[MINI-EVENT] Le Festival des Héros

Sujet: [MINI-EVENT] Le Festival des Héros Lun 1 Avr - 1:37

Le Festival des Héros

■ Dimanche vingt-trois mars deux mille vingt ■

Il est dix heures du matin, et un grand bruit retentit dans tout le centre ville de Laurel. Il s’agit là d’un tir d’ouverture pour démarrer le Festival des Héros, annoncé une semaine plutôt à la télévision. Un tir de confettis. Il en tombe devant l’hôtel de ville, tout autour de la Grande Place centrale, devant le Centre des Jokers, dans la rue commerciale, et même dans certaines grandes rues du quartier résidentiel. Pluie de confettis sur tous les passants, qui lèvent les yeux au ciel, et voient leurs rues quotidiennes décorées de guirlandes de fanions, de drapeaux, de lumières et de lanternes en papier. Une annonce générale retentit dans les hauts parleurs éparpillés dans les rues, énoncée par une voix féminine enjouée.

▬ Chers Laurelites! Le Festival des Héros vient de commencer! Toute cette journée est destinée à la célébration de la prise d’indépendance de notre chère ville, mais elle sert également à remercier nos vaillants Héros, à qui nous devons tous beaucoup. Le Conseil de Laurel espère que ce jour vous ravira tous, et vous propose dès à présent de déambuler dans toutes les rues du centre ville pour y découvrir toutes les activités de la journée! Rendez-vous ce soir à neuf heures pour un feu d’artifices des plus spectaculaires au dessus de la Grande Place! N’oubliez pas que le déroulé du festival est visible sur les affiches accrochées aux murs et surtout, profitez bien!

La femme éteint son micro, et quelques secondes de silence suivent le grésillement des haut-parleurs. C’est à partir de ce moment que, sur plusieurs lieux du centre ville, des musiciens de rue, des chanteurs, et même quelques groupes connus se mettent à jouer, sur une multitude de rythmes différents. Il suffit de voyager d’un bout à l’autre du centre pour faire le tour du monde musical. L’humeur générale est à la joie, et à la célébration. Des artistes présentent leurs spectacles à même le trottoir, d’autres peignent des murs mis en place par la municipalité, beaucoup diront qu’il n’ont jamais vu le centre de Laurel aussi effervescent! En plus de tout cela, des dizaines de stands de nourritures, boissons, décorations, goodies et bien d’autres choses merveilleuses sont disposés dans toutes les rues, qui se chargent rapidement de passants, formant petit à petit une foule joyeuse.

______________________________________________

Le festival a démarré officiellement à dix heures du matin, les premiers stands ont ouverts, des dizaines d'artistes de rue différents se sont mis à animer le centre ville, et surtout, les festivités ont commencé! La foule pour l'instant encore modérée déambule dans les rues et admire les décorations misent en place pendant la nuit. Le centre des Jokers a son propre stand tout autour du bâtiment, et des Jokers se relaient pour signer des dédicaces, donner des interviews et faire des photos avec le public. La Heroe’s Sup a également son propre emplacement à côté de l’université, où les élèves ont ouvert des stands dont les fonds seront reversés aux associations caritatives de leur choix. Des élèves se relaient également pour tenir et vendre leurs produits ainsi que répondre aux multiples questions des Laurelites curieux. Certaines rues, certes animées par divers spectacles et musiques, présentent aussi diverses animations et jeux visant à tester ses pouvoirs. Super force, apnée, résistance à la chaleur, discrétion, vitesse, élégance, et bien d’autres! Chaque gagnant reçoit des points sous forme de tickets, qui peuvent être échangés contre des récompenses et des goodies collector des différents héros de Laurel.
Il n'échappera à personne que les rues sont cependant surveillées par des vigiles et des policiers, qui veillent à ce qu'aucune émeute ne se forme, et sont à la disposition des citoyens en cas de vol ou d'agression.

Vous pouvez voir plusieurs affiches sur les murs de la ville. Elles indiquent les horaires importants de la journée, comme suivi :

- 10h ouverture
- musiques, spectacles, jeux et animations
- 14h discours du directeur de la Heroe's Sup
- 17h présence de tous les Jokers au Centre
- 19h Défilé des Héros dans tout le centre ville
- 21h feu d'artifices à la Grande Place
- 21h30 début des concerts
- 00h fin des concerts
L'ouverture des stands est autorisée jusqu'à minuit.

■ Règles et informations ■

Le Festival des Héros est enfin là! Vous pouvez vous balader librement dans le centre ville, raconter ce que votre personnage fait dans le festival, sans obligatoirement qu'il assiste à tous les événements racontés par Spoiler au fil de la journée (dans les prochains posts), puisque le centre ville est si grand qu’il sera certainement impossible pour votre personnage de tout voir en un seul jour. On espère que vous vous amuserez!

Petit rappel des règles:
→ Il n’y a pas d’ordre de passage, donc pas besoin d’attendre les réponses de tout le monde pour continuer l’événement. Cependant, vous devez au moins attendre trois réponses de joueurs différents avant de répondre à nouveau.
→ Faites des réponses courtes et concises, qui permettent à tout le monde de comprendre rapidement ce que fait votre personnage. Cela fera avancer l’événement bien plus rapidement, de façon fluide et agréable pour tout le monde. On vous conseille environ 300 mots, dans l’idéal.
→ N'oubliez pas de lire les réponses des autres pour rester cohérents entre vous, un événement est surtout et avant tout rédigé par ses membres!
→ Ne contrôlez pas les personnages des autres sans leur permission.

