que possible. Dogzilla prend appuie sur ses membres, tous à la fois ; bondit en écartant aléatoirement les bras. Il roule dans la même direction que ton jet, mais incapable de se coordonner, se relève bredouille quelques mètres plus loin.
Qu’il est heureux, il jappe régulièrement en lançant ses pattes vers sa cible, la percutant, l’envoyant toujours plus loin. C’est le moment. Tu cours vers l’hélico déchu. Trois silhouettes inconscientes se dessinent derrière le parebrise froissé. En voilà une, ensanglantée, qui marche vers toi. Il tente de frapper la mosaïque de verre fuselée, mais le matériel est anti impacte. La porte est coincée, encastrée dans son pourtour d’acier, et tu n’as plus le temps de forcer.
Derrière toi, le chien a ramené sa prise entres ses deux bras avant. Il se dresse fièrement devant toi, et laisse tomber le jouet à ses pieds. Qu’il est heureux ; il tient à peine debout. Réfléchis. Il faut bien l’occuper.
Le bloc de béton sous lequel tu étais plus tôt est maintenant vide. Il aura du mal à y accéder. Tu lances la tôle sous la structure retournée en l’appelant.
« Va chercher ! »
Si tôt dit, le chien bondit tête la première pour s’encastrer dans l’obstacle. Il essaye, réessayer de glisser tes bras sous le béton. Il reconsidère quelques secondes la situation avant de réessayer. Renifle les environs et ses alentours directes. Reviens à la charge. Jappe jusqu’à peut être faire fuir la pierre.
Fatigué, tu le regardes faire. Adossé contre la carlingue maintenant sanglante de l’hélico, tu laisses la pression retomber. Jusqu’à même rire doucement. Qu’il est mignon, ce trop gros chien. Quand tu ouvres les yeux à nouveau, il a réussi. Le bloc est renversé, repoussé, et ton copain essaye de ramasser votre jouet.
Après plusieurs secondes d’essai, peut-être une minute, il se rend à l’évidence. Ses pouces ne sont plus opposés aux autres doigts. Plus assez pour attraper quoi que ce soit. C’est donc avec sa gueule qu’il prend la tôle pour marcher jusqu’à toi. Il tombe deux fois sur ses pattes avant, mais tente de rester bipède.
« C’est bien, mon beau. Je suis fier de toi. » « Ouaf, ouaf, ouaf ! »
Il veut encore jouer. Il réclame. Il te rend le jouet et te poque de son museau. Mais tes muscles refusent de bouger. Tu as besoin de repos. Rien que quelques secondes. Le chien pousse un peu, délicatement, et tu glisses de ta position. L’acier froissé se couvre de ton sang en arc de cercles, et te voilà au sol ; toujours incapable de bouger. C’est drôle, d’ici, le chien semble toujours aussi immense. Pourtant, il a bien perdu cinq mètres depuis votre rencontre.
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[mission] who let the dog out? ft. mendoza ☽ difficulté normale
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