« Je ne t’ai pas trompée. Nous n’étions même pas ensemble, d’ailleurs. » Répétais-tu inlassablement à l'une de tes merveilleuses conquêtes qui commençaient par te prendre la tête en ce jour de fête. La magnifique chevelure brune que tu avais pour habitude d'enrouler autour de ton doigt fût libérée lorsque cette fameuse demoiselle tourna les talons, davantage agacée par ton comportement irresponsable. Et voilà qu'elle recommençait ; reprochant encore et toujours ton infidélité alors que tu ne cessais de répéter qu'il n'y avait aucune chance pour un quelconque couple entre vous. Et voilà que ça t'agaçait de nouveau, Espérance. Testant ta patience en public. Tu avais détourné ton regard sur le côté pendant que ta dénommée amie faisait une incroyable scène de jalousie face à un publique, très réceptif ; était-ce si intéressant d’entendre une femme se plaindre d’un amour à sens unique et d’écouter tous les bobards qui pourrait traverser ses lèvres ? Non, ça ne l'était pas. Pas pour toi. Alors tu avais soupiré silencieusement, d'une lassitude extrême alors que ton regard, d'un charme exquis, parcourait les alentours à la recherche d'une quelconque aide. En remarquant ton manque d'attention, la demoiselle ne pouvait qu'abandonner l'idée de rester à tes côtés. Alors, pour bien signifier qu'aucun retour en arrière n'était possible entre vous deux, elle avait avancé vers toi et t'avais simplement giflée. Oui oui, elle t'avait giflée. La claque avait retenti. Et toi, t'étais restée sans voix ; essayant de calmer ta colère intérieure. Puis elle était partie en courant, les larmes aux yeux. Et pour rien au monde, tu ne la suivrais, préférant largement te diriger vers le stand de l'école. Voilà le commencement de cette merveilleuse journée.

Il aurait pu prétendre qu'il n'était là que pour accompagner son gardien légal et tortionnaire périscolaire...--- mais il y avait réellement une autre raison pour participer à une fête qui célèbre l'existence de ce qui symbolise ceux qui vous ont toujours persécuté : les petites zones d'ombre sous la clarté. Et par là, ce que Emily s'efforçait de cacher était une magouille des plus ingénieuse. Un act de vis qui en ferait pâlir le diable aux couleurs d'un sachet de lessive. Il se tenait là ; dents de requin pleinement exposées à la populace de Laurel. Il le savait – c'était l'occasion parfaite pour blanchir quelques artefacts récupérés dans ses aventures ; sous la guidance confortant de l'autorité locale. En d'autres termes - c'est dans ce petit stand de tickets à gratter, que le petit blond aux yeux de monstre avait prévu de refourguer des babioles illégalement procurées. Parce que malgré la vigilance des autorités locales ; l'attention est majoritairement rivée sur les individus suspects de causer des actes violents...--- personne ne saura que dans cette petite boutique de bootlegs de Française-des-jeux se trouvaient des articles de fantasme tel que....

- Oh ! Et qu'est-ce que ce cailloux ?
- Ho ho ho, je vois que vous avez bon goût, Monsieur. Ceci est un prix de troisième catégorie... vous pouvez vous le procurer pour deux tickets gagnant – la fabuleuse, la légendaire, Pierre d'Autisme.

Le client semblait perturbé par cette courte dénomination. Il avait raison d'être méfiant ; personne n'aimerait être frotté à un outil capable de griller les neurones de son possesseur jusqu'à le réduire à l'état de légume. Emi' se l'était procuré il y a bien longtemps, lors d'un cambriolage ; et avait pu sentir de lui-même la présence herculéenne de la malédiction qui ternissait le bijoux. Tel une vendeuse roumaine ; il se saisit de l'objet et l'exhiba devant son client.

- Je suis prêt à me séparer de cette pierre pour 2 tickets gagnant---... ou un extra 20$.
- Comment on s'en sert ?
- Je suis content que vous me le demandiez, cher client. En touchant cette pierre, vous devenez instantanément attardé !
- ….vous n'êtes pas en train de la toucher ?
- Hein ?
- je ...euh... et ce mouchoir ?
- J'ai volé ça dans les toilettes des filles. C'est assez érotique donc je m'en séparerais pas pour moins que 3 tickets gagnant.
- ….

Le client s'éloigne. Emily soupire profondément, serrant la pierre d'autisme contre son cœur. Un jour, Emily. Un Jour.

Saviez-vous qu’il n’y a pas pire humiliation sur cette planète que de se faire voler son identité par un Uber-Driver? Regardez bien droit dans les yeux de votre maître de JDR la prochaine fois; et restez vigilants de signes de mentons manquants.

ft. Plein de gens

10h, centre-ville

Le Festival des Héros

— Bah putain, ça promet cette fiesta.

Le festival des héros. Tss, comme si ces abrutis méritaient qu'on fasse une fête en leur honneur. Des chants, des danses, des jeux, en principe je devrais être content d'avoir autant de distraction. Mais j'ai du mal à digérer que la ville fasse tout ça pour les jokers. On ne pense pas aux petites mains de l'ombre, aux gardiens silencieux et secrets qui règlent vraiment les problèmes. Pourquoi on ne faisait pas tout ce bordel pour les remercier eux ? Les vrais garants de la sécurité et de l'ordre. Enfin, perso' ça fait un baille que je n'ai rien branlé, mais faut penser aux autres.

— VENEZ TOUS MESURER VOS CAPACITÉS !

J'observe le gars qui hurle devant son stand. Ça doit être un de ses jeux pour obtenir des tickets. Il paraît qu'il y a une récompense à la clé. Hum...J'ai rien d'autre à foutre. Il y a de nombreuses épreuves, pensées pour satisfaire tout le monde, dotés comme non-dotés. Je m'approche tranquillement du type qui gueule. Il représente une petite épreuve de "pyrokinésie". Curieux, j'observe un peu ça. Apparemment ce sont les dotés pouvant créer du feu qui peuvent y participer. Le but étant que chacun use de son pouvoir sur l'autre, jusqu'à l'abandon. Un commentateur est même là, haranguant la foule en hurlant encore et encore.

— QUI POSSÈDE LE FEU LE PLUS PUISSANT DE LAUREL ?

Et autre joyeuseté, il me file au crâne. Bon, j'ai que ça à faire donc autant participer. On me met tout de suite en lice contre ce qui semble être un véritable héros.

— Vous êtes sûr d'avoir un pouvoir en rapport avec le feu ?
— Ouais, je suis une torche humaine, t'inquiète envoie la sauce frère.
— Ok. FIRE FLAME !

...Je pouffe alors que le jet de flamme m'embrase. Comme vous vous en doutez, ça brûle, je douille, mais j'ai l'habitude. Je m'approche tranquillement de mon adversaire.

— FIRESTORM BRASERO !

Il compte vraiment me balarguer le nom de toutes ses techniques ? En tout cas ça semble épater les badauds.

— FIRE BREEZE ! DESOLATION FLAME ! RAIN OF FI...
— TA GUEULE.

Mon poing dans sa tronche le calme, il tombe dans les pommes. La foule semble perdue, le commentateur aussi.

— J'ai utilisé ma technique...Euh...Fire Punch. De toute évidence c'est mon feu le plus balèze. Ok ?

Personne ne veut me contredire, visiblement ils sont impressionnés. Ou horrifiés par le fait que ma peau fonde avec ma chair et que mon corps se fait impitoyablement dévorer par les flammes.

La fête a commencé bien tôt, j'étais encore en train de dormir lorsque le le capharnaüm des rues m'a sorti de mon doux repos. Soupirante, je me laisse habillé par mon reflet avant de descendre profiter de l'agitation pour repérer quelques proies alléchantes. Je n'ai pas particulièrement promis d'être calme aujourd'hui, cela libérera un peu la pression de garder bloody sous mon joug.

Je ne suis pas particulièrement fan de devoir enfermer mes colombes chez elles, mais honnêtement, elles m'auraient ralentie. Là je peux m'amuser sans me soucier des conséquences. Un stand attire particulièrement mon attention, un stand de tir avec tout plein de peluuuuuuuuuche ! Elles sont déjà à moi ~

- Dites dites il faut faire quel score pour avoir cette peluche cobra ?

- Hehe, si tu touches le cercle rouge au centre de la cible, elle est à toi !

Je sens l'arnaque, après vérification du canon, je remarque qu'il est déréglé. Il tire un peu plus sur la gauche, d'une zone de la cible sans doute. Dommage pour toi, je veux cette peluche et lorsque je veux une peluche, j'obtiens ma peluche.

- T-t-trois fois de suite au centre ?! Comment ?!

- J'ai l'habitude de toucher des cibles plus petites. Où est ma peluche ?

Je sautille comme la dernière des gamines, mais dieux que j'aime ces trucs ! Une fois en ma possession, je l’enroule comme un vrai serpent autour de ma nuque et de mes épaules. Qu’elle est dooooouces !~ J’en veux plus des comme ça ! Est-ce qu’il y a d’autre stand permettant d’obtenir des peluches ? J’en veux une de louve, de chauve-souris et de chat ! Faut que je les récupères et les cachent vite !

Le festival des héros, une bien étrange idée, mais un bon moyen de passer du temps en ville et de rencontrer du monde.
Asumi n'était arrivé que depuis un mois et ne connaissait pas encore grand monde.

Mais son frère qui l'aime énormément la collé au stand en faveur du programme Eos, enfin pour la mâtiné au moins.
Elle doit donc tenir un stand, sachant que personne ne voudrait envoyer son enfant en Indonésie ou au Pérou alors que la plus grande école de super-héros se trouve à Laurel.
Son stand se trouve à côté de celui de la heroes'sup et semble bien petit, ce qui abaisse encore ses chances de profiter de cette foule.
Finalement, peu après l'ouverture, elle se fait haranguer par une femme qui semble s'intéresser aux autres écoles, mais aussi au pays où elle se trouve.

C'est une plutôt belle femme, un peu moins de la trentaine à vu de nez. Elle a beaucoup voyagé, mais il y a pas mal de temps. Et elle ne serait jamais allée dans les pays où se trouvent ces écoles. Asumi a l'impression de faire bien plus la pub des pays que des écoles, mais elle ne s'en plains pas. Cela pourrait être la seule personne qui lui parlera aujourd'hui.

Pour qu'elle lui parle, c'est qu'elle doit être maman. Il n'y a aucune raison qu'elle lui parle sinon. Ou peut-être qu'elle est elle-même alter-humaine et souhaite reprendre la route des études. La heroes avait un programme pour adulte afin qu'ils apprennent à contrôlé leur pouvoir et comme cette école donne le la en matière d'innovation toutes les écoles la copie a leur sauce. Ce genre de programme est même apparut relativement tôt dans les écoles du programme Eos afin d'aider les adultes dotés de ces pays a maîtrisé leur pouvoir, sachant que certains avait un niveau d'éducation assez bas. Ou sinon elle ne cherche que des nouveau pays a visiter, mais au vu de la situation de ces pays, ce n'est pas vraiment une destination rêvée pour des vacances.

On pourrait parler longtemps de l'impact que ces écoles ont eu et auront dans ces pays dans le futur.
Asumi préfère se concentrer sur le programme pour l'alphabétisation et l'aide aux populations local que propose ses écoles.

Le festival des héros !

« Elèves ? »

« Paré, boss ! »

« Stands ? »

« Opérationnels et prêts à l’action, boss ! »

Le directeur de l’école finalisait les derniers préparatifs avec quelques Alphas volontaires. C’était un tout nouveau joujou, une rue entière en face de la SUP consacré à la gloire de l’école !

« On dirait que tout est prêt pour cette journée ! Bien joué les gars, vous avez bien bossé ! Bien, vous pouvez vaquer à vos occupations. Ceux qui veulent donner des renseignements aux intéressés, vous pouvez enfiler vos costumes. Si y a un quelconque souci, rendez-vous au stand principal de la SUP. Faites passer le mot à tous les élèves, compris ? »

Les élèves autour de Kiyoshi se séparèrent en petit groupe, laissant le dieu de la Lune seul devant son œuvre. Lui, il s’installa sur le bord du stand principal, s laissant disponible à n’importe quelle personne cherchant la parole sage du directeur de la prestigieuse école de super-héros.

« Excusez-moi, vous êtes Kiyoshi Tsukito ? »

« Oui. »

« le directeur ? »

« Oui. »

Et la suite des parents de futurs élèves commença. Et toujours les mêmes questions qui revenaient régulièrement, ce genre de choses. Kiyoshi avait prévu de ne pas s’amuser le matin mais de travailler… après son discours de 14 heures, ce serait autre chose.

Ʃkaemp はは

La scène à laquelle Emily venait d'assister, lui avait fendu le cœur. Il ne connaissait ce sentiment que trop bien – le rejet. Peut être étais-ce parce que la plupart de ses tentatives de conquêtes n'étaient que peu charmées par l'idée de partager un bras humain pour le dîner au premier rendez-vous ; ou peut-être étais-ce la présence de charcuterie additionnelle entre ses jambes... dans tout les cas, il avait les boules pour ce drama qui pris place à quelques stands plus loin du sien. Giflé tel une travailleuse de la nuit dont les récoltes monétaires étaient moindres – ce type s'était attiré les regards ; et plus particulièrement celui du nouvellement-né-businessman qui vit là une occasion parfaite de pigeonner un cœur brisé.

Il aurait bien couru après la donzelle mais... elle était parti dans la mauvaise direction. La proximité jouant en sa faveur ; le petit blond peins son visage d'un faux air désolé, alors qu'il s'approcha du médecin-psychiatre de l'école. Dût à l'arrivée extrêmement récente du criminel dans les couloirs de l'institution, ils n'avaient pas réellement eut l'occasion de parler plus en détail hormis la paperasse... ce qui en fait une parfaite proie pour forger une image fausse de sa personne, et lui arracher quelques billets en plus de sa dignité sentimentale.

Sa main de posa sur l'épaule de l'individu alors qu'il secouait lentement la tête de droite à gauche. L'attention qui était accordée au giflé finit par se calmer par la présence d'un Emi qui allait probablement apporter un confort social – en apparence en tout cas.

- ça fait vraiment, vraiment mal.. de voir ce genre de choses arriver, cher clien---- m'sieur.

Portant son autre main à son propre visage, Emily se mordit la lèvre inférieure en fermant les paupières, canalisant ses plus grands talents d'acteur pour proprement exprimer son récit triste.

- Il était une fois.. une femme trop amoureuse d'un homme qui estimait que les autres ne méritaient pas de ne pas comprendre qui il était.

Ignorons la double-négative.

- Cette femme était prête à lui offrir son cœur pour obtenir son attention, et c'est ce qu'elle fit : elle cristallisa son cœur et en fit une friandise.

Emily pris une pause et soupira longuement, faisant glisser sa main de son visage jusqu'à ses mèches de cheveux, dramatique.

- Mais cet homme vicieux et sans cœur, déclina son offre, parce qu'il n'était en réalité intéressé que par poursuivre la voie des shaolins ; et pour punir cette succube de l'avoir tenté, il pris le cœur de la jeune femme et.... euh.... je sais plus exactement comment ça se finit mais HEY !

De sa bandoulière, l'androgyne sortit une vieille pomme d'amour visiblement en très mauvais état ; mais plus particulièrement plus « sombre » que d'habitude. En réalité il y avait même clairement une substance rougeâtre et visqueuse qui en découlait. Plus que ça, la pomme elle-même était enfermée dans un sachet de police, en tant que pièce à conviction.

- La légende raconte que deux amants croquants cette pomme, seront liés pour toujours par les liens sacrés des menottes de police ! Elle est à vous pour 50$ ! Deal ?!

En sautillant sur place, Emily était plutôt certain de ses talents en négociations.

Le Messie mérite des pouvoirs d'administration pour purger le mal et restaurer la balance. Enrôlez-vous dès à présent dans la lutte anti-satanique en utilisant le hashtag #NeroLigion.

Une main s'étant déposée sur ton épaule, tu avais légèrement sursauté Espérance. Et ton regard s'était automatiquement précipité vers la personne qui t'avais fait flipper ; découvrant ce qui semblait être visuellement une demoiselle. Ah. Mais c'est qu'elle te disait un truc, en plus. Haussant un sourcil, tu avais longuement observé le personnage en tentant de te souvenir, pendant qu'elle secouait sa tête de droite à gauche. Et alors qu'elle te racontait une histoire très étrange — avec une phrase qui t'avais longuement rendue perplexe, ben t'avais fini par te souvenir de qui il s'agissait. C'était un élève particulier d'Heroe's Sup et tu avais été contrainte de lire son dossier avec beaucoup d'attention.

Bref, la demoiselle — ou le jeune homme, tu importes en vérité pas beaucoup d'importance à son genre — semblait certaine de ses talents en négociations, te proposant une étrange pomme avec une légende particulière. Chose qui t'avais fait sourire vicieusement. Le genre de sourire qui ne signifiait rien de bon. En même temps, tu n'étais pas vraiment de bonne humeur là. Et cette jeune fille (ou jeune homme) pensait pouvoir te pigeonner. Qui aurait envie de croquer dans cette chose visqueuse et visiblement immangeable ? Personne. Alors t'approches ton visage du sien, murmurant d'une voix suave : « Hmm. L'envie d'être à tes côtés pour toujours est très tentante, mais... » Puis, tu t'éloignes vivement d'Emily, au cas où. « Tu vas devoir me prouver l'efficacité de la marchandise ; alors si tu la croques avec quelqu'un devant moi, t'auras tes 50$. » Ton regard parcourt rapidement les personnes présentes autour de vous, avant de brutalement montrer du doigt Caïn. « Par exemple, avec lui. » Et tu hausses les épaules d'une manière totalement innocente.

- Nyuh c'est lui le boss boss de la supp ?

- Il y a plein de gens devant lui et des alphas à ses côtés, sans doutes. Il m'a l'air vieux.

- Tu trouves ? Il me semble à croquer ~

Quelques regards se tournent vers moi, les gens doivent penser que je parle à ma peluche serpentine, je parle surtout à Bloody qui a décidé de prendre la place d'un de mes reflets et d'agiter le serpent comme si c'était un vrai.

J'ai pris la décision de faire la queue, intéressée de voir à quoi ressemblait le boss d'Eva. Je suis plutôt déçu, je m'attendais à quelque chose de plus imposant qu'un type cicatrisé de partout. Ton boss est pas plus imposant. Au moins mon boss il a un tigre trop stylé. Je suis pas mal satisfaite de mon tatouage par ailleurs, même si ça fait un potentiel indice pour me lier à la louve de Venise, plein de fille se font des tatouages de loups, je ne pense pas avoir à me soucier de ça pour le moment.

- C'est vous le boss d'Eva ?

Je voulais confirmer et par la même occasion arrêter la dissidence de Bloody Marie, si c'est vraiment lui, peut-être devrais-je me renseigner un peu, au cas où.

- Vous prenez les élèves jusqu'à quel âge ? Et jusqu'à quel degré de non-maîtrise de don ?

Alors que j'essaye d'être sérieuse, cette salope utilise ma peluche pour la faire croquer de ses crocs de coton la tête du Boss de la supp.

- PUTAIN TU VOIS PAS QUE JE SUIS EN TRAIN DE PARLER ?!

D’un coup sec je frappes l’arrière du crâne de l’entité qui squattes mon cerveau, pour qui elle se prend ?!

Ce matin, j’ai un mal fou à me lever, et c’est normal. Normalement, dimanche, c’est mon jour de récupération. C’est le seul ou je m’autorises de me lever tard et ou je fait attention à ne pas trop m’entraîner, même si celà ne m’empêche pas de partir en mission. Mais ce matin, c’est littéralement Camille qui est venu me réveiller dans mon lit. Ventre nu, filet de bave sur le long de ma joue, les cheveux en pétards … une vraie princesse.

Mais en quelques secondes, je suis opérationnelle, simplement le temps de mettre ma tenue, de manger les croissants aux amandes que m’a apporté Camille, et de me souvenir de pourquoi je me suis levée. On a filé rapidement vers le centre, et après une petite discussion, on à décidé d’esquiver nos devoirs et de se promener un peu pour profiter de la fête.

….

“C’est un petit pas pour Eva mais un bond de géant pour l’humanité…. 13 SECONDES, NOUVEAU RECORD DU STAND !!!”

“Mademoiselle c’est un stand de pêche pour enf...”

“AH AH !!! VICTOIRE ÉCRASANTE !!!” dis-je d’une voix forte pour que le monde ai vent de ma victoire.

Avec ma botte sur le stand je récupère une quantité exorbitante de tickets gagnants. Je ne vais pas m’en servir, je veux juste être la plus riche. Aujourd’hui, je compte bien faire en sorte que tout le monde se prosterne devant ma suprématie aux jeux de foire. Je fourre la vingtaine de tickets dans mon sac, qui me supplie d’arrêter de le remplir. Je jette un regard fier à Camille qui a le courage de me suivre dans ma conquête. Cette “bataille” marque la fin de la pacification des stands est. Je jette un regard de générale vers le centre du festival, attrape la main de mon comparse et le force à ma suivre de la foule, afin de ne pas le perdre en route. Je ne suis pas adepte des bains de foule comme ça, mais avec Camille, ça me dérange pas.

“Allez viens, j’ai besoin de sucre pour défoncer tout le monde aux stands physiques !!! ET APRÈS J’EXPLOSE TOUT LE MONDE AU DANCE DANCE REVOLUTION ”

[Swan]

Les flashs de l'appareil photo, les gosses et les vieux qui déferlent... Tout cela me plaît, dans un sens. Depuis quelques temps, j'ai ce besoin incontrôlable d'être proche de mon prochain. Est-ce les bienfaits de cet état de faiblesse ? Toujours est-il que j'aime ce sentiment d'amour qui m'envahit. D'amour ?

Un gosse, un gamin, cinq ans tout au plus, en pleurs, se colle à moi. Je le prends sur mes genoux...

Eh bien, petit bout, qu'est ce qu'il t'arrive ?

Il sanglote, collé à moi, son visage larmoyant contre ma poitrine.

Zai perdu ma maman !!! Elle est où ma Maman ?

Devant tant d'innocence, mon coeur éclate en morceaux... Que puis-je faire pour lui ? Je me lève, et fais signe à Hariett de prendre ma place.

Quoi ? Déjà ? Tu viens à peine de commencer !

Je lui montre le gosse collé contre moi.

Je vais chercher la mère du petit. Je reviens dès que possible.

[Hariett]

Alors que Swan s'éloigne dans la foule, je prends sa place. Derrière mon masque, je ne suis pas très à l'aise... Surtout que d'ici une petite heure, je dois disparaître pour aller au stand de peinture et street art de mon crew... Sans me faire repérer... Je sens venir le folklore.

Eh ! C'est King in Yellow !! Mec, on va faire une photo avec elle ?!

Cette voix... Zek et Rud montent sur l'estrade et se collent à moi.

On peut faire une photo ?

Sans répondre, je les colle contre moi, et fais signe au photographe de capturer l'instant. Ne pas parler. Pas un bruit. Ravis d'avoir leur souvenir, ils s'en vont, me remerciant au passage. Je leur fait un simple signe de la main et les laisse s'éloigner. Ouf. Sauvée.

ft. Plein de gens

10h, centre-ville

Le Festival des Héros

— Comment ça disqualifié ?
— Oui monsieur, vous n'êtes de toute évidence pas du tout un doté de feu.
— Je vois pas ce qui vous fait dire ça.

Je suis au sol, plus squelette qu'être humain. Les flammes de l'autre demeuré m'ont bien cramé, je l'avoue. Le feu a quasiment tout bouffé, me transformant un temps en un cosplayer de Ghost Rider très réussi. Sauf que bon, un squelette ça tient pas tout seul, sans muscles ou nerfs pour contrôler le corps, bah ça se casse la gueule, d'où ma présence sur le bitume. C'est ça qui a vendu la mèche. Je me régénère doucement tandis que "l'arbitre" de l'épreuve me sermonne.

— C'est honteux !
— Ouais, non, c'est vous qui êtes honteux et raciste en plus.
— Je vous demande pardon ?
— Ouais, c'est discriminant de faire une épreuve QUE pour les gars qui balancent du feu. Je veux dire, c'est comme si vous vous étiez amusé à monter un stand pour voir qui était le plus blanc de toute la ville. C'est chaud. Moi à votre place, j'éviterai de trop me faire remarquer.
— Que...
— Allez, si vous me filez un ticket je dis rien et on part bons amis.
— Non ! Partez ! Vous êtes taré !
— Un ticket et une clope, allez, soyez pas chiant, regardez moi.

Je pense qu'il a eut un haut le cœur en voyant un de mes yeux réapparaître dans son orbite. J'attends que mes membres soient de nouveau opérationnels pour tendre la main vers le pauvre gars.

— Vous auriez pas aussi des vêtements en rab' ?

Ouais, me retrouve à poil du coup avec tout ça. Il finit par céder à mes demandes, le meilleur moyen de se débarrasser de moi. C'est donc avec un ticket, une cigarette et un costume de mascotte (une espèce de chien policier, je crois, pas fais gaffe en m'habillant) que je reprends mes déambulations. Je remarque un peu plus loin un visage bien familier qui me pointe du doigt.

— Ça pue l’embrouille.

Ça, c'était pas prévu au programme. D'abord le psy lui donnes un whiff de son parfum et active sa carte piège – l'infernale tour de babel. Mais après lui avoir remué les phéromones aussi gracieusement que possible, il avait détourné son attention vers un...furry ? Le client était désireux de considérer l'achat de la pomme à condition d'en vérifier la véracité de la légende qui l'entoure. Le pire ennemi d'un traquenard est sans aucun doute l'apport de preuves. Mais ça ne suffirait pas à décourager le blond qui se contenta de souffler des narines avec un air sûr de lui ; sourcils arqués comme s'il faisait là face à un tutoriel de jeu pour enfant.

- Pushah ! Easy-peasy-lemon-squeezie, Psykkun. Ces 50$ seront à moi ! … donnez moi juste quelques secondes pour récupérer le contrôle de mon bassin.

Parce que marcher avec une lance de Longinus pourrait être dangereux ; psychologiquement comme physiquement. Ce n'est donc qu'après avoir récupéré le contrôle de son flux sanguin que le marchand improvisé s'approcha de l'homme au costume de chien. Il pouvait se sentir suivi du regard par le psychologue ; mais aussi graduellement toisé par ce type aux cheveux noirs dont la taille était plus.. différente que la distance ne pouvait lui donner.

Il n'avait pas peur ; il se sentait simplement quelque peu désarmé. Il ne connaissait ce type ni d'Eve ni d'Adam ( HAH FUNNY JOKE ლ(ꗞ益ꗞლ) ) et il n'avait pas l'air très commode. Son regard de poisson crevé avait de quoi rendre le trap perplexe.. mais rien d'insurmontable. Il n'avait qu'à aller droit au but. Oui, cette fois, pas de discours embobinant ; pas de poudre de fée ou de double-fond. Seule l'efficacité compte ; et pour faire une omelette, il faut casser des œufs. Yeux encrés dans ceux de son cobaye ; Emily se rappela de la méthode initialement utilisée pour vendre cet article ; et une démonstration sera des plus efficaces.

- …. !

Il se pencha sur le côté plus vite que l'éclair ; et saisit le second éclair. La fermeture éclaire pour être plus précise. Et le « ZZZZZZZZZZZZZZZZZZIP » qui suivit cette soudaine action , illustra sa véritable intention lorsqu'une masse pixélisée s'échappa de l'ouverture du costume, faisant face au visage du petit blond qui le regarda fixement.

Le temps semblait s'être suspendu. C'était pas prévu. La pomme ne pouvait pas être insérée dans l'oeil de la bête – elle était destinée à l'abysse, pas le kraken ! Suant à grosses gouttes ; Emily se redressa ; réparant sa bêtise plus rapidement que l'oeil ne put suivre ; avant de se mettre au garde-à-vous.

- ...MERCI POUR VOTRE SERVICE !

Les yeux en forme de balles de ping-pong, la progéniture de l'hydre se retourna à cloche-pied, marchant comme un robot de retour vers le psychologue pour annoncer ce soucis technique qui s'est mis en travers de sa démonstration. Cependant... il se sentait suivi.. et ça n'allait probablement pas être des paroles que le type qu'il venait de défroquer devant tout le monde , comptait échanger avec lui.

Alors que Tardnos réunis ses forces en vue de la guerre suprême, les chevaliers du Zoo-de-Yak organisent une convention furry des plus impressionnantes pour sauver l'humanité et le droit de porter des couches en tant qu'adulte.

Le festival des héros !

Une gamine approche de Kiyoshi, un serpent en peluche autour du cou. Une personne bien étrange pour demander conseil au directeur sans être un parent d’élève. Elle commença à poser de multiples questions sur l’école. Tout se passait en harmonie, jusqu’au jour où la nation des peluches passa à l’attaque.

Le serpent bougea sans que personne ne le touche, essayant d’attaquer le directeur, pendant que la demoiselle en face d’elle semblait s’énerver contre… elle-même ? Kiyoshi arquait un sourcil en voyant la terrible créature aux dents de laine tenter de lui arracher le cou.

« Hm. C’est problématique tout ça. Ca vous le fait souvent, ça ? Contrôler les peluches pourrait être un don… utile, je suppose. »

De sa canne il écarta lentement la peluche verte. Puis rigola un instant en voyant les parents circonspects.

« MOI AUSSI J’AI UNE CREATURE INFERNALE ! »

Il prit son haut de forme, le secoua, et un lapin en sortit. C’était un des serviteurs de sa divine personne, un lapin totalement blanc, avec quelques symboles rouges qui parcouraient son pelage.

« Voici… LE LAPIN DE CAERBANNOG ! »

Il reçu des applaudissements en arrière-plan pour ce fabuleux tour de magie. Il posa le lapin et replaça son haut de forme avant de s’éclaircir la voix.

« Eh bien, c’est très simple, il y a une classe pour quasiment tous les âges, mademoiselle, même les adultes possèdent la classe Epsilon s’ils le souhaitent. »

Il avait regagné tout son sérieux à présent… Enfin tout le sérieux que pouvait avoir le dieu lapin de la Lune directeur d’un école de gens en collants qui sauvent des vies.

« Vous vouliez autre chose peut-être ? »

Ʃkaemp はは

festival
des héros

Putainputainputainputain! Tu es surexcité depuis l'annonce de ce fichu festival, presque incapable de dormir tellement tu pensais à tout ce qui pourrait se passer ce jour-là. Tous les héros que Eva et toi allaient pouvoir rencontrer! Tu ne tenais pas en place.

Regardant Eva, triomphante, surjouant la victoire, tu tends la main pour la poser sur son épaule. ▬ Eva tu veux pa- Tu t'arrêtes avant même de la frôler, elle est beaucoup trop enthousiaste pour que tu aies la force de lui demander de se calmer. Au lieu de ça, tu ris légèrement, secouant la tête lentement. La voir si heureuse te rempli de joie.

Ton cœur rate un battement lorsque sa main attrapa la tienne, encore, toujours, cette sensation de perdre pied, de tomber en chute libre pendant une seule seconde. C'est fou l'effet qu'elle a sur toi. Alors qu'elle t'entraine dans la foule et que tu tentes de garder ton sang froid, tu adresses un petit air désolé au mec qui tenait le stand. ▬ Ok, mais je veux des churros! Et tu la dépasses pour la tirer derrière toi, repérant un stand plus loin. Lorsque vous attendez dans la file, tu ne lui lâches cependant pas la main, restant le plus naturel du monde.

La moitié d'un churros dans la bouche, tu parles en marchant, la main d'Eva toujours dans la tienne. Rayonnant de bonheur. Mais c'est à cause de l'ambiance du festival hein, juste à cause de ça, oui. ▬ Bon aller, moi aussi j'veux des tickets! Je veux... tous les goodies. Dis-tu en fixant un des stands sur lesquels ont peut trouver d'immenses figurines inédites de tous les jokers. Je les aurais tous.

olala elle m'a pris la main keskejevéfair?

La femme lui pose des tonnes de question sur ces écoles, on pourrait croire qu'elle faisait un travail de recherche sur le sujet. Asumi tente de toute y répondre avec précision.
Après tous, c'est ce qu'on lui demande de faire.

L'étudiante japonaise lui passe toutes les brochures de chaque école, lui donnant des informations complémentaires qui n'y est pas inscrite. La femme l'écoute religieusement, buvant la moindre de ces paroles prenant parfois quelques notes sur son carnet.
Elle lui posa même la question si les étudiant finissait par apprendre la langue locale. Une question qui fit sourire Asumi qui répond en disant quelques mots en espagnol avant de lui expliquer en anglais cette fois, que même s'il y a des cours en anglais, ces écoles accueillant des gens de toute origine, rien n'empêche de prendre quelques notions de la langue locale.
Êtres polyglotte a de nombreux avantages, bien que l'anglais reste la langue de référence.
La femme s'empresse de tout noter sur son carnet avec un sourire en coin, puis elle rajoute.

"- Hablo perfectamente español."

Asumi n'est pas vraiment étonné, beaucoup de monde parles des langues différente surtout dans une ville aussi cosmopolite que Laurel.

"- Et bien ce détail ne devrait pas poser problème à Orear."

La femme aux cheveux noirs ce stop un instant, elle semble réfléchir.

"- Une autres question me trotte dans la tête, les diplômes que délivrent ces écoles sont-ils équivalant à ceux que délivre la heroe's sup ?"

Un instant Amaterasu lève la tête pour réfléchir.
Une question dont-elle n'est pas sur de la réponse, même avec son dossier qui n'est pas mauvais, elle a fini en bêta. Mais en même temps, il y a un tel écart de niveau d'exigence que ce choix reste compréhensif.
Par dépit, elle répond :

"- Je ne suis pas sûr, il faudrait demander au directeur. Je suis par contre certaine que les diplômes que l'on donnes dans ces écoles ne sont pas inutile.
Chaque école a sa spécialité et elle excelle dans ce domaine, malgré parfois un manque de moyens, elles ont de bons professeurs."

La femme note ce qu'elle vient d'entendre. Une sorte de rictus qu'elle fait avec sa bouche indique qu'elle n'est pas pleinement satisfaite de cette réponse.

« Prends ton temps. » Et tu avais ricané légèrement, loin de t'imaginer la scène improbable à laquelle tu allais prochainement assister — avec de nombreux autres spectateurs qui n'avaient rien demandé. En toute sincérité, tu pensais surtout à un moyen de t'enfuir de cette situation sans débourser les fameux 50$, dollars qui finiraient probablement dans des revues pornographiques. Bref, tu voulais juste prendre la fuite pendant qu'Emily faisait son business avec Caïn. Mais la situation en avait décidé autrement.

Jamais tu n'aurais imaginé qu'Emily ferait une telle chose, et devant tes yeux t'avais vu le truc très intime de ton collègue de travail. C'est vrai que tu avais été curieuse de savoir si c'était ridé ou non, vu son âge. Mais après réflexion, t'aurait préféré ne jamais savoir. Pourtant, ça ne t'avait pas empêché d'exploser de rire en montrant du doigt la chose, riant aux éclats de cette situation honteuse — bien plus honteuse que l'avait été la tienne. De toute façon, ce n'était pas comme si c'était de ta faute.

Ton rire s'était rapidement éteint, mourant dans le fond de ta gorge alors qu'Emily rebroussait chemin. Zut. Fallait que tu répares l'erreur maintenant. Alors gracieusement, tu avais attrapé le poignet de l'androgyne, l'amenant derrière toi. Et avec un grand sourire, tu t'étais joyeusement exprimée : « Ahahahah. Désolé pour cet incident. Merci pour avoir sauvé mon cactus, Johnny, la dernière fois. Il était vraiment malade et je savais plus quoi faire. » Pouf un petit mensonge qui allait faire marcher ses méninges et oublier cet incident, du moins tu l'espérais.

ft. Plein de gens

10h, centre-ville

Le Festival des Héros

Ouep... C'était... Spécial. Comme je m'en doutai ma "chère" collègue m'avait envoyé une crasse. Une gamine était venue jusqu'à moi, déterminée, puis sans rien dire elle a brusquement ouvert ma tenue de secours et... Essayé de me coller une pomme dans l'urètre...Ma famille a toujours eut un lourd passif avec ce fruit, mais j'avoue qu'en plusieurs millénaires d'existence, c'est la première fois qu'on me faisait ce coup-là. Je reste stoïque, très confus par ce qui venait de se passer alors que la gamine s'en retourne avec l'androgyne. Je tilte que c'est peut-être une élève de la Sup' qu'elle m'a envoyé, je sais qu'elle y bosse et on est pas loin de cette école dirigée par... L'autre...
Bon, j'ai que ça à faire alors autant aller les voir. Bien entendu "l'adulte" entre les deux est morte de rire. À peine suis-je à leur niveau qu'elle s'excuse et me remercie...

— ...Hein ?

Je ne vois absolument pas de quel sauvetage de cactus elle parle... Sans doute un truc que j'ai fait en étant trop bourré lors d'une de nos beuveries. Quoique je pense que je devrais me souvenir d'un cactus avec pour nom Johnny. Ou même de n'importe quelle plante malade que j'aurai traité récemment.... Bizarre que ça me dise rien. Je ne me suis pourtant pas bouffé de balle dans le crâne ces derniers jours pour avoir une perte de mémoire...Si ?
Je reste un bon moment à réfléchir avant d'enfin réagir comme je le voulais. C'est-à-dire comprendre ce qui venait de se passer.

— Genre c'est une de tes patientes ? Elle est spéciale, attardée un truc du genre ?

Je percute que c'est peut-être pas très respectueux de sortir ça devant la jeune (et brave) fille. Pour me racheter je me tourne vers elle, tapote sa tête paternellement ('fin vu que je suis un mauvais daron c'est plus des petites tapes comme celle qu'on donnerait à un chien qu'autre chose) et lui donne le ticket que j'ai réussi à choper au truc de pyrokynésie.

— Ti-ens, tu pou-rras t'a-che-ter des cra-y-ons de cou-leurs comme ça.

J'ai bien pris soin de détacher chaque syllabe pour qu'elle comprenne. Et comme ça, j'ai fait ma bonne action de la journée.

En vérité, je vous le dis. Beaucoup de monde est de sortie en ce dimanche de fête.
Le jour du seigneur est un jour de repos même pour un démon et celui-ci se confond dans la foule.
Louis l'honnête déambule de rue en rue, regardant les différentes activités que propose ce jour.

Au détour d'un regard, il remarque Frifri qui a une apparence d'enfant, il jouait à la pèche au canard en boucle dans l'espérance d'avoir suffisamment de ticket pour avoir Satan ne sait qu'elle bibelot.
Le diablotin regardait bizarrement une jeune fille de 18 ans criée haut et fort sa victoire.
De tous les défauts, c'est la vanité que Lucifer préfère. Ce défaut l'amuse, car les gens vaniteux voient en toute chose des exploits extraordinaires. Il envie leur joie de vivre.

Mais ce n'était pas Frifri que Lucifer cherchait, c'était sa fille donc le démon était à sa recherche. Il aimerait passer un peu de temps avec sa petite succube en sucre. Le démon est un vrai papa poule, même a 50 000 ans, il voit toujours sa fille comme une gamine de moins de 100 ans.
Ce fut par hasard que ces pas l'ont mené devant le stand la heroe's sup.
Il voyait enfin son trésor, elle est occupée à parler avec une jeune femme de moins d'une vingtaine d'années.
Le seigneur des profondeurs est tellement fier que sa petite poussinette travaille même le dimanche.
Belzebut sentait en cette jeune fille, une aura bien puissante et proche de son directeur d'école préféré.

"tsss" pense le seigneur des enfers.

Le lapin reçoit de la famille et pas n'importe qui semble t'il. Au vu de sa puissance et de l'aura proche du directeur lapereaux, sûrement une fille, ou bien une sœur.
Il connaît les affaires de famille du kami de la lune, mais que sa sœur vienne le voir serait étonnant vue comme elle lui en veux.
Il regarde rapidement la jeune fille, elle a visuellement un bon potentiel. Lucifer les aime généralement plus âgée et plus caractériel. Amaterasu est, paraît-il, toujours calme, une femme inintéressante. Les femmes qui laissent parler leur affect, c'est tellement plus mignon et vivant.
Mais là, il serait prêt à faire une exception juste pour un soir.
Alors que le démon imaginé cette possibilité, il eut une pensé déplaisante qui lui traversa l'esprit.
Jamais Kiyoshi n'accepterait qu'il fasse du mal à un membre de sa famille, surtout juste pour un soir et il risquerait de devoir se marier avec elle pour ne pas s'attirer les foudres du dieu lunaire.
Pensé qu'il aurait le dieu de la lune pour gendre, voir pire pour beau-père le refroidit.
Dommage, mais bon ce n'est pas grave.
Le démon s'en remettra.

Il s'approche du stand de la 'sup et va saluer son vieil ami lunaire qui a tant habité ses pensées il y a peu.
La gamine devant semble avoir un problème avec sa peluche, le démon se demande si elle n'est pas un peu trop vieille pour ce genre de choses.
Mais il laisse couler et se met derrière elle.
Il cherche tous de même la demoiselle de Paris du regard.
Le seigneur des enfers ne la voit pas. Dommage, il aime bien sa compagnie.

Sujet: Re: [MINI-EVENT] Le Festival des Héros

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée